ECO)BREF. Merck continue d’investir près de Strasbourg. Une assemblée générale du BIVB au beau fixe. Le Luxembourgeois Arthur Welter Transports inaugure son siège France en Moselle. Le mouvement HLM cherche des solutions pour continuer à construire. Les Rencontres de la viticulture de la Caisse d'Epargne confirment la capacité d’investissement du secteur. Eurogerm ouvre sa onzième filiale étrangère. Une croissance à deux chiffres pour Badet Clément. Une préfiguration du parc de loisirs Vintage Bel-Air près de Beaune.


• Alerte jeune homme de 350 ans, Merck continue d’investir près de Strasbourg.

 

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Merck à Mosheim avec 1.400 salariés est la 3ème usine du groupe pharmaceutique allemand au monde. © Merck.

 

Le groupe pharmaceutique allemand Merck fête cette année les 350 ans de création par un modeste pharmacien de Darmstadt. Et joint aux bougies du gâteau de nouveaux investissements en faveur de son site de Molsheim (Bas-Rhin) : 10 millions d’€ pour l'ouverture l'an prochain d'un « centre de collaboration » de simulation de procédés biotechnologiques, et 15 millions pour l'augmentation de la production de milieux de culture.

Cette activité sera transférée du site d'Heidelberg (Allemagne) pour une mise en service visée en 2020. Molsheim avait déjà bénéficié de 21 millions d’€ d'investissements ces trois dernières années. Le site a rejoint Merck en 2010 à l'occasion du rachat de son précédent propriétaire, l'américain Millipore.

« Forcément, l'opération avait soulevé des interrogations. Plusieurs années plus tard, elle apparaît clairement gagnante-gagnante. Les produits n'étaient pas en doublon, la complémentarité d'activité et de marchés géographiques a joué pleinement », rappelle Jean-Philippe Maurer, le directeur du site. Celui-ci a régulièrement augmenté ses effectifs pour atteindre un chiffre de 1.400 salariés, aujourd'hui stabilisé, qui fait de Molsheim la troisième usine Merck au monde et la plus importante en France, représentant près de la moitié des employés hexagonaux.
Merck-Millipore Molsheim a réalisé un chiffre d'affaires de 989 millions d’€ en 2017, exporté à 85 %. L'activité se répartit entre trois pôles : le biomonitoring pour 40 % (tests, essais, fabrication de milieux de culture, filtrations pour collecter des micro-organismes et définir la nature et l'origine de contaminants), le « lab water » à 40 % consistant à obtenir une eau pure et ultra-pure, et enfin la conception-production d'équipements de filtration. M.N.

 

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- Assemblée générale du BIVB : « boire un peu est bon pour la santé ».

 

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Fançois Labet, président du BIVB au centre et Christian Vanier, le directeur de l'interprofession à droite. © Traces Ecrites.

 

Réunis en assemblée générale par le Bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), ce mercredi 4 juillet, viticulteurs et négociants ont bu « leur petit lait » en écoutant le professeur Yves Juillière, cardiologue au CHU de Nancy et grand spécialiste national des maladies engendrées par l’alcool.

« Boire un peu est bon pour la santé », assure-t-il à l’appui d’études scientifiques prouvant que les personnes totalement sobres ont un risque de mortalité supérieur à ceux qui boivent raisonnablement, soit quotidiennement deux verres de vin pour les hommes et un verre pour les femmes.

Cette thématique longuement développée par le médecin et amplifiée par Joël Forgeau, président de Vin & Société, qui expliquait les différentes recherches et politiques publiques de prévention de l’alcoolisme, où la France, hélas, est à la traîne, succédait au premier discours de François Labet, en tant que président du BIVB (12 millions d’€ de budget, 47 salariés).

Heureux de l’exercice et très concentré, le plus gros propriétaire au sein du Clos de Vougeot (6 hectares) a décortiqué tous les enjeux de la filière bourguignonne. Retenons la bonne tenue des exportations qui, sur les 12 derniers mois, affichent un chiffre d’affaires qui dépasse les 900 millions d’€, en hausse de 10 % par rapport à la période précédente. Depuis le début de l’année, les négociants enregistrent une progression de 7% en volume et 4% en valeur.

Concernant les cités des vins et des climats, le BIVB est maître d’ouvrage des projets de Mâcon et de Chablis et le concours d’architectes est en cours. « Le jury  proposera des lauréats (un pour chaque site) fin juillet. Dans le même temps, nous sélectionnerons les scénographes amenés à concourir. Ces projets sont sur les rails, et dans le calendrier prévu. En résumé, deux architectes et un scénographe interviendront sur ces deux sites. Les choix définitifs auront lieu à l’automne. », indique François Labet.

