ECO)BREF. Une année 2018 qui démarre bien pour l’horloger bisontin Utinam. Le Cercle des Entrepreneurs et Territoires cogite sur les futurs (21) de la Côte-d’Or. Dans les Ardennes, le groupe de visserie Tréfilaction racheté par ses cadres dirigeants. En Côte-d'Or, le bâtiment embauche des migrants. Encore un projet logistique à Reims. Trophées des professionnels de la communication de Bourgogne-Franche-Comté. Coup de pouce des négociants bourguignons aux jeunes viticulteurs du Beaujolais.

 

- Une machine à explorer le temps signée du Suisse IWC… et du Franc-Comtois Utinam !

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L'horloger Philippe Lubru s'est fait une spécilaité des horloges monumentales. © Utinam.

 

Ce sont des partenaires industriels helvétiques qui avaient mis en contact Philippe Lebru, le fondateur d’Utinam à Besançon, et l’horloger suisse IWC, à la recherche d’une entreprise assez audacieuse pour réaliser la “machine à explorer le temps” qui allait marquer son 150e anniversaire.

« On m’a dit que ce projet était mission impossible et que si je n’arrivais pas à le faire, personne d’autre n’y arriverait », raconte l’horloger bisontin, que les projets surdimensionnés n’effraient pas.
Après l’horloge monumentale de Besançon - qui devrait revenir en fin d’année sur le front du musée des Beaux-Arts rénové –, puis celle de Tokyo, Philippe Lebru s’est donc attaqué à la réalisation de cette machine qui devait être la pièce maîtresse du stand IWC au Salon international de la haute horlogerie de Genève du 15 au 19 janvier dernier.
Mission accomplie ! Quelque 20.000 visiteurs ont pu admirer ce monstre de précision et d’inventivité d’une tonne, dessiné par les services marketing d’IWC et réalisé en un temps record de deux mois par Utinam. « Un gros stress mais aussi une belle histoire et un beau produit », reconnaît après-coup Philippe Lebru.
Dans l’aventure, l’horloger a embarqué avec lui de nombreux sous-traitants locaux pour la découpe au laser ou au jet d’eau et la chaudronnerie. La machine, que la marque suisse va faire voyager dans le monde pour son année anniversaire – avant de l’exposer dans son musée –, affiche une plaque “Utinam, Philippe Lebru”. Une année 2018 qui démarre bien pour l’horloger bisontin, selon lui « l’année du décollage, avec enfin l’arrivée de fonds et de nouvelles recrues ». M.C.

 

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- Le Cercle des Entrepreneurs et Territoires cogite sur les futurs (21) de la Côte-d’Or.

 

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© Traces Ecrites.

 

Le think tank ou laboratoire d’idées créé il y a cinq ans par Jean-Philippe Girard, fondateur de la société dijonnaise Eurogerm et président de L'Association nationale des industries alimentaires (ANIA), trouve matière à réfléchir sur l’avenir du département de la Côte-d’Or. Il participe ainsi à l’initiative lancée il y a un an par François Sauvadet, président du conseil départemental, et baptisée Futurs 21.

« Il s’agit pour nous de trouver des innovations sociales, sociétales et territoriales réalistes et applicables pour favoriser de nouveaux modes de vie », explique François-Xavier Dugourd, premier vice-président de la collectivité. Alors avec l’appui du cabinet Deloitte, on phosphorait dur à la dernière réunion du cercle, organisée à Dijon au Grand Hôtel La Cloche.

Les différents ateliers ont notamment eu à plancher sur l’accueil de touristes en plus grand nombre dans le centre de la capitale de Bourgogne-Franche-Comté. Où les accueillir en cas de capacité hôtelière insuffisante ? Parmi quelques suggestions : monter une plateforme de location pour les loger chez les particuliers des faubourgs et de l’agglomération, mais gérée et contrôlée par les dits hôteliers.

