ECO)BREF. Un village de start-ups, labellisé Village by CA, à Reims.  Les grandes entreprises souhaitent plus de place au Medef Franche-Comté. La fonderie de Niederbronn remarquée par le concours Lépine. La start-up numérique Atelier Nature achève une levée de fonds. Six mois de chômage partiel chez Saint-Gobain à Pont-à-Mousson. Cofely chauffe Mâcon au bois.

 

- Un village de start-ups, labellisé Village by CA, à Reims.

 

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Maître d’ouvrage : Nepim / Promoteur : Nacarat / Architecte : Cabinet Pace.

 

Après Paris, le Crédit Agricole installe à Reims son second Village by CA, un incubateur de start-ups de moins de cinq ans qui seront accompagnées par une équipe conseil et des prêts d’honneur. Le fonds sera constitué au départ de 1,2 million €.
L’association Nord Est Start Up vient d’être créée pour gérer cette initiative à laquelle sont associées en premier lieu, la caisse régionale Nord Est de la banque, mais aussi de grandes entreprises champenoises : Acolyance (produits agricoles), le groupe Courlancy Santé, Cristal Union, Nacarat, filiale immobilière du groupe de BTP Rabot Dutilleul, Plurial-Novilia (biens immobiliers), Champagne Taittinger et des structures publiques : la Région Grand Est, Reims Métropole, la ville de Bezannes, l’université de Reims Champagne Ardenne, Global Habitat (ex-Foyer Rémois) et Reims Habitat Champagne-Ardenne.
Cinq domaines sont ciblés, précise le Crédit agricole Nord Est dans un communiqué : la santé, le sport et le vieillissement ; la construction, l’aménagement immobilier, le logement et la mobilité ; les agro-ressources, l’agro-alimentaire, l’énergie et l’environnement, le champagne, le patrimoine culturel et touristique, l’univers du luxe, enfin la révolution numérique et digitale, l’économie participative et les nouveaux modes de financement.
Un bâtiment de 7.000 m², en cours de construction dans le parc d’affaires de Reims Bezannes, près de la gare TGV, devrait être prêt à accueillir les premières entreprises en octobre 2017.

 

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- Les grandes entreprises souhaitent plus de place au Medef Franche-Comté.


La réforme dans laquelle s’engage le Medef Franche-Comté, réuni en assemblée générale le 10 mai à Vesoul (Haute-Saône), a été plutôt bien accueillie par ses adhérents. Le mode de calcul des cotisations devant être harmonisé entre les quatre départements de l’ancienne région, Jean-Luc Piton, le président, propose - à leur demande, précise t-il - de donner plus de poids aux grandes entreprises.

Jusqu’alors, l’association patronale fonctionnait sur le modèle : un adhérent = une voix. « Parce que la cotisation est calculée sur la masse salariale, il est légitime que les grandes entreprises qui concourent fortement aux moyens de l’association aient plus de poids dans les décisions », indique le président.

Le chantier devrait aboutir d’ici la fin de l’année, comme un second, plus compliqué, de l’aveu des Francs-Comtois : la création d’un Medef Bourgogne Franche-Comté, de la réunion des quatre syndicats bourguignons (un par département) et du syndicat franc-comtois (les quatre existants ayant fusionné ces dernières années en un seul, de dimension régionale).

Huit représentants territoriaux et huit des branches professionnelles devraient administrer le syndicat, « à priori pour moitié des Francs-comtois, pour l’autre des Bourguignons », espère Jean-Luc Piton.
Les patrons franc-comtois ne pouvaient choisir meilleur jour pour leur réunion annuelle : pendant une heure, Thibault Lanxade, vice président du Medef national a vilipendé la loi sur le travail, pendant qu’était confirmé le recours au 49-3 devant l’Assemblée nationale et, en dernier recours, était supprimée la taxation sur les CDD - décision, elle, applaudie.

La contestation des mesures gouvernementales n’est pas close : Jean-Luc Piton a annoncé une pétition en ligne contre le prélèvement de l'impôt à la source.

 

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fonderie- La fonderie de Niederbronn remarquée par le concours Lépine.


