Le métallier alsacien Munch rejoint le groupe Galopin. Des journées nationales de l'hydrogène à Dijon en 2024. Thyssenkrupp Automotive crée 150 emplois dans les moteurs dans le Nord de l’Alsace. Le Vosgien In’Bô se lance dans la fabrication de lunettes en lin. Le CNAM déploie son antenne à Montbéliard. L'Apec et et le Medef unis pour l’emploi des cadres en Bourgogne-Franche-Comté.

 

• Le métallier alsacien Munch rejoint le groupe Galopin

Le constructeur métallique Munch de Guewenheim (Haut-Rhin) est racheté par Galopin, ont annoncé les deux sociétés il ya quelques jours. Le groupe de Mulhouse (130 salariés, chiffre d’affaires de 50 millions d’€), qui poursuit une politique de croissance externe, est actif dans différents métiers du bâtiment, comme l’étanchéité - son métier histoirique - et le génie civil industriel, mais pas encore celui de sa nouvelle filiale. « Nous avons identifié en particulier une synergie avec notre activité dans les équipements photovoltaïques, pour leur installation après le renforcement des charpentes », souligne Laurent Demange, dirigeant de Galopin et nouveau président de Munch Metal Industry. « En outre, nous connaissons bien l’entreprise et sa renommée, pour l’avoir côtoyée sur des chantiers passés », ajoute-t-il. La PME avait toutefois été fragilisée par la restructuration de sa précédente maison-mère depuis 2016, le groupe d’équipements industriels et machinisme agricole Gutzwiller, suite au décès brutal de son dirigeant en 2019. Elle s’est recentrée sur la construction métallique, principalement pour l’industrie (chimie, pharmacie, etc.) avec un effectif ramené à 16 salariés et un chiffre d’affaires de 4 millions d’€. A partir de ces bases, elle compte reprendre le chemin de la croissance. Galopin lui consacrera un investissement de 300.000 à 500.000 € de modernisation des outils industriels dès les six prochains mois. M.Noyer 
 
 
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• Des journées nationales de l'hydrogène à Dijon en 2024 

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L'agglomération dijonnaise mettra en évidence ses véhicules roulant à l'hydrogène lors de ce rendez-vous national. © Ville de Dijon

Dijon accueillera en 2024 les onzièmes journées territoriales de l’hydrogène organisées par France Hydrogène, l'association fédératrice de la filière. Ce grand rendez-vous des acteurs (industriels, chercheurs, institutions et collectivités) vise à créer des synergies autour de débats, de conférences, de partages d’informations et d’expériences en matière d’innovation. Dijon métropole voit à travers cette manifestation une opportunité de valoriser son projet hydrogène à 100 millions d'€. À l'horizon 2026, la métropole utilisera 22 bennes à ordures ménagères et des bus grâce à de l’hydrogène produit localement. Pour Jean-Patrick Masson, son vice-président en charge de la transition écologique, c’est ce projet d’ampleur qui a retenu l’attention de France Hydrogène. « Dijon a présenté un écosystème sur le territoire qui fait la totalité : produire de l’électricité, l’utiliser pour fabriquer de l’hydrogène, la distribuer et la consommer, tout cela à base d’e déchets incinérés. » S.Dolidze 
 
Thyssenkrupp Automotive crée 150 emplois dans les moteurs dans le Nord de l’Alsace

 Par un communiqué conjoint avec Pôle Emploi, l’équipementier Thyssenkrupp Automotive annonce le démarrage dès l’été prochain d’une usine d’assemblage de moteurs à Herrlisheim (Bas-Rhin), créatrice « de 150 emplois à l’horizon 2025. »  L’unité emploiera 115 personnes dès septembre 2023.  Elle est dédiée à Mercedes, pour la fourniture de son usine de montage de Rastatt en Allemagne, seulement distante d'une trentaine de kilomètres, qui a besoin elle-même de place pour ses propres développements de moteurs, d'où l'externalisation opérée. Thyssenkrupp Automotive Systèmes France a décroché auprès du constructeur un contrat de dix ans pour l’assemblage des moteurs thermiques, à la cadence de 200.000 par an, et la gestion de la logistique jusqu’à la livraison en flux tendu, au sein d’un hall de 12.000 m2. « Nous avons pris une option sur 6.000 m2 supplémentaires », précise Kevin Guerra, directeur du site. Les locaux nécessaires ont été trouvés, avec le concours de l'agence de développement économique alsacienne Adira, dans la zone d'activités de Herrlisheim, dans des entrepôts disponibles du logisticien De Rijke.
Les embauches concernent des postes d’opérateurs de production, de caristes et de personnels de services de méthodes et maintenance. Elles s’opèrent par la Méthode de recrutement par simulation (MRS) de Pôle Emploi qui sélectionne en fonction des habiletés des candidats plutôt que sur des critères de niveau de diplôme et d’experience. L'équipementier a exrecé une activité similaire à Hambach (Moselle) depuis près de trente ans, pour la Smart de Mercedes dont la production s'arrête, remplacée par le 4x4 Grenadier d'Ineos sans recours à l'externalisation. Une partie des postes à Herrlisheim sera occupée par du personnel venant de Hambach.  M.Noyer 
 

