ECO)BREF. Le fabricant de panneaux Egger met en service son investissement de 35 millions d’€ dans les Vosges. Le constructeur dijonnais STCE reprend en Alsace la Société de Construction Woljung. L’Alsacien Biolid projette d’implanter une unité de méthanisation dans le Territoire de Belfort. Le fabricant de serrures Assa Abloy robotise son usine de l’Aube. 2018, l’année du décollage commercial d’In’Air Solutions. Le nouvel annuaire de la CPME Côte-d'Or. EDF et Dijon Céréales main dans la main pour la transition énergétique en milieu rural. Nominations à l'Apec Bourgogne-Franche-Comté.
- L’autrichien Egger met en service son investissement de 35 millions d’€ dans les Vosges.

L’usine de panneaux bois mélaminés Egger à Rambervillers (Vosges) est alimentée depuis le 19 février par de la chaleur et de la vapeur biosourcées. Le groupe autrichien a mis en service une centrale de cogénération biomasse de 55 mégawatts thermiques et de 9 mégawatts électriques représentant un investissement de 35 millions d’€. Six mois de test à froid, suivis d’un mois de test à chaud ont été nécessaires avant de lancer la production en continu.
Fournie par l’allemand Standardkessel, la chaufferie sera alimentée par des bois verts et des déchets de bois issus des procédés industriels. A partir d’avril, l’installation livrera également de la vapeur surchauffée pour alimenter une turbine de cogénération conçue par EDF Optimal Solutions (Dalkia). Environ 56.000 mégawattheures d’électricité seront ainsi produits chaque année et revendus dans le cadre d’un contrat d’obligation d’achat sur 20 ans.
Le projet de 35 millions d’€ parachève un investissement global de 60 millions d’€ sur trois ans destiné à améliorer les performances énergétiques et environnementales de l’usine de fabrication de panneaux. Les 380 salariés d’ Egger en fabriquent 580.000 m2 par an selon un procédé continu 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. P.B.
- Le Groupe STCE reprend à Barr, en Alsace, la Société de Construction Woljung.

L’entreprise dijonnaise de construction dirigée par Pascal Devroe acquiert pour un montant confidentiel la Société de Construction (SC) Woljung (50 salariés et 8 millions d’€ de chiffre d’affaires).
Familiale, implantée à Barr (Bas-Rhin), elle réalise dans toute l'Alsace des travaux de gros œuvre d'immeubles de logements, de bureaux et de bâtiments publics. Elle conserve son nom et reste dirigée par Vincent Woljung, le fils du fondateur.
Le Groupe STCE est maintenant constitué de 4 sociétés : STCE, STCE Électricité, STCE Plomberie chauffage et SC Woljung, totalisant 210 salariés et 42 millions d'€ de chiffre d'affaires.
« Pour tous les chantiers en lots séparés, nous pourrons réaliser, avec nos propres compagnons, des travaux de gros œuvre, de préfabrication béton, d'électricité, de plomberie, de chauffage, de climatisation et VMC, mais aussi, en partenariat et sous-traitance, des travaux en entreprise générale ou en conception-réalisation », commente Pascal Devroe. D.H.
- L’Alsacien Biolid projette d’implanter une unité de méthanisation dans le Territoire de Belfort.
La société de traitement des déchets non dangereux notamment par la méthanisation, Biolid (chiffre d’affaires de 2 millions d’€, 5 salariés) basée à Turckheim (Haut-Rhin) projette d’implanter une unité de méthanisation à Delle (Territoire de Belfort), à la frontière suisse. La communauté de communauté du Sud Territoire a validé fin janvier la vente d’un terrain de 12.000 m2 sur la Zac des Chauffours.
Hugues Pecqueux, son dirigeant, compte valoriser un potentiel de 5.200 m3 de substrats de céréales collectés en circuit court, de biodéchets de la collectivité (tontes de gazon, restes de repas) et de lisiers. Le gaz produit serait réinjecté dans le réseau de distribution de Delle et sa périphérie pour un volume équivalent à 800 foyers de 4 personnes. Le projet prévoit également une station de distribution de biométhane pour les véhicules roulant au biogaz.
Ces prochaines semaines, le dossier ICPE (installations classées) et le permis de construire devraient être déposés et le financement de 3,8 millions d’€ bouclé, dans l’objectif de démarrer les travaux à l’automne et de mettre l’installation en service au printemps 2019. C.P.
- L’École des Métiers Dijon Métropole succède au CFA La Noue.

Rebaptisé L’École des Métiers Dijon Métropole, le CFA La Noue fait peau neuve. A l’issue d’une première tranche de 12 millions de travaux, une partie des bâtiments de ce très vaste établissement a été rénovée. « Nous prévoyons d’investir à terme la même somme », indique Alain Tomczak, son directeur.
Une œuvre de « street art » de l’artiste Jérôme Mesnager, orne la façade du principal bâtiment (notre photo) et symbolise l’alternance avec un apprenant et son tuteur. Le CFA accueille 1250 jeunes et une centaine de stagiaires en formation continue.
Il délivre une trentaine de diplômes dans six filières, dont la mécanique automobile, les métiers de bouche, le commercial, l’optique…, du CAP au BTS, voire à un diplôme européen en optométrie (étude de la vision et mesure des anomalies de la vision). Son budget s’élève à 8,2 millions d’€ avec un effectif de 110 salariés.
- Assa Abloy robotise son usine de l’Aube.

