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La suite de notre édition du mardi 2 septembre.
Recrutements en cours pour l'implantation de Josef Rettenmaier & Söhne (JRS) en Côte-d'Or. Medef Côte-d'Or : réactions aux propos d'amour de Manuel Walls. Un répit pour Cauval Industries, le leader français de la literie. Le financement de la ligne ferroviaire Belfort-Delle est bouclé. La fonderie Castmetal FWF investit 5,3 millions d’€ dans le Pays de Montbéliard. Olivier Tricon, nouveau président de la CGPME Bourgogne.
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- Josef Rettenmaier & Söhne (JRS) implante un site de production de granulés de bois sur l'écopôle de La Roche-en-Brenil (Côte-d'Or) où est déjà installée la scierie Fruytier.
L'embauche d'une trentaine d'employés a démarré cet été. Lundi 15 septembre, puis jeudi 25 septembre, le Pôle Emploi de Montbard (ape.21051@pole-emploi.fr) organise à la Roche-en-Brenil (Côte-d'Or), deux journées d’information collective, pour le recrutement d’électromécaniciens, de techniciens de maintenance, de laborantins et de caristes, ainsi que d'un responsable logistique et d'un contrôleur de gestion. Les candidats retenus suivront une formation de Constructeur d’Installations et de Machines Automatisées (CIMA).
Pour postuler, un seul contact : Pôle emploi de Montbard, Espace Colisée, Passage Georges Brassens , 21500 Montbard, ou ape.21051@pole-emploi.fr Envoyer sa candidature sous la référence : « recrutement JRS ».L'investissement de 25 millions d'€, le 1er de JRS en France, comprend des installations de valorisation des déchets produits par les scieries dans un rayon de 100 km : écorces, sciures et plaquettes. Ils seront transformés en granulés de bois, produits pour l’hygiène animale (litières pour les chats principalement), copeaux de fumage alimentaire (saucisses, poissons,...) ou farine de bois comme complément alimentaire pour animaux.
Accompagnée par l'agence Bourgogne Développement et la communauté de communes de Saulieu, l'implantation sera effective au 2ème trimestre 2015.
JRS (environ 200 millions d'€ de chiffre d'affaires, 2000 salariés) est une société familiale allemande spécialisée dans la fabrication de produits à base de fibres naturelles qui possède 30 sites de production dans le monde.
- Fin août, le Premier ministre Manuel Walls a fait une déclaration d’amour aux entreprises lors de l’université d’été du Medef national à Jouy-en-Josas (Yvelines).
Qu’en pensent les chefs d’entreprises bourguignons réunis à la 4ème université d’été du Medef Côte-d’Or, organisée le 2 septembre dernier à l’ESC Dijon sous la présidence de Pierre-Antoine Kern ? Quelques témoignages.
• Roland de la Brosse, président de Plasto Technologies (60 millions d’€ de chiffre d’affaires, 500 personnes), spécialiste des solutions adhésives.
« Ce message est positif car il raccorde l’entreprise à l’entrepreneur. Il faut toutefois aller au-delà et faire évoluer les mentalités en considérant qu’une entreprise ne se résume pas à son dirigeant. C’est une vraie communauté humaine avec ses salariés, ses clients, ses fournisseurs.
Une entreprise est un lieu de vie où se construisent des projets partagés pour dégager une richesse qui profite à tous. Aussi, qu’on ne stigmatise plus les patrons pour tel ou tel petit avantage consenti et au final largement redistribué.
Il faudrait toutefois que Manuels Walls ne soit pas seul à dire cela et qu’il y ait une dynamique plus forte à la tête de l’Etat, un vrai chef quoi ».
• Thierry Cancé, dirigeant de l’entreprise de bâtiment Scandola (1,1 million d’€ de chiffre d’affaires, 16 salariés) et président de la FFB Côte-d’Or.
« Enfin ! Mais ce ne doit être qu’une étape dans l’énorme chantier à entreprendre pour changer l’image des chefs d’entreprise.
Non, nous ne sommes pas que des faiseurs de fric pour notre propre compte. Un seul exemple : la moyenne de rémunération des dirigeants de PME qui emploient entre 15 et 80 personnes ne dépasse pas 3 200 € net par mois.
Maintenant, j’attends que les actes rejoignent cette déclaration pour rendre la parole publique crédible. Et notamment en matière de construction de logements annoncée à 500 000 unités par an.
Si cela se concrétise, vous verrez les résultats en termes d’emploi, car au-delà du bâtiment, c’est une très large filière qui en bénéficiera : des concepteurs aux industriels fournisseurs d’équipements et de matériaux ».
• Didier Contrepoids, gérant de STI Genlis (2,2 millions d’€ de chiffre d’affaires, 30 salariés), sous-traitance électrique et assemblage mécanique, par ailleurs président de l’UIMM Côte-d’Or.
« Cette déclaration me touche au cœur car je la crois sincère et elle donne de l’espoir. J’aime cet homme qui a de l’autorité et est le seul au parti socialiste à avoir une conviction forte en matière d’économie.
Il est différent d’un Arnaud Montebourg qui, s’il a mouillé la chemise, était brouillon et roulait au final pour sa propre chapelle.
Aussi, laissons lui sa chance de reconstruire une France plus industrielle. Si j’avais une suggestion à lui faire, ce serait d’engager une concertation sur les seuils sociaux afin de les assouplir pour permettre, j’en suis convaincu, la création d'un nombre très important d'emplois pérennes ».
- Cauval Industries, le leader français de la literie, obtient un répit.
Présent dans l’Aube, où il emploie environ 400 personnes à Bar-sur-Aube, le groupe Cauval a signé un accord en août avec l’Etat qui lui permet de poursuivre son activité et de maintenir ses effectifs.
Le leader français de la literie (Dunlopillo, Simmons, Treca, Pirelli) a obtenu un échelonnement de ses dettes fiscales et sociales auprès du ministère des Finances. Les employés aubois du groupe avaient perçu leurs salaires de juillet partiellement et avec retard.
Le site de Bar-sur-Aube est constitué de quatre établissements : Cipal (literie), Latfoam (banquettes, clics-clacs, BZ), Diva France (canapés, fauteuils) et Logibar (logistique).
La commune et la communauté de communes avaient racheté une partie des machines en 2013 par le biais d’un crédit-bail pour assurer la pérennité des postes. Le groupe, dont le siège social est en Seine-et-Marne, emploie 2 000 personnes en France.

