Bourgogne Recyclage crée le plus grand centre de sur-tri de plastiques de France. Le constructeur modulaire bourguignon Avelis investit et distingue les entreprises innovantes. Corsica Sole met en service la plus grande ferme solaire de Bourgogne-Franche-Comté. MDL Europe sauvé en Alsace, pas dans le Doubs. Un fonds de Rothschild va prendre le contrôle du dijonnais Oncodesign. Une licence en métrologie ouvre en alternance à Vesoul avec le CNAM Bourgogne-Franche-Comté.


• Bourgogne Recyclage crée le plus grand centre de sur-tri de plastiques de France  

Le collecteur et valorisateur de déchets Bourgogne Recyclage a lancé la construction d’un centre de sur-tri des plastiques sur son site et siège social de Ruffey-lès-Beaune (Côte-d'Or). « L’équipement sera l’un des trois du genre en France qui naissent d’un appel à manifestation d’intérêt de l’éco-organisme Citéo, et le plus grand d’entre eux, avec sa capacité annuelle de 30.000 tonnes », annonce Geoffroy Sécula, le dirigeant du groupe familial de 320 salariés pour un chiffre d’affaires de 100 millions d’€. Résultant d’un investissement de 18 millions d'€, le nouveau centre entrera en service en avril prochain pour traiter les emballages dont le tri par les ménages est rendu obligatoire au 1er janvier 2023 par « l’extension des consignes de tri » : bouteilles et flacons en PET coloré ou opaque, barquettes en PET, pots et barquettes en polystyrène. M. Noyer   

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• Le constructeur modulaire bourguignon Avelis investit et distingue les entreprises innovantes

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La première édition du concours d'innovation d'Avelis a désigné cinq lauréats, entourés ici de dirigeants de l'entreprise bourguignonne. © Avelis


Ayant initié un concours de jeunes entreprises innovantes en lien plus ou moins direct avec son activité, le spécialiste de la construction modulaire Avelis en a bouclé la première édition, dont il a dévoilé les résultats au salon Batimat à Paris début octobre. Ce concours « Nova » a distingué cinq sociétés créées entre 2016 et mars dernier pour des offres déjà commercialisées ou en cours de développement : Synerpod en Loire-Atlantique (modules intégrés de gestion énergétique préfabriqués), Cueillette urbaine à Paris (création de surfaces cultivées sur les toits des immeubles en ville), le niçois Oghji (tableau électrique digital connecté), Circular Impact à Illkirch (Bas-Rhin), pour un concept d’aménagement d’espaces de travail en fonction des demandes en ligne des utilisateurs, et Swoop Energy dans le Nord pour des générateurs zéro carbone qui pourraient remplacer les groupes électrogènes classiques. « Avec 64 dossiers reçus, cette première édition a été un succès. Nous allons donc la réitérer, au rythme prévu de tous les deux ans, avec des candidatures que nous réceptionnerons de septembre 2023 à janvier 2024 », annonce Philippe Marras, président d’Avelis. La société de 85 salariés (chiffre d’affaires de 20 millions d’€ l’an dernier) apportera son aide technique ou commerciale aux lauréats, en fonction de leur besoin. Elle a concrétisé, en parallèle, ses propres innovations dans les installations de chantier et services associés, avec un nouveau mode constructif mixte bois/métal, ce qui justifie ses investissements de « plusieurs millions d'€ » sur son site de production de Torcy (Saône-et-Loire) : elle rentre cet automne dans ces locaux doublés de surface, soit 10.000 m2. M. Noyer

 

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• Corsica Sole met en service la plus grande ferme solaire de Bourgogne-Franche-Comté

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Le parc photovoltaïque produira sur 27 ha l'équivalent de la consommation électrique de 10.000 foyers. © Corsica Sole


