ECO)BREF. Mille et Une Saveurs triple sa surface. Lebronze Alloys reprend la forge Manoir Industries. Alstom Power et General Electric ne font désormais plus qu’une. La brasserie Belenium fête son premier anniversaire. Une intersyndicale chez PSA Sochaux contre les projets d’externalisation. 160 jeunes font leur rentrée au CFA Automobile de Mâcon. Le Nivernais Eurosit décroche l’ISO 26000 au niveau 4/4. Des députés bourguignons se mobilisent pour l’œnotourisme et la viticulture. Anne Chaineaux devient responsable du pôle LCL Banque Privée Bourgogne Franche-Comté.
- Mille et Une Saveurs triple sa surface.

L’explosion du chiffre d'affaires de ce traiteur de Crèches-sur-Saône, près de Mâcon (Saône-et-Loire) le conduit à tripler la surface de son laboratoire à 600 m2. La construction doit être achevée pour la fin du mois d’octobre, sur la zone d’activités Grand Sud de Mâcon.
L’investissement de 980 000 € est conséquent pour cette entreprise de 10 salariés qui a multiplié son chiffre d'affaires par six depuis sa création en 2008 par Régis Favre et Stéphane Meissimily, deux artisans formés aux métiers de pâtissier, cuisinier et traiteur.
Mille et Une Saveurs (1,8 million d’€ de chiffre d'affaires) travaille principalement pour les entreprises dans les régions Bourgogne et Rhône-Alpes.
- Lebronze Alloys reprend la forge Manoir Industries.
Reprise cet été par Lebronze Alloys en association avec d’anciens cadres et salariés, Manoir Industries à Custines (Meurthe-et-Moselle) est actuellement en cours de redémarrage pour une reprise de l’activité d'ici la fin septembre 2015.
Cette société qui employait 190 personnes dans le bassin de Pompey, deviendra un des établissements de la société Forges de Trie-Château (Oise), filiale spécialisée dans la forge et l’usinage de pièces en acier, aluminium et alliages cuivreux.
Lebronze Alloys envisage de reprendre 45 salariés de Manoir Industries – ex filiale du chinois Yantai Taihai – en arrêt depuis le 6 juin 2015. « L’élargissement de la gamme de production et la mise en place de multiples chemins de fabrication croisés entre les sites du groupe permettra aussi de développer des synergies industrielles et de proposer un service global aux nombreux clients communs », indique le groupe dans un communiqué.
- Alstom Power et General Electric ne font désormais plus qu’une.

Plusieurs réactions dans le Grand Est, à la validation par la commission européenne du rachat, pour 8,5 milliards d’€, par General Electric (GE) de la branche énergie d'Alstom, sous condition de la cession d’un certain nombre d’actifs à l’italien Ansaldo dans les turbines à gaz de grande puissance.
Si la direction des deux entreprises qui sont le moteur économique de Belfort avec 4 000 salariés, fait valoir la complémentarité des activités d’Alstom Power (turbines à vapeur) et de GE (turbines à gaz) dans le contexte d’un développement des turbines à cycle combiné (qui associe les deux technologies), les salariés en attente de cette décision depuis un an, doutent de la promesse de GE de créer un millier d’emplois en France en 3 ans.
Cette solution était la seule « viable », a réagi Alain Ogor auprès de l’AFP, mais le délégué CFDT d’Alstom Power à Belfort, se demande comment le nouveau groupe peut à la fois créer des emplois et chercher des synergies. « Pour moi, c’est un grand mystère ».
Selon M. Ogor, l’opération devrait aussi permettre de gonfler le carnet de commandes d’Alstom Belfort, car General Electric prévoit de lui confier la fabrication d’alternateurs pour alimenter ses propres turbines à gaz.
Chez General Electric Belfort, on doute aussi des emplois promis. « Dans ce genre de fusion, 1 + 1 ne fait jamais plus de 2, et fait souvent moins de 2 », commente Dominique Jeannenot, délégué central CFE-CGC d’Alstom Power System et salarié à Belfort. Le site, après une période florissante, a supprimé 140 emplois il y a 2 ans et reste sous la menace d’autres réductions, a-t-il rappelé à l’AFP.
Du côté des élus, c’est la « moins pire des options en termes d'emplois, à condition que certaines garanties et que ces droits soient respectés », explique Nathalie Griesbeck, députée européenne de la circonscription Grand Est. Pour Damien Meslot, député-maire de Belfort, c’est « une très bonne nouvelle, synonyme d’avenir pour Belfort », rappelant qu’il espère la concrétisation de l’implantation du siège européen de l’activité énergie thermique de GE.
- La brasserie Belenium fête son premier anniversaire.

