ECO)BREF. Une nouvelle usine pour l'Alsacien T.I.R Technologies. Le constructeur métallique mosellan Sécofab repris, mais avec 105 suppressions d'emplois. TCP accélère dans la logistique. Le Medef Territoires Franc-Comtois s’inquiète du prélèvement à la source de l’impôt. Le Grand Hôtel La Cloche entièrement refait de la cave au grenier. L’UNSA perce aux élections dans les TPE en Bourgogne-Franche-Comté. Front commun pour l'innovation entre le Pôle Véhicule du Futur et les Caisses d'Épargne de Bourgogne - Franche-Comté et d'Alsace. Soutien public massif à Alstom Belfort.

 

 - T.I.R Technologies construit une nouvelle usine pour 2,5 millions d’€.

 

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L'extension en construction portera la surface de production et stockage à 17.000 m2.


Le fabricant de pergolas basé à Kilstett (Bas-Rhin) construit une nouvelle usine dédiée aux pergolas à lame et aux tissus techniques qui les recouvrent, simples toiles ou à lames orientables. Cet outil de production de 4.200 m2 sera fortement robotisé afin d’augmenter la capacité actuelle. La surface productive passera ainsi à 17.000 m2 avec 200 salariés.
Le marché de la protection solaire et des fermetures de bâtiments a le vent en poupe et T.I.R Technologies souhaite se positionner de plus en plus sur le haut de gamme. L’investissement de 2,5 millions d’€ devrait être opérationnel à partir d’avril 2017. C.P.

 

- La reprise du constructeur métallique mosellan Sécofab s’accompagne de 105 suppressions d’emplois. 

 

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Les ateliers du constructeur métallique Sécofab en Moselle.© Sotralentz.

 

Le tribunal de commerce de Strasbourg a validé le 6 février le plan de cession de Sécofab implanté à Sarralbe (Moselle). Seul repreneur en lice, la société FB2M, portée par quatre anciens salariés de l’entreprise, s’est engagée à maintenir 37 emplois sur les 142 salariés du site.

Le 26 janvier dernier, le tribunal avait placé ce spécialiste de la construction métallique en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité. Sa reprise par FB2M constitue l’ultime épilogue du feuilleton du démantèlement du groupe alsacien Sotralentz engagé il y a six mois.

« On ne peut pas se réjouir d’un tel résultat dans la mesure où 105 salariés restent sur le carreau », déplore Frédéric Schlesser, délégué CFDT et secrétaire du comité d’entreprise de Sécofab. Signataire in extremis d’un accord d’entreprise dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi, l’intersyndicale CFE-CGC-CFDT a notamment négocié une priorité à l’embauche sur 24 mois pour les salariés licenciés, ainsi que la participation à un comité de suivi avec le repreneur.

Ces deux derniers mois, le tribunal de commerce de Strasbourg a organisé la cession de trois autres filiales du groupe Sotralentz basé à Drulingen (Bas-Rhin), en redressement judiciaire depuis septembre 2016 : le 24 janvier, le tribunal avait validé la reprise de Sotralentz Métal Industrie par CMO-Obernai et le 9 décembre, il avait entériné la cession de deux autres filiales du groupe : Sotralentz Construction et Sotralentz Packaging. Au total : quelque 503 emplois ont été préservés sur 684. P.B.

 

 Ecole des vins

 

- TCP réalise une croissance externe dans la Marne.

La société familiale de transport et logistique TCP vient d’inaugurer un nouvel entrepôt de 12.000 m² sur le Parc du Grand Troyes, à Saint-André-les-Vergers (Aube). Mathieu Tschupp et Anne-Sophie Duparcq, fils et fille du fondateur anticipent la saturation de ses 26.000 m2 d’entrepôts dédiés au stockage et à la préparation de commandes, dont 15.000 à Sens (Yonne).
Egalement entreprise de messagerie de proximité, TCP (chiffre d’affaires de 24 millions d’€, 220 personnes salariés) vient par ailleurs d’acquérir l’entreprise Rosier SO.TRA.RO à Sézanne (Marne) qui porte son parc de camions à 115 véhicules. C.P.

 

- Le Medef Territoires Franc-Comtois s’inquiète du prélèvement à la source de l’impôt.

Suite à la visite, lundi dernier 6 février à Lons-le-Saunier (Jura), de Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé des budgets et des comptes publics, pour mettre en place un service facturier entre la ville de Lons, l’agglomération et l’Etat, le Medef Territoires Franc-Comtois fait savoir qu’il a reçu un refus d’échanger avec le représentant de l’Etat qui mettra en oeuvre le prélèvement de l’impôt à la source.

Faire un Tour de France du prélèvement à la source sans les entreprises est un non sens, selon le Medef Territoires Franc-Comtois qui aurait aimé s’entretenir avec le secrétaire d’Etat de ces « nouvelles contraintes et obligations coûteuses pour les employeurs ».
Le Medef milite pour la mensualisation de l’impôt sur le revenu et son calcul sur les salaires de l’année en cours, écrit Jean-Luc Piton, le président franc-comtois dans un communiqué. C.P.