Pour la cité des vins de Beaune, la plus importante, l’interprofession exploitera ou fera exploiter, mais c’est la ville qui assure la maîtrise d’ouvrage avec comme procédure un marché global de performance qui permet de choisir directement un duo, entreprise et architecte.

Le président du BIVB ne pouvait pas non plus éluder les aléas climatiques qui épargnent pour l’instant la Bourgogne, surtout la grêle alors qu’elle a ravagé le Bordelais sur plus de 7.000 hectares. Mis à part un peu de mildiou lié aux fortes pluies, chassées ensuite par un vent sec, l’état sanitaire du vignoble est jugé tout simplement « excellent ». D.H.

 

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• Le Luxembourgeois Arthur Welter Transports inaugure son siège France sur le pôle logistique Eurotransit en Moselle.

 

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Le transporteur mise sur son implantation sur le pôle logistique Eurotransit, à proximité du point de rencontre des autoroutes A4 et A31 pour augmenter son activité. © LCR/Ligne Bleue.


Le luxembourgeois Arthur Welter Transports a inauguré le 27 juin dernier son nouveau siège France à Ennery (Moselle), entre Metz et Thionville. La société familiale (71 millions d’€ de chiffre d’affaires, 570 salariés) a mobilisé 1,8 million d’€ pour aménager 2.500 m² d’entrepôts, 285 m² de bureaux et une station de lavage pour poids-lourds. Le programme réalisé par Les Constructeurs Réunis (LCR), contractant général alsacien, est destiné à accompagner la croissance d’Arthur Welter France qui emploie 30 salariés et compte 27 véhicules.
Le transporteur mise sur sa situation géographique sur le pôle Eurotransit, à proximité du point de rencontre des autoroutes A4 et A31 pour augmenter son activité. Son chiffre d’affaires France en hausse de 45% a représenté 7 millions d’€ en 2017, soit plus de 9% du chiffre d’affaires du groupe.

Le parc logistique Eurotransit, un des plus importants du Grand Est, accueille 110 entreprises sur 520 hectares dans les secteurs du transport-logistique (DHL, Gefco, Calberson, Pomona, etc.) de la production industrielle (PSA, France Transfo, Air liquide, etc.) et du négoce (Bergerat Monnoyeur, CMPM, etc). P.B.

 

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• Le mouvement HLM cherche des solutions pour continuer d‘investir.

 

Dans sa lutte pour le maintien de sa capacité d’investissements dans le logement social, ébranlée par la réduction de loyer de solidarité (RLS) décidée dans la loi de finances 2018 pour pallier la baisse de l’APL des locataires, l’Union Sociale pour l’Habitat (USH) de Bourgogne-Franche-Comté s’emploie à mobiliser la filière du bâtiment et les collectivités locales. Hier 3 juillet à Dijon, Eric Philippart, son président a réuni les instances représentatives de la profession pour trouver des économies de moyens afin de préserver les programme de construction et de rénovation du parc HLM.
« De 500 millions d’€ annuels, les capacités d’investissement sont réduites à 300 millions en Bourgogne-Franche-Comté ce qui impacte non seulement l’offre de logements mais aussi la santé des entreprises du bâtiment, sachant que le logement social représente 40% de la commande publique », rappelle le président de l’USH.
Les groupements de commandes et la mutualisation de l’ingénierie font partie des pistes de travail que l’USH va engager avec la fédération régionale du bâtiment (FFB) à laquelle compte s’associer la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche-Comté, l’un des principaux financeurs du logement social qui, précise l’USH « participe également activement à la gouvernance des Offices Publics de l’Habitat (OPH) et des Entreprises Sociales de l’Habitat (ESH) à capitaux privés en prenant part, si besoin, à la recomposition de leur capital. » C.P.


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• Les Rencontres de la viticulture confirment la capacité d’investissement du secteur.

 

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Les 5 Chefs Etoilés de Bourgogne-Franche-Comté : Stéphane Derbord (Restaurant Stéphane Derbord, 1 étoile Michelin), Jean-Michel Lorain (La Côte Saint-Jacques, 2 étoiles Michelin), Romuald Fassenet (Le Château du Mont Joly, 1 étoile Michelin), Eric Pras (Maison Lameloise, 3 étoiles Michelin) et Yohann Chapuis (Restaurant Greuze, 1 étoile Michelin). © C.E.


Parce qu’elle veut affirmer sa place comme banque des viticulteurs dans un vignoble, celui des bourgognes, où le dynamisme ne fléchit pas, la Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche-Comté réunit une fois par an plus de 250 viticulteurs et acteurs du monde viticole lors de ses « Rencontres de la Viticulture ».

Cette année encore (le 28 juin), sous les halles où se déroule chaque automne la prestigieuse vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune, la banque avait mis les petits plats dans les grands pour montrer le rôle qu’elle entend jouer à une période où les investissements dans les cuveries se multiplient.

