ECO)BREF. Le laboratoire Innothéra va industrialiser des textiles connectés dans les Vosges. Le conseil régional Grand Est donne un gros coup de pouce à l’Université de Reims qui présente un plan de résorption de son déficit. C2IME : accélérateur très accélérant en Lorraine. Le transporteur Henriot raccordé à la fibre avec Franche Comté Net. En Alsace, les sociétés de transports en bus font le bilan de leurs économies de carburant. Les services d’aide à l’innovation de Bourgogne Franche-Comté rassemblés au sein de l’Ardie. Georges Blanc soutient le lycée dijonnais des Arcades. Guillaume Maillard, président du Pôle de performance de Magny-Cours.
- Le laboratoire Innothéra va industrialiser des textiles connectés dans son usine des Vosges.

Le groupe Innothéra qui exploite un site industriel à Nomexy (Vosges), a annoncé jeudi 30 juin la signature d’un partenariat avec la start-up BioSerenity (Paris) spécialisée dans les dispositifs médicaux intelligents. Ce rapprochement industriel, scientifique et technique est accompagné d’une prise de participation du laboratoire francilien (1.200 personnes, 156 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2015) dans le capital de la jeune pousse.
Le fabricant de bas de compression veineuse compte s’appuyer sur les capacités de recherche et d’innovation de BioSerenity. Ensemble, ils souhaitent développer de nouveaux dispositifs textiles connectés dans les domaines de l’angiologie et la gynécologie-obstétrique, deux secteurs clés de l’activité d’Innothéra. Objectif : améliorer le dépistage, la prévention et le suivi des pathologies.
Innothéra et BioSerenity s’accordent également sur l'industrialisation dans l'usine vosgienne de Nomexy (350 personnes) de dispositifs textiles innovants en cardiologie, neurologie ou encore troubles du sommeil. Certains de ces projets auraient déjà reçu le soutien du FUI 20 (appel à projets du Fonds Unique Interministériel) et de Bpifrance. Installée à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière de l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, la start-up a réalisé sa première levée de fonds (3 millions d’€) en juin 2015 auprès de Kurma Diagnostics et IdInvest Partners.
- Le conseil régional Grand Est donne un gros coup de pouce à l’Université de Reims.

En devenant maître d’ouvrage du projet de rénovation Campus 3.0 de Reims et surtout, en octroyant un crédit de 47,2 millions d’€ sur une facture de 78,2 millions, le conseil régional Grand Est « sauve » l’Université de Reims.
En déficit de 1,7 million, pour la 3ème année consécutive, l’université de Reims doit faire des économies. Guillaume Gellé, le président élu au printemps dernier, a présenté au conseil d’administration un plan de réduction de la masse salariale de 162,2 millions d’€ à 157 millions, en ne remplaçant pas les départs à la retraite, et prévoit de nouvelles ressources financières liées à la recherche.
Opposé au projet "Grand Campus" de son prédécesseur Gilles Baillat qui voulait regrouper toutes les facultés sur un site unique à Croix Rouge, le président en exercice réduit le projet de réaménagement qui comprend tout de même six chantiers sur les deux campus du Moulin de la Housse et de Croix Rouge.
Il est notamment prévu le regroupement du pôle Santé à proximité du CHU ; la construction d’un siège fédérant tous les services centraux ; d’un bâtiment dédié à la recherche en agro-ressources et aux sciences du numérique ; l’extension de l’Ecole supérieure d’ingénieurs de Reims spécialisée en emballage et thermique.
Les premières livraisons sont annoncées pour fin 2019.
- Le très bon bilan de l’accélérateur lorrain C2IME.