 

- La Cloche refaite de la cave au grenier va accueillir Traces Ecrites.

 

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Le Grand Hôtel La Cloche, seul cinq étoiles de Dijon, vient d'achever une complète rénovation avec ses trois caveaux. Éclairage artistique des murs, salons de réception meublés et transformables en salle à manger privée. Le lieu inspire la paix et la sérénité. Mais, invite aussi à faire la fête.

C’est ce que proposeront les éditeurs et les journalistes de Traces Ecrites News le 11 mai prochain pour le lancement de leur magazine annuel « Les 60, 2017 ». Cette publication dresse sur papier glacé le portrait de 60 entreprises de Bourgogne Franche-Comté et du Grand Est qui ont fait l’actualité sur notre site, en ce qu’elles illustrent l’esprit d’entreprendre, l’audace, l’humanisme, la solidarité, la conquête du grand large ou encore l’innovation.

Pareils engagements méritent bien que l’on se pose quelques heures dans un écrin propice à l’échange, à la convivialité, à l’empathie et à la gourmandise. Le tout dans une ambiance musicalisée par le talent des trois musiciens du trio Jazz by Three. D.H.


- Percée de l’UNSA aux élections dans les TPE en Bourgogne-Franche-Comté.


L’UNSA se félicite de son résultat Bourgogne - Franche-Comté aux élections dans les TPE qui ont eu lieu en ce début d’année. L’Union nationale des syndicats autonomes double son score par rapport aux précédentes élections en 2012, avec 15,04 % des voix (7,58% en 2012), passant en 3ème position, avec quelques dizaines de voix de moins que la CFDT (15,19%).
La CGT maintient sa première place avec 23,37%, mais elle accuse une baisse de 4,4 %, tout comme la CFDT. Les autres syndicats ont obtenu : FO, 11,78% (en baisse de plus de 3%) - CFTC, 6,85% (+ 0,89%) - Solidaires 3,17% (moins 1,29%) - CFE-CGC, 3,13% (+ 1,50%) -
Une nouvelle fois, ces élections n’ont pas motivé les salariés des petites entreprises. La participation chute à 8,81 % contre 12,17 en 2012. Les Bourguignons et Francs-comtois se sont toutefois un peu plus mobilisés qu’ailleurs : la moyenne nationale est de 7,3% des salariés. C.P.

 

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 - Les Caisses d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et d’Alsace appuient les projets innovants du Pôle Véhicule du Futur.  

 

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De gauche à droite : Christine Meyer-Forrler, membre du directoire de la Caisse d'Épargne d'Alsace, Denis Rezé, président du PVF et Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire de la Caisse d'Épargne de Bourgogne - Franche-Comté.

 

Les deux banques mutualistes et le Pôle Véhicule du Futur (PVF), dédié à l’automobile et aux mobilités du futur, ont signé le 2 février au Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux, un partenariat portant sur l’innovation, la compétitivité et, corollaire obligé, les fonds propres. Les Caisses d’Épargne souhaitent faire bénéficier les adhérents du PVF de leurs expertises et solutions de financement spécifiques.

L’une est commune et s’appelle NéoBusiness. Il s’agit d’une offre complète, adaptée aux start-up et entreprises innovantes à chaque stade de leur développement avec l’accompagnement de chargés d’affaires spécialisés. La seconde, baptisée BDR IT, est propre à la caisse bourguignonne et franc-comtoise et alimente les fonds propres des start-up. D.H.

 

- Soutien public massif à Alstom Belfort.

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Voie d'accès au bâtiment de maintenance des trains. © Alstom.

 

L’Etat, le conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, le département du Territoire de Belfort, le Grand Belfort et SNCF Réseau se mobilisent pour améliorer la voie d’essais 51 sur le site d’Alstom à Belfort. L’investissement atteint 850.000 € pour améliorer la voie ferrée qui relie le site industriel et le réseau national.
Destinée aux essais techniques à 60 km/h des locomotives et des TGV, cette voie sera électrifiée sur 850 mètres à compter de mai 2019 grâce à la construction d’un nouveau Poste d’Aiguillage Informatisé. Il est également prévu d’installer un système électrique en quatre tensions sur la voie 55 afin de réaliser les essais de captage de courant lors de la maintenance des TGV. Les travaux débuteront à l’été 2017 pour se terminer fin 2017.
SNCF Réseau réalise par ailleurs, toujours pour le site industriel, un deuxième quai à la halte des Trois Chênes (qui dessert le site) où transitent chaque jour 150 vouageurs, salariés d’Alstom ou des autres entreprises du parc d’activités Techn’hom. Une facture de 500.000 €. C.P.

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