Le fabricant de serrures et de systèmes de sécurité Assa Abloy, connu par sa marque Vachette, investit près de 2 millions d’€ dans son usine de Sainte-Savine (Aube). Etalé sur deux années, ce programme s’inscrit dans le cadre de la démarche "Usine du futur" soutenue par la Région Grand Est. Réorganisation des flux de production et implantation de robots devraient conduire à une amélioration de la productivité et raccourcir les délais de fabrication. Les cylindres, l’une des spécialistes de l’établissement du groupe scandinave sont fabriqués sur mesure. C.P.
- 2018, l’année du décollage commercial d’In’Air Solutions.
Après une première levée de fonds début 2016 auprès de Capital Grand Est (fonds de maturation Cap Innov'Est) et Bpifrance, la start-up strasbourgeoise annonce le lancement de sa première gamme de produits en avril. Ses analyseurs d’air développés avec le CNRS permettent de détecter la présence de formaldéhyde et de BTEX (Benzène, Toluène, Ethyl-Benzène & Xylènes), dans l’air intérieur des bâtiments.
A la faveur de la loi Grenelle 2, un énorme marché s’ouvre à terme à la jeune entreprise (10 salariés) créée par Stéphanette Englaro en 2013 : collectivités locales, laboratoires experts, professionnels de la construction et de l’ameublement, de l’automobile et de l’aéronautique, industriels (matériaux, dépollution) ainsi que les professionnels de la santé.
La loi Grenelle 2 impose en effet depuis le 1er janvier 2018, la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans (crèches, écoles maternelles et élémentaires). L’obligation s’étendra à partir du 1er janvier 2020, aux centres de loisirs et aux établissements d’enseignement du second degré, puis en 2023, à tous les autres établissements recevant du public.
La particularité des détecteurs de polluants d’In’Air Solutions est d’être compacts, légers (poids maximum de 6 kg) et nomades, permettant des analyses sur place et en temps réel, évitant l’étape de prélèvement d’un échantillon sur place, puis une analyse en laboratoire. C.P.
- L’annuaire de la CPME Côte-d’Or en version 2018.

Le nouvel annuaire de la CPME 21, é 2018, présenté ce mardi 27 février à Dijon, vient de paraître. Il regroupe les références de pas moins de 700 adhérents et illustre le dynamisme de cette organisation patronale présidée en Côte-d'Or par Benoît Willot.
La preuve en a été donnée par l’offre d’un service baptisé « Booster » destiné à accompagner un projet de transmission-reprise et de conseiller sur les différentes offres de financement. L’avocat Éric Seutet l’anime avec une équipe d’experts.
Le syndicat organise également un vendredi sur deux des rendez-vous matinaux : Business by CPME 21. Il s’agit d’échanger des expériences et se former à développer un réseau d’affaires. Le prochain se déroulera le vendredi 9 mars au Sprinter Club Olympique (SCO Dijon (bd Paul Doumer - entrée vélodrome) à 8 heures précises et l’inscription est obligatoire.
Quelques jours plus tard, soit le mardi 20 mars, ce sera l’assemblée générale annuelle, organisée au Château de Gilly, qui prévoit notamment un léger renouvellement du conseil d’administration. D.H.
- EDF et Dijon Céréales optent pour la transition énergétique en milieu rural.

Le producteur national d’électricité et la coopérative agricole bourguignonne viennent de signer une convention pour inciter les exploitations agricoles à mieux consommer l’énergie, voire la produire. Au-delà d’informer et de conseiller en solutions innovantes, plusieurs axes seront privilégiés comme l'installation de panneaux photovoltaïques, notamment dans les exploitations qui disposent de nombreux bâtiments. EDF apportera son expertise aux agriculteurs en matière d’équipement et de rentabilité des projets.
Nouveauté en 2018, l’énergéticien propose désormais des systèmes d’autoconsommation. Les deux partenaires veulent aussi promouvoir la méthanisation et le biogaz. Toutefois pour être rentables économiquement, les projets de ce type nécessitent une taille critique. Ils veulent étudier la faisabilité d'unités en format « industriel », regroupant plusieurs unités de biogaz. D.H.
Nominations
- Un nouveau comité paritaire régional de l’Apec Bourgogne-Franche-Comté.

Christian Clémencelle prend la présidence du tout nouveau comité paritaire régional (CPR) de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) Bourgogne-Franche-Comté. Ce gérant de société, résidant à Vesoul et vice-président de la CPME Haute-Saône, est depuis plus de 10 ans alternativement président et vice-président, d’Agefos PME Bourgogne-Franche-Comté.
Il occupe également le poste de trésorier du Fongecif Bourgogne-Franche-Comté, après avoir été son président, et co-préside la commission emploi et sécurisation des parcours au Comité régional de l’emploi et de la formation professionnelle (Crefop) de Bourgogne-Franche-Comté.
Il est enfin depuis septembre dernier, membre de la section thématique « Emploi et Compétences » du Conseil national de l’industrie (CNI) à Paris.
De son côté, Jean-Michel Jusnel, devient vice-président au titre du collège des salariés. Automaticien de formation, il a occupé des fonctions opérationnelles et de management au sein de Savoye, tant au niveau professionnel que syndical. Issu de la branche de la métallurgie, il est adhérent à la CFE-CGC et a siégé au conseil d’administration de l’Agefos PME Bourgogne. D.H.