Le manque cruel de haut, voire très haut débit, dans de nombreux territoires côte-d’oriens pourrait être résolu en tirant des câbles au fond des canaux de navigation qui traversent le département, réduisant ainsi considérablement les coûts de travaux à certains endroits. Autre initiative évoquée : transformer les maisons éclusières en site de maraîchage alentour pour ravitailler les plaisanciers et les habitants des environs.

Tout n’est sans doute pas à retenir, reste que ce cercle prospectif et bienveillant a le mérite de gommer ce travers bien français, tout critiquer, mais ne jamais rien proposer. D.H.

 

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vynex- Dans les Ardennes, le groupe de visserie Tréfilaction racheté par ses cadres dirigeants.


Le  spécialiste de la visserie et outillage Tréfilaction vient d'être repris par le P.-DG Hervé Hacot et six autres cadres dirigeants.

L’entreprise fondée en 1920 par la famille Baudet dans les Ardennes où elle est plus connue sous le nom de Vynex (qui perdure aux côtés de Tréfilaction) s’est fait une place sur le marché de la distribution d'outillage pour les artisans avec notamment la première vis anti-fendage, efficace dans les bois les plus durs.

Avec trois localisations dans le département des Ardennes, à Thelonne, Blagny et Donchery, la société est également implantée dans le Gard avec Tréfliaction qui a donné son nom au groupe, lors de son rachat en 2000.

Le chiffre d’affaires consolidé s'élève à 71 millions d’€ avec 300 salariés. C.P.

 

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- En manque de main d’oeuvre, la profession du bâtiment en Côte-d’Or embauche des migrants.

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Les réfugiés posent avec leurs accompagnateurs institutionnels et professionnels. © Traces Ecrites.

 

Du français académique au langage de chantier : c’est l’apprentissage qu’ont entamé fin janvier neuf jeunes migrants à l’Afpa de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or), appelés à devenir ouvriers du bâtiment. Pendant 10 semaines, ils vont compléter à raison de 450 heures, leur formation linguistique entamée l’automne dernier une fois obtenu le statut de réfugié.

Fin mars, après avoir approché les techniques du bâtiment en atelier, ils intégreront une entreprise par apprendre un métier : les jeunes Ethiopiens, Saoudiens, Syriens et un Afghan - âgés de 18 à 25 ans - ont choisi de devenir plaquiste, maçon, électricien, peintre ou carreleur.
Selon les organisateurs, il s’agit de l’un des tous premiers dispositifs de parcours vers l’emploi baptisé Hope que promeut le gouvernement pour l’accueil des migrants. En plus d’un « enjeu social majeur », selon Bernard Laborey, président de la fédération régionale du bâtiment de Bourgogne-Franche-Comté, la profession s’est mobilisée en raison de ses importants besoins en main d’oeuvre.

Particularité : c’est le groupement d’employeurs Geiq BTP qui les emploie pendant six mois sous la forme d’un contrat de professionnalisation et les mettra à disposition des entreprises moyennant une prestation de service. La formation et financée par Constructys BFC, l’organisme collecteur de la profession et l’Ariq BTP, l’association gérée par les partenaires sociaux du BTP, accompagne l’Afpa dans le cursus de formation.
« Je souhaite que l’initiative de la profession du bâtiment en Côte-d’Or fasse école dans les autres départements et auprès d’autres filières en manque de main d’oeuvre », affirme Christiane Barret, préfète de la région Bourgogne-Franche-Comté. C.P.

 

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- Logistique à Reims : encore un nouveau projet.

 
En projet de plusieurs années et suspendu à l’accord des agriculteurs, une nouvelle zone d’activités logistiques va finalement voir le jour d’ici 2020, à Champigny (Marne), au nord ouest de Reims. Le groupe immobilier Idec  (chiffre d’affaires de 245 millions d’€, 300.000 m2 construits par an) est, avec Nord Est Aménagement Promotion, filiale du Crédit Agricole, l’opérateur d’un programme de 180.000 m2 de bâtiments de logistique et de bureaux, sur une surface de 55 hectares, situé le long de la RN 31, à la croisée des autoroutes A4 et A 26.