« Nous avons prêté 25 millions d’€ cette année et gérons dorénavant les comptes de 480 domaines », a précisé Jean-Pierre Chapuis, directeur des marchés spécialisés qui pilote six espaces dédiés répartis dans chaque vignoble de Bourgogne et du Jura.
Cette opération séduction avec le renfort de la cuisine de cinq chefs étoilés de la région a été précédée d’ateliers au cours desquels il fut question de protection et de transmission du patrimoine viticole mais aussi de start-up de la filière vin dans lesquelles la banque a investi : Aveine et son aérateur connecté, Fichet Distribution et sa cireuse à bouteilles 100 % automatisée et IA-Drone Technologie pour l’imagerie et l’analyse aérienne de l’état sanitaire du vignoble. C.P.

 

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-  Eurogerm ouvre sa onzième filiale internationale en Colombie.

 

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Encore une croissance organique du numéro un français des ingrédients et améliorants pour le secteur de la panification et de la pâtisserie : l'entreprise dijonnaise Eurogerm ouvre sa onzième filiale en Colombie.

Cette implantation, basée à Medellin, offrira des opportunités de croissance dans ce pays qui compte 40 boulangeries industrielles et 30 minoteries.

Cette ouverture permet à Eurogerm, fondée et présidée par Jean-Philippe Girard qui vient d'achver son madnat de président de l'Ania (Association nationale de l'industrie agroalimentaire) d’accroître une présence technique et commerciale en Amérique latine, où elle est déjà implantée via ses filiales au Mexique, au Pérou et au Brésil.

Andrés Builes, partenaire depuis plusieurs années de l'industriel et ingénieur spécialiste des ingrédients alimentaires, assurera la direction d'Eurogerm Colombia. D.H.

 

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- Le négociant en vins Badet Clément affiche 12,5% de croissance.

 

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© Badet Clément.

 

Le négociant de Nuits-Saint-Georges (Côte d’Or), spécialiste des vins de marques et de domaines du Languedoc, de Bourgogne, de la Vallée du Rhône et de Provence, affiche sur son exercice 2017 des résultats en hausse de 12,5%, offrant un chiffre d’affaires à 49.5 millions d’€.

L’activité vins de marques connaît une belle progression (+16.6%), liée à des gains de distribution générés autant sur les marchés matures, comme la France et le Royaume-Uni, grâce à ses marques fortes (Les Jamelles, La Belle Angèle…), que sur les marchés en développement : USA, Chine et Australie.

Les vins de marques ont aussi bénéficié du lancement de l’activité « Fourth Wave Wines », portefeuille de 25 marques de vins ciblant les « Millennials », originaires notamment d’Australie et de Nouvelle Zélande, pour lequel Badet Clément bénéficie d’un accord de distribution exclusive pour l’Europe.   

Concernant les vins de domaines, la hausse s’élève à 5.2%, ce qui est plutôt une performance dans un contexte de raréfaction de la ressource à laquelle la société doit faire face spécialement en Bourgogne.

Autre bonne nouvelle pour Badet Clement, présidé par Laurent Delaunay, l’année 2018 s’inscrit dans le prolongement de la dynamique observée en 2017 avec une progression de +22% des ventes sur le 1er semestre. Badet Clément est l'une des 60 entreprises du best of de Traces Ecrites News 2018. D.H.

 

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• Une préfiguration du parc de loisirs Vintage Bel-Air près de Beaune.

 

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© Jean-Christophe Tardivon.


Pour faire patienter les donateurs qui avaient rassemblé 1,2 million d’€, lors d’une campagne de financement participatif l’an dernier, les initiateurs du futur parc de loisirs Vintage Bel-Air, le long de la nationale 6 près de Beaune (Côte-d’Or) ont organisé le week-end dernier le premier festival ressuscitant les années 1950-70.

Il ne s’est pas déroulé pas au lieu-dit Bel-Air à la Rochepot qui a donné son nom au projet, mais dans le part du château de Vignole, à quelques kilomètres. L’aménagement du site de 29 ha – chiffré à 9 millions d’€ – où doivent être reconstitué l’ancien relais route, première étape d’approvisionnement en carburant sur la route Paris-Lyon-Marseille, a pris du retard avec la révision du plan local d’urbanisme (PLU) qui prend en compte à sa lisière une zone Natura 2000.
La préfiguration du parc de loisirs, le temps d’un week-end, vise aussi à faire savoir qu’il ne s’agira pas seulement d’une exposition de voitures anciennes, explique David Butet, dirigeant de Strategic Event et de L’Atelier Panel, l’un des 22 associés regroupés autour de Jacques Le Disez, ancien profesionnel de l’événementiel. Et à entretenir la magie : Musique, danse, marché vintage, restauration, tout doit concourir à ressusciter ces années insouciantes. A suivre. C.P.

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