Liebherr (matériels de chantier) va créer plus de 300 emplois près de l'ex-centrale de Fessenheim en Alsace. Le club H2 BFC se penche sur la formation à l’hydrogène, en vue d’une école nationale. Vogel TP crée une plateforme modèle de recyclage de déchets en Alsace. La CCI de Bourgogne-Franche-Comté fait cause commune avec Sayens pour l'innovation. Les distilleries Peureux Massenez reprennent le salon Les Spiritives à Bordeaux. Un workathon à Strasbourg en février 2024 pour rapprocher les jeunes et les entreprises. Clap de fin pour Be Player One, spécialiste de l’accessibilité des jeux vidéo à Nancy.

 

• Liebherr (matériels de chantier) va créer plus de 300 emplois près de l'ex-centrale de Fessenheim 

Le fabricant allemand de matériels de chantier Liebherr va implanter dans deux ans une nouvelle usine créatrice de « plus de 300 emplois » et représentant un investissement de 170 millions d'€ à Nambsheim (Haut-Rhin), sur la zone EcoRhéna destinée à reconvertir le territoire de l’ancienne centrale nucléaire de Fessenheim débranchée fin juin 2020, a-t-il annoncé mercredi 21 juin. La nouvelle unité de Liebherr France SAS produira des composants pour des machines de terrassement dans les travaux publics : des « pièces mécanosoudées, tels que des éléments du châssis », ainsi que le « prémontage et l’assemblage des cabines. » Elle s’inscrit « dans le cadre du développement de l’ensemble des activités du groupe », et répond à l'objectif de transférer des activités de composants à proximité du siège et site principal français de pelles sur chenilles de Colmar (Haut-Rhin), selon Liebherr, un groupe de 51.000 salariés (4.250 dans l'Hexagone)  pour un chiffre d'affaires de 12,5 milliards d’€ en 2022. Ce projet fait partie d’un plan d’investissement de 350 millions d’€ en France d’ici à 2030, qui doit bénéficier également à Colmar (pour 100 millions d'€ de restructurations et modernisations) et à son voisin Niederhergheim (réparation de grues mobiles, SAV) ainsi qu’aux sites de Campsas (Lot-et-Garonne, aéronautique) et Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne). Dans EcoRhéna, Liebherr s'implantera sur 47 hectares, soit la très grande partie des 56 ha disponibles sur cette plateforme multimodale au bord du Rhin pour des activités autres que celles du port de Colmar-Neuf Brisach. M.Noyer

 

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• Le club H2 BFC se penche sur la formation à l’hydrogène, en vue d’une école nationale

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La rencontre annuelle business & innovation du Club H2 BFC a rassemblé une cinquantaine de participants dans les locaux de l'UTBM à Belfort. © Mathieu Noyer


L’objectif récemment annoncé par la région Bourgogne-Franche-Comté, via sa présidente Marie-Guite Dufay, d’accueillir une Ecole nationale de l’hydrogène dans la région a stimulé les débats du Club H2 BFC, réuni ce mercredi à Belfort pour sa rencontre annuelle business & innovation. En vue de déposer le dossier de candidature en fin d’année, le conseil régional a nommé deux chargés de projet et entamé le travail d’identification des formations existantes et de celles qui pourraient les compléter afin répondre à la demande de postes devenue croissante, avec les projets d’industrialisation à venir d’Inocel, de McPhy ou encore de Gen-Hy. « L’offre est déjà bien constituée aux niveaux BUT (bachelor universitaire de technologie), licence et master. Mais pour constituer une filière complète et répondre aux attentes des industriels, nous avons aussi besoin de la consolider dans les premiers niveaux », relève Arnaud Marthey, conseiller régional en charge de l’innovation et vice-présidet de l'AER-BFC. La collectivité a déjà identifié 17 métiers en tension pour la filière : chaudronniers, soudeurs, électriciens, maintenanciers…