Le Commissariat d’Investissement à l’Innovation et à la Mobilisation Economique (C2IME) accélérateur lorrain des projets d’Innovation dans les domaines des matériaux, de l’énergie et des procédés, dont le Numérique, revendique un bilan plus que prometteur.
Monté à Metz en décembre 2014 et présidé par le parlementaire Jean-Yves Le Déaut, par ailleurs président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, il revendique sur 40 projets - le double a été analysé -, la création de 528 emplois de haut niveau, 55 millions d’€ de programmes industriels engagés pour un chiffre d’affaires escompté de 454 millions.
« Notre démarche s’adresse à toutes les entreprises quelle que soit leur taille », indique Joël Berger, le directeur général de C2IME. Après rencontre et analyse, le porteur du projet passe devant un comité d’accélération de 50 membres, où siège notamment l’entrepreneur bourguignon et business angel Jean-Pierre Robert.
Financeurs, industriels, institutionnels et organisme comme l’INPI et la Coface y sont représentés et écoutent le porteur de projet lors d’une présentation d’une dizaine de 10 minutes. S’ils sentent le projet mature, c’est-à-dire qui a un marché, un groupe d’accélération l’accompagne et une cellule d’ingénierie financière lui trouve les fonds nécessaires. Une initiative qui pourrait s’étendre et faire des émules dans le Grand Est…
- Le transporteur Henriot raccordé à la fibre avec Franche Comté Net.
Le transporteur Henriot SAS à Morteau est la première entreprise raccordée à la fibre optique sur le réseau Doubs Très Haut Débit avec l’opérateur local Franche Comté Net.
A la fin de l’année, le Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit, constitué par le Département du Doubs et neuf Communautés de Communes hors des agglomérations de Besançon, Belfort-Montbéliard et Pontarlier, aura construit 10.000 prises en FTTH (Fibre To The Home – Fibre Optique jusqu’à l’abonné).
La moitié est à ce jour prête à la commercialisation assurée par la société Doubs La Fibre, filiale du groupe Altitude Infrastructure qui propose un panel de fournisseurs d’accès avec un débit garanti de 2 Méga à 10 Giga.
Les offres "entreprise" combinent différentes puissances pour la téléphonie, le courrier électronique et l’internet, afin d’adapter le coût qui peut varier d’une centaine d’€ à plusieurs milliers, selon leurs besoins.
Au terme de la première phase de travaux (2014-2018), le Syndicat Mixte Très haut Débit aura construit une infrastructure pour un potentiel de 36 000 abonnés.
- En Alsace, les sociétés de transports en bus font le bilan de leurs économies de carburant.
Après trois ans d’engagement en 2012 des cinq (*) premiers transporteurs routiers de voyageurs (bus) alsaciens dans le dispositif du ministère des Transports et l’Ademe, Objectif CO2, le bilan montre une économie de 190.000 litres de gazole et de 575 tonnes de CO2 sur trois ans, soit en moyenne une économie de gazole de 0,7 litre/100km pour quelque 13 millions de km.
Rejoints depuis par cinq autres, les sociétés de transports en bus ont mis en place des solutions techniques : motorisation, équipements aérodynamiques, pneumatiques, climatisation, carburants alternatifs, etc.
Mais aussi organisationnelles : gestion des trajets, information et sensibilisation des usagers ou des passagers, et ont formé leurs chauffeurs à l’éco-conduite.
(*) Autocar Royer, Compagnie des Transports du Bas-Rhin (CTBR), LK-Voyages, Metrocars et Autocars Schmitt(groupe Lucien Kunegel).
(**) Kunegel SAS (groupe Transdev), Les Express Sundgauviens, Chopin-Heitz Autocars, Autocars Zimmermann et SODAG.
- Les services d’aide à l’innovation de Bourgogne Franche-Comté rassemblés au sein de l’Ardie.
Depuis plus de 20 ans, une dynamique de réseau d’appui à l’innovation est porté en Bourgogne par l’Ardie Bourgogne (ex- Bourgogne Innovation) et par RIFC (Réseau Innovation Franche-Comté) en Franche-Comté. Avec la création des grandes régions françaises, cette organisation évolue : le 21 juin 2016, à l’issue de la dissolution amiable de RIFC en assemblée générale extraordinaire, l’Ardie Bourgogne intègre les personnels de RIFC que présidait Thierry Bisiaux, dirigeant de Cryla, et change de dénomination : elle devient l’Ardie, présidée par Philippe Crevoisier, directeur général Produits et Innovation du groupe SEB, présent en Bourgogne à Selongey et Is-sur-Tille (Côte-d’Or).
- Le grand chef Georges Blanc honore une promotion du lycée dijonnais des Arcades.
Les étudiants de la formation "commercialisation internationale des vins, spiritueux et oenotourisme" du lycée privé des Arcades à Dijon ont eu une belle surprise de fin d’année.
Leur parrain, le célèbre chef étoilé Georges Blanc, installé en Bresse à Vonnas (Ain), à deux pas de la Saône-et-Loire, les a reçus toute une journée chez lui avec Fabrice Sommier, son chef sommelier, pour une dégustation, un déjeuner et une découverte des différents restaurants qu’il exploite pour finir par une remise de diplômes.
« Vivez de votre passion, c'est le secret d'une vie professionnelle heureuse et riche ». A 72 ans, Georges Blanc le prouve tous les jours à la tête d’une entreprise florissante de 300 salariés.
- Guillaume Maillard, président du Pôle de performance de Magny-Cours.
Le gérant de Sodipneu Racing et Sodifuel Racing, de distribution, et ancien P-DG de Sodemo succède à Bertrand Decoster, le P-DG de Mygale à la présidence du pôle de la performance de Magny-Cours.
Trois nouveaux administrateurs rejoignent le cluster : Benoit Bagur, directeur du site Onroak Automotive de Magny-Cours, Julien Gilbert, dirigeant de l’école de pilotage LSP Racing Team et Jean-Emmanuel de Witt, président de Raclab1.
Le nouveau président se donne comme mission de rapprocher le pôle de Magny-Cours, dédié à l’automobile de compétition, du Pôle du Véhicule du Futur Franche-Comté/Alsace.
Mais aussi de développer les marchés de l’aéronautique sur lesquels sont déjà positionnés plusieurs des membres de l’association.
Dernièrement, le Pôle s’est rapproché de l’association Aéroproviders, née à Dijon autour d’une dizaine d’entreprises qui travaillent dans l’aviation générale : fabricants d’hélices, spécialistes de systèmes d’échappement, de freinage ou encore de balises de détresse.