La ferme solaire de Picarreau (Jura) a été inaugurée jeudi 6 octobre sur un site de 27 hectares. Avec une production annuelle de 29.800 MWh – soit la consommation électrique de 10.000 foyers – ce parc photovoltaïque est présenté comme le plus grand de Bourgogne-Franche-Comté. La commune est à l’origine de ce projet d’envergure, implanté sur d’anciens pâturages transformés en friches. Elle a confié le développement, la construction et l’exploitation de la centrale à CS Solaire, filiale du groupe corse Corsica Sole (26 millions d’€ de chiffre d’affaires, 140 collaborateurs). Représentant un investissement de 19 millions d’€, le site a fait l’objet d’un dispositif de financement citoyen participatif qui a permis de lever 933.860 € auprès de Jurassiens et d’habitants des départements limitrophes. La ferme solaire devrait bien porter son nom, car le terrain a été reconverti en pâture par l’Office national des forêts da,ns le but d'y accueillir les bergers des communes voisines. Et comme sur le parc éolien de Chamole, distante d'une douzaine de kilomètres, des kiosques pédagogiques ont été installés afin de présenter le projet, ainsi que la faune et la flore du site. E. Prompt 

 

MDL Europe sauvé en Alsace, pas dans le Doubs 

En redressement judiciaire depuis le début de l’été, la PME de métallurgie MDL Europe à Issenheim (Haut-Rhin) est reprise par ses salariés constitués en société coopérative de production (Scop). Le tribunal judiciaire de Colmar a validé l’offre présentée par 30 employés qui ont monté un tel dossier pour sauver leur entreprise, active dans l'usinage, principalement dans l’automobile et l’aéronautique. Cette offre a été jugée suffisamment solide pour poursuivre dans de bonnes conditions les opérations de fraisage, oxycoupage, forage et rectification. Le site employait 55 salariés avant le dépôt de bilan. « Il en compte 36 au redémarrage opéré au début de cette semaine, l'objectif est de parvenir à 44 salariés, ce qui aboutirait à réembaucher ceux qui le souhaitent et qui n’ont pas tous voulu rentrer dans la Scop pour l’instant », précise Ronald Laventin, responsable CFDT métallurgie du Haut-Rhin, qui a accompagné le projet. MDL Europe comptait une autre implantation, à Serre-les-Sapins (Doubs) dans la production de poinçons, avec 20 salariés, mais elle ne fait pas partie de la reprise et va fermer. Son activité sera rapatriée à Issenheim. « Nous allons accompagner ce personnel, en proposant des postes en Alsace et en négociant un bon PSE », relate Ronald Laventin. M.Noyer 

 

• Un fonds de Rothschild va prendre le contrôle du dijonnais Oncodesign  

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La biotech est spécialisée dans la recherche-développement en oncologie. © Oncodesign


La biotech Oncodesign Services (recherche en oncologie et immuno-inflammation) s’apprête à changer d’actionnaire majoritaire. Elle a annoncé ce mercredi sa prise de contrôle à 61,58 % par ERES IV, un fonds du groupe Edmond de Rothschild. Cette structure « Edmond de Rotschild Equity Partners » acquiert les parts auprès des actionnaires actuels dont le fondateur Philippe Genne, avec lesquels elle est entrée en négociations exclusives le 30 juin dernier. Le prix s’élève à 15,237 € par action représentant une prime de 66,2% par rapport au cours d’Oncodesign à la fin du semestre dernier. Le nouveau propriétaire prévoit de racheter la totalité des actions restants, par une offre publique d’achat simplifiée qu’il déposera dans les prochains jours. M.Noyer 

 

Nouveau dijonbourgogneinvest 

• Le CNAM Bourgogne-Franche-Comté met la métrologie en mode licence à Vesoul

licence metrologie vsoul
Douze apprentis composent la première promotion de la formation dispensée au lycée Edouard-Belin de Vesoul. © CNAM BFC


Le CNAM Bourgogne-Franche-Comté (Centre national des arts et métiers) étoffe la carte de ses nouvelles formations dans la région. Après l’éco-conception en plasturgie dans le Pays de Montbéliard, il a ouvert, début octobre, une licence métrologie en alternance, au lycée Edouard-Belin de Vesoul (Haute-Saône), en association avec cet établissement et le Greta CFA Haute-Saône & Nord Franche-Comté. La première promotion comprend 12 apprentis diplômés bac + 2 qui obtiendront au bout d’un an de cursus le titre de technicien métrologue. La formation s’inscrit dans le redéploiement d’une offre locale à Vesoul sous l’impulsion du CNAM. L'organisme y a ouvert une licence gestionnaire de paie à la rentrée 2021, développe des formations à distance et a installé une antenne en centre-ville, au début de cette année. M.Noyer

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