Le Club H2, qui a fêté ses trois ans, émane du Pôle véhicule du futur avec lequel il a reçu mission, de la région, d’animer la filière. Il compte 79 membres aujourd’hui. Au sein du Pôle, le sujet de l’hydrogène a suscité 31 projets labellisés sur les deux dernières années, relatifs à toute la chaîne de valeur : piles à combustible, électrolyseurs, boucle d’air, etc. « Une majorité de ces projets porte sur des applications industrielles de court terme, dans le cadre notamment des programmes France relance », précise Bruno Jamet, directeur de programme énergies et propulsion au Pôle Véhicule du futur. M. Noyer 

 

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• Vogel TP crée une plateforme modèle de recyclage de déchets en Alsace 

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La transformation du site d'Ebersheim (Bas-Rhin) a représenté un investissement de 4 millions d'€. © Mathieu Noyer


Par l’intermédiaire de sa filiale VKK Recyclage, le groupe de travaux publics alsacien Vogel a inauguré, le 9 juin dernier, une plateforme de valorisation de déchets du BTP de haute technicité, à Ebersheim (Bas-Rhin) à côté de son siège de Scherwiller. « Nous exploitions déjà ce site de 2,5 hectares depuis plus de vingt ans, mais la nouvelle installation permet d’affiner la valorisation et d’en réaliser de nouvelles. A ce titre, elle peut revêtir un usage collectif, pour l’ensemble de la profession dans un rayon local », décrit Jean-Luc Vogel, directeur général du groupe familial de 140 salariés, ayant réalisé un chiffre d’affaires de 26 millions d’€ l’an dernier. L’ensemble de matériels de traitement-recyclage a été conçu et installé par CDE, un constructeur nord-irlandais. Il capte 80.000 à 100.000 tonnes de déchets inertes du BTP (béton, gravats, briques, tuiles, enrobés, terres…) qu’il transforme en granulats et sables, pour un réusage en revêtement de canalisations, produits de voirie et génie civil, couches de chaussée, ainsi que pour la construction de bassins de rétention s’agissant de l’argile résiduel. M. Noyer 

 

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• La CCI de Bourgogne-Franche-Comté fait cause commune avec Sayens pour l'innovation

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La signature de la convention par les présidences des deux structures. © Satt Sayens


La société d’accélération du transfert de technologie (Satt) Sayens et la CCI Bourgogne-Franche-Comté ont formalisé leurs relations de longue date par la récente signature d’une convention. Le partenariat a pour objectif de « dynamiser l’innovation au sein des entreprises en créant des passerelles entre celles-ci et les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche », indiquent les signataires. Le texte se situe ainsi à l’intersection des missions des deux organismes dont, pour la Satt, celles d’identifier et d’accompagner les technologies transférables au monde de l’entreprise. Sayens avait déjà contracté spécifiquement de la sorte avec la CCI de l’Yonne. Son réseau permet la mise en relation avec 6.500 chercheurs et 4.000 doctorants de 140 laboratoires de la recherche publique de Bourgogne-Franche-Comté et d’une partie du Grand Est : Lorraine et sud de la Champagne-Ardenne. M. Noyer 

 

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• Les distilleries Peureux Massenez reprennent le salon Les Spiritives à Bordeaux

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Basées en Franche-Comté et en Alsace, les distilleries Peureux Massenez s’associent à l’organisation du salon bordelais dédié aux spiritueux : Les Spiritives. © DR


Les distilleries Peureux Massenez annoncent la reprise du salon Les Spiritives à Bordeaux. Le groupe, implanté à Fougerolles (Haute-Saône) et Dieffenbach-au-Val (Bas-Rhin), s’associe à Charlynne Zirah, qui a créé cet événement en 2019. Objectifs de cette collaboration : « pérenniser un salon d’exception […] et le transformer en un rendez-vous incontournable pour les amateurs de spiritueux, avec une attention particulière portée au rhum. » La prochaine édition des Spirtives est programmée les 14 et 15 octobre au palais de la Bourse de la cité girondine ; 80 maisons exposantes représentant 160 marques (whiskys, rhums, gins…) sont attendues et 4.500 visiteurs sont espérés. Les distilleries Peureux Massenez - qui fabriquent les célèbres Griottines® ainsi que des eaux-de-vie et liqueurs innovantes - entendent ainsi consolider leur positionnement dans l’industrie des spiritueux. Le groupe emploie 120 salariés. Il a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 25 millions d’€, dont 60% à l’export. E. Prompt 

