La Vallée de l’énergie veut se ressourcer depuis Belfort pour toute la région. Le BTP du Grand Est s’engage pour la gestion de ses déchets. Une formation à l’intelligence artificielle à Dijon. Le bisontin Utinam présélectionné par le Grand prix d’horlogerie de Genève. Les transporteurs de Franche-Comté ont tenu assises. Damien Paroty, président de la CPME Haute-Saône. Franck Robine, préfet de Côte-d’Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté. Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire.


• La Vallée de l’énergie veut se ressourcer depuis Belfort pour toute la région

L’association Vallée de l’énergie engage à partir de cet automne la mise en oeuvre de ses axes directeurs tels que redéfinis avec l’arrivée à sa présidence, il y a près d’un an, d’Alain Daubas, ancien d’EDF. Sous l’expression globale d’ « acteur de la transition énergétique engagé dans la conception-fabrication de matériels et solutions industrielles pour la production d’énergies bas carbone et la décarbonation des activités », il faut comprendre la volonté de devenir ou redevenir un « cluster d'envergure régionale, exerçant les missions d'animation de réseau inhérentes à ce type de structure », souligne Alain Daubas : « dynamiser le lien entre entreprises et établissements académiques notamment pour adapter les formations, orienter les entreprises vers des laboratoires de recherche qu’ils ne connaîtraient pas et vers les financements pertinents pour elles, aider au montage de projets d’innovation », énumère-t-il.
L'application incombe depuis le 3 octobre au directeur recruté, Michel Armand venu de Stellantis. Les orientations traduisent la volonté de redonner sa place à la Vallée de l’énergie qui était « restée en sommeil depuis quelques années », comme le reconnaît volontiers Alain Daubas, de sorte à « répondre mieux aux besoins des entreprises ». Le cluster entend s’ouvrir à toutes les énergies, mais identifie assez logiquement comme cible prioritaire l’hydrogène et le nucléaire. Avec pour celles-ci, une première mise en œuvre, sous la forme d’une action de lean management adaptée aux interventions dans ce milieu, notamment chez AE2i Ingénierie et le groupe M-Plus dans le Territoire de Belfort, en collaboration avec l’association Apsiis dont elle partage les buts de capitaliser le savoir-faire énergétique du nord Franche-Comté.
La Vallée de l’énergie entend agir à l’échelle de toute la région Bourgogne-Franche-Comté avec ses différents pôles de compétitivité, en premier lieu Nuclear Valley en Sud-Bourgogne. Et prouver sa relance par la hausse des adhérents aujourd’hui au nombre de 34 dont 22 industriels : « doubler le chiffre d’entreprises parties prenantes d’ici à fin 2023 nous ramènerait aux meilleures années de la Vallée dans le passé », relève Alain Daubas. M. Noyer

 

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• Le BTP du Grand Est s’engage pour la gestion de ses déchets

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Signature de la convention des déchets du BTP par Jean Rottner (à droite) président de la région Grand Est, Josiane Chevalier préfète de région et Daniel Cerutti (FFB Grand Est). © Jean-Luc Stadler - région Grand Est


Signée mardi dans les locaux de l’entreprise pionnière en la matière Lingenheld à Oberschaeffolsheim (Bas-Rhin), la convention pour la prévention et la gestion des déchets du BTP réunit toute la filière des entreprises du secteur : bâtiment, travaux publics, industries des carrières et matériaux et artisans, par leurs fédérations respectives FFB, FRTP, Unicem et Capeb. Elle engage la profession à atteindre un taux de valorisation matière de ses déchets de 78 % dans trois ans, à diminuer la production à la source de 11 % en 2031 par rapport à 2016, à augmenter le taux de réemploi des matériaux (16 % à terme), ou encore à réduire de moitié les déchets envoyés en décharge dès 2025. Ces objectifs sont contenus dans le plan régional de prévention et gestion des déchets (PRPGD) de 2019 dont le secteur de la construction affirme ainsi sa détermination à les respecter auprès de l’État et de la région Grand Est, co-signataires de la convention. M.N.

 

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• Le bisontin Utinam présélectionné par le Grand prix d’horlogerie de Genève

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Imaginée et fabriquée à Besançon en 2021, l’horloge Kontwaz Bauhaus 2 conjugue le mouvement breveté par Utinam et l’inspiration Bauhaus d’Alain Silberstein. © Utinam


La Kontwaz Bauhaus 2 (KB2), fruit de la collaboration entre Philippe Lebru, créateur de la marque Utinam et Alain Silberstein, designer horloger, fait partie des six horloges mécaniques présélectionnées pour concourir au Grand prix d’horlogerie de Genève 2022. C’est la première fois que cette prestigieuse récompense, qui fait autorité depuis 2001 pour les montres, ouvre une catégorie « horloge mécanique ». Imaginée et fabriquée à Besançon en 88 exemplaires, la KB2 sera opposée à des propositions plus classiques de pendules et pendulettes dont une création de Van Cleef & Arpels d'une valeur de plusieurs millions d'€. Cette présélection hisse Utinam parmi les représentants de l’excellence horlogère mondiale. Une reconnaissance pour Philippe Lebru et ses 16 collaborateurs qui, depuis 1993, tracent un chemin original et anticonformiste dans l’horlogerie contemporaine. Les prix seront remis lors d’une cérémonie jeudi 10 novembre au théâtre du Léman à Genève. E. Prompt 

