Le stade de la Meinau à Strasbourg lance ses travaux au montant fortement revu à la hausse. Le chiffre d’affaires de Savoye dépasse les 200 millions d’€. Les Grands Chais de France en croissance externe en Allemagne depuis l’Alsace. Une médaille d’or pour l’Esirem bourguignonne au concours national de la robotique industrielle. La biotech alsacienne Cellprothera lève 4,4 millions d’€.

 
• Le stade de la Meinau à Strasbourg lance ses travaux d'un montant fortement revu à la hausse

La rénovation en profondeur du stade de la Meinau de Strasbourg (Bas-Rhin) va débuter en juin, ont annoncé le Racing Club et les collectivités ce 2 mai. La facture des travaux est revue fortement à la hausse : 160 millions d’€ HT pour les trois ans de chantier sans interruption des matchs, alors que l’estimation initiale portait sur 100 millions d’€ et avait fait l'objet d’une première réévaluation à quelque 110 millions d’€ l’automne dernier. En cause : l’inflation des coûts de construction. Le projet lui-même, en effet, ne varie pas dans son périmètre : augmentation de la capacité de 26.000 à 32.000 places, doublement de la « fan zone » qui sera en mesure de rassembler 6.000 spectateurs, restructuration des quatre tribunes pour créer une enceinte moderne mais conservant son âme de stade « à l’anglaise » avec des supporters très proches de la pelouse. Pour financer le surcoût, « l’ensemble des collectivités partenaires ont accepté de contribuer de sorte que la clé de répartition du financement ne change pas », souligne Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, maître d’ouvrage et principale contributrice avec 76 millions d’€ soit 47 % du total, devant la région Grand Est (37,5 millions d'€), la Ville de Strasbourg et la Collectivité européenne d’Alsace (18,8 millions d’€ chacun). A cette liste s’ajoute une contribution du Racing, à hauteur de 9 millions d’€. « Chacun a fait des efforts, le club le fait aussi pour cette avancée majeure dans son projet de développement des prochaines années », a commenté le président du Racing, l’ancien international Marc Keller. M. Noyer
 
 
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• Le chiffre d’affaires de Savoye dépasse les 200 millions d’€

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Le groupe de solutions pour la logistique et la supply chain embarque ses logiciels sur des cobots autonomes.  © Savoye

Le groupe bourguignon de solutions logistiques Savoye a dépassé la barre des 200 millions d’€ à l’occasion de son exercice 2022. Celui-ci se clôt à 202 millions d'€, en hausse de 6 % par rapport à 2021, même s’il n’atteint pas tout à fait les prévisions initiales. Le groupe présidé par Rémy Jeannin « relève les résultats particulièrement remarquables de ventes de nouveaux projets de préparation automatisée (la gamme X-PTS) qui portent une grande partie de la croissance en Europe et aux Etats-Unis. » Le prestataire espère poursuivre sa croissance cette année, malgré la « tension sur les approvisionnements et l’impact des hausses de prix » toujours tenaces. Il a réalisé un peu plus de 100 recrutements l’an dernier, de sorte à porter ses effectifs à un millier de salariés. Il poursuit la construction du nouveau siège de Dijon dans la zone de Beauregard de 22.000 m2 incluant l’usine actuellement située à Ladoix-Serrigny près de Beaune. M.Noyer
 

 

Les Grands Chais de France en croissance externe en Allemagne depuis l’Alsace 

Basés à Petersbach (Bas-Rhin), les Grands Chais de France ont concrétisé, la semaine dernière, la reprise de ZGM (Zimmermann-Graeff & Müller), l’un des principaux négociants-vinifiacteurs d’Allemagne, basé à Zell en Rhénanie-Palatinat. Le discret groupe alsacien l’a confirmé dans un communiqué à la presse spécialisée allemande, affirmant voir dans cette opération « une étape importante dans le développement » de l’entreprise et l’ « extension des activités en Allemagne.» Les Grands Chais de France revendiquent le titre de « première maison de production et de négoce de vins en Europe », avec un chiffre d’affaires d’1,2 milliard d’€ en 2021 et un effectif de quelque 3.200 salariés. M. Noyer 
 
 

• Une médaille d’or pour l’Esirem bourguignonne au concours national de la robotique industrielle

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Trois étudiants de l'école d'ingénieurs de recherche en matériaux, du département robotique au Creusot (Saône-et-Loire) ont manipulé avec brio les machines du Japonais Fanuc. © Esirem

Pour sa première participation, l'Esirem ne s'est pas ratée au concours national de robotique industrielle organisé il y a quelques semaines par l’entreprise japonaise Fanuc leader du domaine (810.000 robots installés dans le monde). Les trois étudiants qui représentaient l'école d'ingénieurs  de recherche en matériaux établie à Dijon, Thomas Beuchot, Valentin Boyer et Mattias Rodriguez-Lassagne, en 4ème année au département robotique au Creusot (Saône-et-Loire), ont remporté la médaille d'or à l'issue des différentes épreuves d'évaluation sur la manipulation des robots. Le trio d'étudiants, sont repartis en plus avec une machine Fanuc, dotation exceptionnelle à l’occasion des 10 ans du concours. Le matériel qui coûte une dizaine de milliers d'€ « sera utilisé par l'école pour aider et former les prochains étudiants », explique David Fofi, le directeur du département de robotique qui salue la victoire de l'équipe comme « un coup de projecteur énorme pour l’école. » Le prix a d'ores et déjà généré des retombées positives. Un des étudiants a été sélectionné pour représenter la Bourgogne-France-Comté aux WorldSkills France, tandis que le groupement de recherche en robotique (CNRS) a proposé à l’Esirem d’organiser les prochaines journées nationales de l’enseignement en robotique, en juin 2024. S. Dolidze
 
 
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• La biotech alsacienne Cellprothera lève 4,4 millions d’€ 

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Automate de production de greffons de cellules-souches, spécialité de la biotech alsacienne. © Studio Chlorophylle / Serge Nied

L’entreprise de biotech Cellprothera à Mulhouse (Haut-Rhin) vient de boucler une levée de fonds de 4,4 millions d’€ destinée à poursuivre ses développements dans la régénération cellulaire, sa spécialité. Elle a mis au point une thérapie présentée comme unique au monde qui régénère les tissus du cœur endommagés par un infarctus, grâce à l’implantation de cellules souches. Située au stade des essais, elle compte mener une première étude clinique sur l’Homme cette année. L'an dernier, Cellprothera a obtenu la certification Iso 13485 sur les dispositifs médicaux, attestant de la conformité de ses équipements de production, ainsi que le certificat de conformité aux bonnes pratiques de fabrication (GMP, Good Manufacturing Practices) de l’industrie pharmaceutique. M. Noyer  

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