Le projet d’échangeurs de l’autoroute devra être relancé pour faciliter l’accès. Pour l’heure, les fouilles préventives sont en cours.
Entre 800 et 1.200 emplois pourraient en découler, a précisé Pierre Georgien, maire de Champigny et vice-président de la communauté urbaine du Grand Reims lors de ses voeux de la nouvelle année indiquant que des approches étaient en cours avec des sociétés de la grande distribution, de l’e-commerce et un laboratoire pharmaceutique. C.P.


- L’agence bisontine Tête De Com remporte trois prix aux Trophées Cercle Com.

 

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La vidéo de la Manufacture Rousseau réalisée par Tête de Com montre les différentes étapes de fabrication d'accessoires de maroquinerie. Ici : la tannerie.


Meilleure campagne print pour Besançon Mobilités (le réseau de tram et bus), meilleure campagne vidéo pour la Manufacture Jean Rousseau, maroquinier à Pelousey (Doubs) et prix de la communication innovante pour sa carte de voeux 2018 : l’agence de Besançon, Tête de Com rafle trois prix aux Trophées Cercle Com décernés la semaine dernière à Dijon par l’association des professionnels de la communication de Bourgogne-Franche-Comté.
A l’exception de la communication interne pour laquelle aucune candidature n’avait été déposée – « Est-ce un signe de l’évolution de la communication des entreprises ? », s’est demandé le président de Cercle Com, Arthur Deballon –, toutes les thématiques de la communication, du Web à l’événementiel, ont témoigné d’une production dense et imaginative des professionnels de la communication de Bourgogne-Franche-Comté.

Pour la seconde année consécutive, le Club de la Presse Bourgogne était par ailleurs invité à décerner un Prix des Relations presse : il a porté son choix sur Mélanie Voisard, directrice de l’agence Buzz & Compagnie à Dijon. C.P.

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Les lauréats et les organisateurs des trophées Cercle Com. © Philippe Hiest/ Images et Associés.


• Trophée de la Communication digitale au Studio Magnétique à Dijon, pour le site web de l'Atelier du fruit.
• Trophée de la Production vidéo à l'agence Tête de Com pour la Manufacture Jean Rousseau.
• Trophées de l'Événement public à l'agence Strategic Event à Dijon pour le salon Food Use Tech.
• Trophées de la Communication innovante à l'agence Tête de Com pour sa vidéo de vœux de nouvel an.
• Trophées de la Production étudiante aux étudiants du MASCI de l'Université de Bourgogne pour le tremplin musical étudiant Dijon Live.
• Prix spécial du Jury à l'agence audiovisuelle Erolf Productions pour l'émission Le Talk BFC.
• Coup de cœur du Jury à la campagne du Secours populaire.

 

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 -       Un coup de pouce au jeunes viticulteurs du Beaujolais.

 

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Paysage du vignoble de Julienas. © Inter Beaujolais.

 

L’Union des Maisons de Vins de Grande Bourgogne (les négociants) et la chambre d’agriculture du Rhône vont favoriser l’installation de jeunes viticulteurs dans le Beaujolais.

Ce vignoble aux dix crus trop peu valorisés souffre énormément depuis plusieurs années en raison d’une mévente.

Autre phénomène : la population vieillie et seulement 18% de la population a moins de 40 ans. D’où l’initiative de guider les jeunes vignerons et formaliser des relations durables avec les négociants bourguignons qui commercialisent plus de la moitié des vins de ce terroir sur « la base d’une quantité fixe de raisins, moûts ou vin vendus à un prix minimum et révisable à la hausse ».

« Nous avons besoin de nouveaux talents qu’il faut faut guider pour leur montrer certaines erreurs à éviter », souligne Bruno Mallet, vice-président de l’Union des Maisons de vins de Grande Bourgogne.

 

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Vignes de Moulin à Vent. © Inter Beaujolais.

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