 

Une formation à l’intelligence artificielle à Dijon

Une formation en intelligence artificielle se crée à Dijon. Le Greta de Côte-d’Or et l’école IA Microsoft by Simplon s’associent pour le lancement d’un cursus « Développeur/Développeuse en intelligence artificielle ». Douze stagiaires composent la première promotion démarrée en septembre pour une durée de deux ans, en présentiel, selon un volume au cumul de 3.010 heures, dont un peu plus de la moitié en entreprise : après l'année initiale en quasi-totalité en salle (avec stage de 6 semaines), la seconde se déroule en alternance en contrat de professionnalisation. La partie théorique est dispensée au lycée Gustave-Eiffel de la capitale régionale. Le cursus, consacré au traitement de la donnée, aux applications IA et à la gestion de projets, débouche sur un titre professionnel officiellement reconnu (par le RNCP, le répertoire national des certifications professionnelles) équivalent à un bac +3/bac + 4. Pas de pré-requis particulier, les compétences en mathématiques et programme informatique sont évaluées au stade des candidatures. Les métiers auxquels pourront prétendre les diplômés traitent du développement informatique, du génie logiciel et de l’interface hommes-machines, de l’application des données traitées ou encore de la data science. Conformément à l'objectif de donner sa chance sans exclusive, la promotion de lancement réunit des personnes en reconversion professionnelle, des demandeurs d'emploi, des jeunes en rupture scolaire et deux bénéficiaires de la reconnaissance handicap. M.Noyer

 

• Les transporteurs de Franche-Comté ont tenu assises

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Xavier Bergelin, président de la FNTR Franche-Comté, est à l'origine de ces premières assises du transport et de la logistique organisées à Besançon. © FNTR


La délégation Franche-Comté de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) a organisé jeudi dernier la première édition d’assises régionales du transport et de la logistique. « Le succès de cette manifestation nous amène à réitérer la formule à un rythme annuel », commente Jean-Michel Colle, délégué régional Franche-Comté de la FNTR. Par cette initiative, explique le responsable, « la profession a voulu sortir d’un dialogue en cercle fermé, interne, pour s’ouvrir à ses interlocuteurs du quotidien » : les chargeurs, constructeurs de véhicules, entreprises de travail temporaire pour le recrutement, etc. Un total de 105 personnes, adhérents de la fédération et représentants d’entités extérieures, ont participé à la rencontre à Besançon dans les locaux de la CCI Saône-Doubs. Il y a été notamment question d’intermodalité, à partir de l’intervention de Michel Neugnot, le vice-président pour les transports de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Et bien sûr des actualités du transport et de la logistique, marquées par la pénurie de carburants. M. Noyer

 

mecateam

 

Mouvements

 

cpme haute saone• Damien Paroty, président de la CPME Haute-Saône

Damien Paroty, qui est à la tête de plusieurs entités de boulangerie-pâtisserie en Haute-Saône et à Dijon, a été élu président de la CPME 70. Egalement président de la Chambre de métiers départementale, il succède dans son mandat à Sophie Tenevaud (société Online Formation). Le bureau de la CPME 70 se complète de François Grosperrin trésorier (entreprise EG Prestations) et Christine Girard-Wenzel (Adecco) et Jean-Marc Perrenoud (vice-président). M.N.

 

franck robine• Franck Robine, préfet de la Côte-d’Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté

Le nouveau préfet de région a pris ses fonctions la semaine dernière. A 54 ans, Franck Robine, qui succède à Fabien Sudry, peut faire valoir une longue carrière dans la fonction publique, avec pas moins de 16 postes occupés avant son installation à Dijon. L’énarque a notamment été secrétaire général pour les affaires régionales en Alsace de 2004 à 2006, après être passé par la Lorraine au milieu des années 1990, comme directeur de cabinet du préfet. Nommé préfet de la Corse début 2020, il a rejoint en juillet de la même année le cabinet du Premier ministre Jean Castex comme chef du pôle affaires intérieures. M.N.

 

yves seguy• Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire

Changement de préfet également en Saône-et-Loire, avec l’arrivée d’Yves Séguy, effective depuis le début de cette semaine, en succession de Julien Charles nommé dans les Pyrénées-Atlantiques. Yves Séguy, 59 ans, occupait le même poste dans le département des Vosges depuis deux ans, en provenance de Strasbourg où il avait exercé pendant les trois années précédentes comme secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin. M.N.

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