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- Le financement de la ligne ferroviaire Belfort-Delle est bouclé.
Les 110 millions d’€ nécessaire à la remise en service de l'ancienne ligne ferroviaire entre la Suisse et la ville de Belfort sont apportés par la Région Franche-Comté (43,8 millions d'€ dont 10,15 avancés à l’Etat et remboursés par le prochain contrat de plan Etat-Région), la Confédération suisse (24,7 millions), l’État français (23 millions), le conseil général du Territoire de Belfort (5,5 millions), Réseau Ferré de France (4 millions), la République et Canton du Jura (3,2 millions), l’Union européenne (3,1 millions), la Communauté d’Agglomération Belfortaine (2,5 millions) et la communauté de communes Sud Territoire (0,5 millions).
Ce projet connexe au TVG Rhin-Rhône consiste à rénover l'ancienne ligne de 22 km, supprimer 9 passages à niveaux et créer 6 haltes à Danjoutin, Meroux, Morvillars, Grandvillars et Joncherey dans un premier temps, puis à Sévenans ultérieurement. La gare TGV sera accessible en 10 mn depuis la gare de Belfort et en 15 mn depuis la frontière suisse.
L'enquête publique aura lieu début de l'année prochaine et les travaux démarreront à l'automne 2015 pour une mise en service en décembre 2017.

- La fonderie Castmetal FWF investit 5,3 millions d’€.
La filiale du groupe SAFE, spécialisée dans les composants en acier moulés, étoffe son site comtois de Sainte-Suzanne (Doubs) pour lancer une nouvelle production.
Cette fonderie d’acier moulé lance une production d’essieux, en complément de sellettes d’attelage de semi-remorques et de pièces de plus gros volume pour les engins de travaux publics.
L'investissement concerne la création d’un parc à ferraille fermé et insonorisé, l’acquisition d’un four électrique (2,5 millions d’€), l’augmentation des capacités de stockage et de refroidissement, ainsi que l’achat d’une nouvelle cellule robotisée.
En réflexion depuis 4 ans, cette nouvelle fabrication résulte du fort positionnement de l'entreprise (21,3 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2012, 904 000 € de résultat net, 110 salariés) sur le marché nord-américain, où la parité euro - dollar lui est défavorable.
Selon un rapport d’aide à l’immobilier de Pays de Montbéliard Agglomération qui alloue une subvention de 50 000 €, ce développement devrait générer sur 4 ans le recrutement à temps plein d’une petite trentaine de personnes.

- Olivier Tricon, président de la CGPME Bourgogne.
Le président de la CGPME Yonne, viticulteur à Chablis, entend continuer le travail mené depuis 15 ans par Patrice Tapie, son prédécesseur. Secrétaire général de la CGPME Côte d’Or, Didier Proriol est également nommé secrétaire général Bourgogne.
Le nouveau conseil d'administration est ainsi formé : 4 vice-Présidents section commerce : Benoît Willot, président CGPME Côte-d'Or, section industrie : Gilles Penet, président Saône-et-Loire, section services : Jean-Luc Bourgeot, président Nièvre, section artisanat : Bruno Dumont, président section artisanat CGPME Côte-d'Or, trésorier : Hubert Guérin (Nièvre), secrétaire : Philippe Serrano (Yonne).