 

Un workathon à Strasbourg en février 2024 pour rapprocher les jeunes et les entreprises

Healthy Management, un collectif de coachs et de consultants RH, organisera « le premier workathon de France » en février prochain à la CCI Campus à Strasbourg. Un événement qui devrait devenir un rendez-vous annuel. Pour cette première édition, le thème est centré sur les jeunes générations et le monde de l’entreprise. En 2025, plus de 50% des actifs seront issus de la génération Z (nés entre le milieu de la fin des années 1990 et le début des années 2010). « Nous avons imaginé ce workathon pour que les jeunes et les entreprises puissent inventer un nouveau « contrat de travail ». Car les entreprises ont des difficultés à attirer et fidéliser ces jeunes », explique Anne-Claire Palud, la fondatrice du collectif Healthy Management. Quatre ateliers de préparation au workathon auront lieu dans les entreprises et les écoles et université partenaires (Iseg, Unistra, CCI Campus, Efap, MJM Graphic Design) entre octobre et décembre prochain. L’objectif est de réunir pour le workathon  environ 300 étudiants et une centaine d’entreprises. « C’est une opportunité d’échanger d’une manière inédite et de vivre une expérience d’innovation collective », assure Anne-Claire Palud. A l’issue de l’événement, les entreprises participantes auront accès à une boîte à outils intitulée « Le parfait employeur de générations Z », synthèse des idées apportées lors du workathon. Pour mener à bien ce projet, Healthy Managementbénéficie du soutien de la région Grand Est, de CCI Campus, de l’Adira, d'Électricité de Strasbourg, de Link Group et Skayl ainsi que de l'école Iseg. J.Giorgi

 

• Clap de fin pour Be Player One, spécialiste de l’accessibilité des jeux vidéo à Nancy

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La société de 25 salariés stoppe son activité faute d’avoir réussi sa levée de fonds. © Be Player One


La start-up nancéienne Be Player One préparait une levée de fonds de 2 millions d’€ pour avancer dans son ambition d’améliorer l’accessibilité des jeux vidéo aux personnes en situation de handicap. Mais son fondateur Maxime Viry a annoncé dernièrement dans un post sur les réseaux sociaux mettre fin à l’aventure engagée en janvier 2021. La société de 25 salariés (chiffre d’affaires de 350.000 € en 2022) stoppe son activité faute d’avoir pu réunir le tour de table indispensable à la poursuite de ses projets. « Nous avions tout pour réussir : une vision innovante, une équipe formidable et compétente, une R&D en plein essor, une explosion des ventes et du chiffre d’affaires, une visibilité croissante, l’accompagnement de centaines de joueurs et professionnels du handicap, des références clients incroyables, un SaaS (software as a service) en développement qui aurait transformé en profondeur l’industrie du jeu vidéo […]. Mais les levées de fonds ont chuté de 82 % en moins d’un an et ça n’a pas fonctionné pour nous », écrit sobrement Maxime Viry. Atteint d’une maladie neurodégénérative, l’entrepreneur était parti de son expérience personnelle de « gamer » pour proposer aux éditeurs des applications techniques permettant d’adapter leurs jeux vidéo aux personnes souffrant de handicaps visuel, auditif, moteur ou cognitif. La jeune pousse avait lancé en parallèle sa propre gamme de matériels de jeu vidéo adaptés : joystick hypersensible, bracelets facilitant la préhension, etc. P. Bohlinger  

 

 

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