• Le Vosgien In’Bô se lance dans la fabrication de lunettes en lin  

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Le leader français de la lunette en bois exploite les potentialités d’un nouveau matériau. © In’Bô
Pour ses dix ans, la pépite vosgienne In’Bô vient de se fixer un nouveau défi  : la fabrication de lunettes à base de lin. Créée en 2013 par trois diplômés de l’Ecole nationale des industries du bois (Enstib) d’Epinal, cette manufacture, leader français de la lunette en bois, a imaginé ce produit innovant, commercialisé sous la marque Linotte, en s’appuyant sur ses fondamentaux : production locale et matériaux naturels. Dans le détail, le lin cultivé sur le littoral normal est fusionné avec de l’acétate biosourcé, une fibre largement utilisée dans l’industrie de l’optique et obtenue à partir de matériaux naturels ou synthétiques. Six années de recherches auront été nécessaires pour obtenir trois effets de tissages : brindilles de paille, toile de jute et trame textile. Ils sont déclinés en quatre coloris. Dans son atelier des Voivres (Vosges), In Bô sculpte ce matériau biocomposite et assemble les lunettes. L’entreprise de 25 salariés s’est par ailleurs associée à un spécialiste de la micromécanique, afin de concevoir et fabriquer ses charnières. Pour boucler la boucle, c’est une société des Ardennes qui fabrique ses étuis. P. Bohlinger  
 
 
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• Le CNAM déploie son antenne à Montbéliard

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Signature des documents pour l'officialisation de la création de l'antenne, le 22 juin 2023 © CNAM-BFC

Le campus universitaire montbéliardais des Portes du Jura accueille l’antenne du Pays de Montbéliard (Doubs) du CNAM, inaugurée le 22 juin dernier. L’établissement de formation matérialise ainsi par une implantation physique ses relations étroites et nouées de longue date avec les sites d’enseignement et les organisations professionnelles localement (UIMM, Greta Haute-Saône- & Nord-Franche-Comté, lycées des Huisselets, Nelson Mandela et Germaine Tillion…). Inscrite dans le programme « Territoire d’industrie » Nord Franche-Comrté et fruit de l’appel à manifestation d’intérêt « Au cœur des territoires » du CNAM, l’antenne mettra en application des objectifs fixés avec Pays de Montbéliard Agglomération et les autres partenaires autour de l’accompagnement du retour à l’emploi et de la reconversion de décrocheurs et demandeurs d’emploi, de la formation liée à l’industrie 4.0, à l’hydrogène et au secteur du luxe. Sa création se prolongera, à la rentrée 2023, de l’ouverture d’une licence d’évaluation-gestion des risques santé-sécurité dans les entreprises, avant la perspective, les années suivantes, d’un diplôme bac + 1 de pilote de lignes automatisées, ou encore d’une licence en maintenance des véhicules électriques et hybrides. M.Noyer  

 

Batifrancun

 

• L'Apec et et le Medef unis pour l’emploi des cadres en Bourgogne-Franche-Comté

Le Medef Bourgogne-Franche-Comté et l’Apec renforcent leur collaboration à travers une convention de partenariat, signée le 22 juin, pour l’accompagnement des entreprises adhérentes du mouvement patronal, TPE et PME en premier lieu, dans leurs besoins en compétences de cadres. Le texte vise à optimiser la mise en relation entre cadres, jeunes diplômés et employeurs de la région. Les signataires s’engagent à mettre en commun leur offre de service et des actions innovantes, des initiatives locales communes (afterworks, ateliers, dispositif Talents Seniors de mentorat pour le retour à l’emploi des cadres de plus de 55 ans), à démultiplier l’information sur les postes disponibles, etc. M.Noyer

 

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