« 50 brassins, 6 000 kg de malt, 100 kg de houblon, plus de 20 000 étiquettes collées à la main et 15 000 capsules elles aussi posées à la main, 80 clients fidèles… », les trois cofondateurs de la brasserie Belenium fêtent le premier anniversaire de leur entreprise avec enthousiasme.
« La réponse des Bourguignons a été fantastique, particuliers, cavistes et restaurateurs », expliquent t-ils dans un communiqué alors qu’ils ne vendent principalement dans leur ville d’origine. Ils s’emploient maintenant à travailler sur l’export et élargir leur zone géographique régionale.
- Une intersyndicale chez PSA Sochaux contre les projets d’externalisation.
L’ensemble des syndicats du site PSA de Sochaux s’est réuni en une intersyndicale - fait rare dans l’usine du Doubs, la dernière initiative significative de ce genre remontant à 2011 -, contre les projets d’externalisation de plusieurs activités, qui entraîneront le transfert de salariés vers des prestataires du constructeur automobile.
Annoncé le 15 juillet dernier en réunion de comité central d’entreprise (CCE) à Paris, ce transfert doit concerner 360 salariés de PSA en France dans des activités d’études et d’essais - dont 145 à Sochaux -, notamment chez Segula Matra Technologies.
La nouvelle intersyndicale a confié à l’AFP, sa crainte de la « perte des acquis sociaux » et critique « un transfert imposé ». Elle déposera « dans les prochaines semaines » un recours devant le tribunal de grande instance de Montbéliard (Doubs) pour non-respect des conditions de transfert prévues par le code du travail.
Un autre projet d’externalisation, vers la société Gefco, concerne les activités d’entretien des véhicules neufs, mais un moratoire a été obtenu jusqu’à fin 2016 au moins. 480 salariés, dont 160 à Sochaux, seront mis à disposition de Gefco, mais ils resteront employés de PSA.
- 160 jeunes font leur rentrée au CFA Automobile de Mâcon.
A partir de ce lundi 14 septembre et sur plusieurs jours, 160 jeunes apprendront leur futur métier au CFA Automobile de Mâcon. L’effectif total du CFA atteint 440 apprentis et aux examens 2015, son taux de réussite s’élevait à 92,18 %.
L’établissement géré par la CCI de Saône-et-Loire, propose des formations en apprentissage du CAP au BTS pour préparer aux métiers de la maintenance des véhicules et matériels, de la carrosserie réparation et de la distribution magasinage.
- Le Nivernais Eurosit décroche l’ISO 26000 au niveau 4/4.

Le fabricant de mobilier de bureau, implanté à Nevers (Nièvre), obtient après évaluation de l’Afnor l’ISO 26000, portant sur la responsabilité sociétale des entreprises, au niveau le plus élevé : 4/4. L’entreprise, qui réalise 28 millions d’€ de chiffre d’affaires (850 500 € de résultat net) et emploie plus de 130 personnes, soigne particulièrement les trois grands objectifs de cette norme.
En matière économique, elle a par exemple réalisé le premier siège certifié Origine France Garantie (OFG). Au niveau environnemental, Eurosit a réduit de 5% ses émissions de gaz carbone et généralise les produits éco-conçus.
Sur le volet social, elle redistribue une part importante des bénéfices à ses salariés, embauche de préférence localement, favorise l’insertion de personnes en situation de précarité et de handicap et sous-traite certaines opérations à la maison d’arrêt et à des ateliers protégés.
- Des députés bourguignons se mobilisent pour l’œnotourisme et la viticulture.
En cette période de vendanges, les députés Les Républicains Guillaume Larrivé (Yonne) et Alain Suguenot (Côte-d’Or) viennent de déposer une proposition de loi largement cosignée par les députés Républicains et UDI de Bourgogne et de Franche-Comté.
Le texte reprend un amendement qui avait été adopté lors de l’examen du projet de loi pour la croissance et l’activité (dite Macron) visant à clarifier la définition de la publicité pour les produits viticoles, mais qui a été ensuite censuré par le Conseil constitutionnel pour un motif de procédure et non de fond.
Il s’agit de préciser que : « ne sont pas considérés comme une publicité ou une propagande, les contenus, images, représentations, descriptions, commentaires ou références relatifs à une région de production, à une toponymie, à une référence ou à une indication géographique, à un terroir, à un itinéraire, à une zone de production, au savoir-faire, à l’histoire ou au patrimoine culturel, gastronomique ou paysager liés à une boisson alcoolique disposant d’une identification de la qualité ou de l’origine ou protégée ».
Nomination
- Anne Chaineaux devient responsable du pôle LCL Banque Privée Bourgogne Franche-Comté.
Diplômé de l’ESC Rouen et titulaire d’un DESS de gestion de patrimoine (Université Lyon 3), cette femme de 42 ans qui a intégré LCL en 1999 en qualité de conseillère clientèle privée succède à Alban Roche.
LCL Banque Privée accompagne cette clientèle dite « haut de gamme », répondant à certains critères d’éligibilité : assujettissement à l’ISF, plus de 300 000 € d’avoirs financiers ou 250 000 euros de revenus annuels.