Le mosellan Replace lève 4 millions d’€ pour recycler les plastiques multicomposants. À Ornans (Doubs), Alstom fabriquera les moteurs du TGV M jusqu’en 2032. GRTgaz prépare 100 kilomètres de canalisations hydrogène en Alsace. L’ingénieriste rémois Pingat emploie des pêcheurs à la ligne. L'association 60 000 rebonds s’implante en Bourgogne-Franche-Comté.

 

• Le mosellan Replace lève 4 millions d’€ pour recycler les plastiques multicomposants

La société innovante Replace à Woippy (Moselle) vient de boucler sa première levée de fonds, une opération de 4 millions d’€ destinée à développer la valorisation des déchets plastiques multicomposants, des résidus jusqu’à présent non recyclables. Les montants ont été apportés par le fonds régional ILP Group, les business angels lorrains de Yeast et le partenaire industriel Aisa Automation Industrielle. Les cofondateurs de l’entreprise en 2019, Christian Horn et Laurent Villemin, ont mis en service en début d’année une ligne de production à Sainte-Menehould (Marne). Celle-ci est capable de produire 1.000 tonnes par an de tuteurs à destination du vignoble champenois à partir d’un mélange de chutes de production de tubes de dentifrice, de purges de granulateurs à plastiques, de déchets automobiles et de coiffes de bouteilles de Champagne. L'innovation placée sous le sceau de l’économie circulaire a été accompagné par The Pool, l’incubateur de start-up de la Région Grand Est basé à Metz. Replace (3 personnes) est également labellisée par la fondation Solar Impulse de l’explorateur Bertrand Piccard. P. Bohlinger

 

PVFmars

 

• À Ornans, Alstom fabriquera les moteurs du TGV M jusqu’en 2032

tgv
 © Alstom


Présenté comme le « TGV du futur », le TGV M a été mis en rame jeudi 9 septembre sur le site Alstom de La Rochelle, dans l'objectif de circuler sur le réseau national à partir de 2024.
Outre Belfort, l'appareil productif de Franche-Comté du constructeur ferroviaire est concerné à Ornans (Doubs) par cette commande de la SNCF de 115 rames (dont 15 en version internationale), parmi 10 des 16 sites Alstom dans l’hexagone. Dans l'usine de moteurs de la vallée de la Loue, la production a démarré fin 2020 sur une nouvelle ligne qui, selon Alstom, assure « la sécurité des opérateurs et l’ergonomie des postes de travail, ainsi que l’efficacité industrielle et la simplification des montages. » D’ici à 2032, 920 moteurs de TGV M – soit huit par train – seront fabriqués sur le site employant près de 300 salariés. E. Prompt 

 

parcmulhousesalonbe

 

• GRTgaz prépare 100 kilomètres de canalisations hydrogène en Alsace

GRTgaz, le gestionnaire du réseau de transport de gaz en France, avance dans la définition de son projet de liaison hydrogène en Alsace, le long du Rhin, qu'il a dénommé Rhine Hydrogen Network (RHYn). Il prévoit de le déployer sur 100 kilomètres, depuis l’aéroport EuroAirport de Bâle-Mulhouse jusqu’à la zone industrielle de Marckolsheim (Bas-Rhin), à partir de 60 kilomètres existants de canalisations gaz à convertir et de 40 autres à construire. L'investissement est évalué, de façon encore large à ce stade à « quelques dizaines de millions d'€ ». La première phase doit desservir en priorité la plateforme chimique de Chalampé (Haut-Rhin), aujourd’hui plus gros consommateur industriel de gaz naturel de France et l’un des plus importants aussi en hydrogène, et de prolonger vers l’agglomération de Mulhouse et le secteur de Fessenheim et de la nouvelle zone EcoRhéna de reconversion post-nucléaire. « Les études de faisabilité démarrent cet automne avant les études techniques, dans l'objectif d'engager les travaux en 2026 pour une mise en service de cette tranche initiale en 2028 », précise Jana Kavicka, responsable développement hydrogène chez GRTgaz. Le réseau souhaite se prolonger en Allemagne et Suisse frontalières, de l'autre côté du Rhin. M.Noyer

 

ui-investissement-062021

 

• L’ingénieriste rémois Pingat emploie des pêcheurs à la ligne

pingat
Manon Auvray, responsable communication, et Christophe Godard, directeur du pôle industrie, agroalimentaire et environnement, exposants au dernier salon Business Industrie Dijon. © Traces Écrites


L’image peut faire sourire, mais offre un fond de vérité. L’entreprise rémoise d’ingénierie d’Arnaud Pingat, qui exposait au salon Business Industrie Dijon les 7 et 8 septembre derniers, réalise une partie de son activité pour le secteur de l’environnement. « Nous faisons par exemple des travaux sur l’impact d’une centrale nucléaire sur la faune et la flore aquatiques et avons des techniciens qui effectuent des prélèvements dans ce milieu », explique Christophe Godard, responsable de l’activité industrielle. Avec 13 implantations en France, dont cinq dans l’Est, Pingat (160 salariés, 22 millions d’€ d’activité) livre aussi clé en main des usines et possède une division spécialisée dans le bâtiment et les infrastructures. « Nos atouts principaux tiennent à notre expérience de 75 ans et au fait que nous intégrons toutes les compétences nécessaires, même dans les process », précise Christophe Godard. D.Hugue

 

bpbfc

 

• Pour aider les entrepreneurs à se relancer, 60 000 rebonds s’implante en Bourgogne-Franche-Comté

sophie gauthey
Sophie Gauthey est la responsable régionale de l’association 60 000 rebonds en Bourgogne-Franche-Comté. © DR


Chaque année en France, 60.000 entreprises déposent le bilan.
En 2012, pour aider ces dirigeants à se relancer vers un nouveau projet professionnel (salarial ou entrepreneurial), Philippe Rambaud, ancien directeur général chez Danone, a fondé l'association 60.000 rebonds, en référence à cette statistique. Elle propose aux entrepreneurs placés en liquidation judiciaire ou en cessation d’activité d’être accompagnés, pendant deux ans au maximum, par un coach professionnel et un parrain ou une marraine, chef d’entreprise ou cadre dirigeant. Après s'être implanté dans le Grand Est en 2015, 60 000 rebonds a ouvert cette année une antenne régionale en Bourgogne-Franche-Comté, installée à Dijon, et pilotée par Sophie Gauthey. L’association cherche en particulier à développer son activité en Saône-et-Loire et dans le Doubs. Elle lance donc un appel aux entrepreneurs de ces territoires qui auraient besoin d’un accompagnement ainsi qu’aux potentiels parrains et marraines qui pourraient rejoindre l’équipe de bénévoles. E. Prompt

Commentez !

Combien font "7 plus 7" ?