Traditionnel trophée de la foire de Paris, le concours Lépine distingue cette année le premier produit grand public de la fonderie de Niederbronn, dans le Bas-Rhin (ancienne Fonderie De Dietrich).

Il s’agit d’un appareil de cuisson en fonte émaillée et béton qui combine un four à bois et un brasero, baptisé Le Gooker.
La fonderie (chiffre d’affaires de 30 millions d’€, 230 salariés) s’est associée les compétences des designers strasbourgeois Denovo et de la société de marketing The Connecting Place, également à Strasbourg.
Le projet a bénéficié du soutien de l’Eurométropole de Strasbourg et d’une subvention de l’association d’entrepreneurs ACCRO et de la Dirrecte.
Le lancement dans les réseaux de distribution traditionnelle (cheministes, aménageurs de terrasse et de cuisines d’extérieur, jardineries) a eu lieu le 1er mars avec une connotation marquée sur le Made in France.

 

- La start-up numérique Atelier Nature achève une levée de fonds.

 

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Un observatoire numérique de la Roche de Solutré, en Saône-et-Loire, médiatisée par l’ascension rituelle de l’ancien président de la République François Mitterrand, tous les dimanches de la Pentecôte. ©Atelier Nature.

 

Atelier Nature annonce la clôture d’une levée de fonds de 180.000 € auprès de différents organismes parmi lesquels Bpifrance et l’incubateur régional Premice.
Cette start-up implantée à La Roche Vineuse (Saône-et-Loire) créée des applications smartphone de découverte et d’animation touristique : jeux d’aventure, chasses au trésor, courses d’orientation, balades interactives…

Parmi ses références dans l’Est, une randonnée pour le site de Solutré, en Saône-et-Loire, des outils de formation pour le Master Management des Activités Touristiques et Culturelles – Université de Dijon, et ailleurs, la cité des Télécom d’Orange en Bretagne.
Grâce à ce financement, Charles Dumoulin, le fondateur souhaite mettre au point de nouvelles offres et étoffer son équipe.

 

- Six mois de chômage partiel à la fonderie Saint-Gobain à Pont-à-Mousson ?

 

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©Pamline.

 

Pas moins de 1200 salariés de Saint-Gobain PAM (Meurthe-et-Moselle) sur un effectif global de 1300, sont en chômage partiel depuis le 30 avril. L’Etat a autorisé cette mesure jusqu’au 17 mai, mais le dispositif pourrait être prolongé jusqu’au 29 octobre ; soit une durée de six mois.

La baisse d’activité qui provoque ces arrêts est évaluée entre 20 à 30%. En effet, le leader mondial des systèmes de canalisation en fonte ductile doit affronter une conjoncture particulièrement difficile. Alors que ses principaux marchés se situent désormais au grand export (170.000 tonnes par an), Saint-Gobain PAM est confronté à la concurrence chinoise et indienne conjuguée à une baisse de la commande publique.

Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron était venu à la rencontre des syndicats le 12 avril à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, lors d’un déplacement en Lorraine. Active depuis 160 ans, la fonderie exploite le dernier haut-fourneau dans la région Grand Est. Saint-Gobain PAM (800 millions d’€ de chiffre d'affaires) avait déjà utilisé le dispositif de chômage partiel il y a trois ans.

 

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- Cofely chauffe Mâcon au bois.

 

Le renouvellement du contrat de chauffage urbain à Mâcon est l'occasion de passer à une autre énergie, du gaz au bois. Cofely (groupe Engie, ex-GDF) remporte le contrat de construction et exploitation de cette nouvelle chaufferie équipé de deux chaudières à bois déchiqueté, doublée de deux chaudières au gaz naturel, pour dépannage.

D'une capacité de 20 mégawatts, la nouvelle chaufferie biomasse, située dans le quartier des Bruyères, approvisionnera 7.000 logements, privés et des bailleurs sociaux, ainsi que des bâtiments municipaux et des entreprises.

L'investissement de 33 millions d'€ qui inclut la construction de près de 40 km de canalisations sera opérationnel en juillet 2018.

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