ECO)BREF. Apidis s'offre un nouveau site à Dijon pour plus de 9 millions d'€. Lancement d'un nouveau parc d’activités près de Nancy. Un nouveau acteur de formations en polissage et horlogerie à Besançon. Inventiva entre en bourse. Les anciens salariés de Développement 25 mobilisent l'opinion. 81 postes supprimés chez Seb Selongey. Le club de basket de Strasbourg lance un projet de 34 millions d’€. Un pôle métropolitain Troyes, Sens et Chaumont en projet. OnlineFormapro inaugure une fabrique du numérique à Dijon.


- Le producteur de miel Apidis investit 9 millions d’€ dans un nouveau site à Dijon. 

 

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© Atelier Correia.

 

L’entreprise agroalimentaire, qui revendique la première place des producteurs français de miel avec un cheptel de 4.500 ruches, dont 1.000 en bio, et de très nombreux apiculteurs sous contrat, lance la construction de son nouveau site à Dijon. Il sera uniquement dédié au stockage et au conditionnement pour un investissement un peu supérieur à 9 millions d’€.

L’implantation historique datant de 1890 freinait en partie le développement, aussi Apidis a-t-elle acquis, fin 2016, un terrain de 2,75 ha pour 823.000 € sur le Marché de l'Agro, zone située à l'entrée de Cap Nord à Dijon, entièrement dédiée à l'agroalimentaire et commercialisée par l’agence Dijon Développement. « Sans notre intervention rapide, nous risquions de la voir partir », indique François-André Allaert, le président de l’agence.

abeilleA l’été 2018, la future unité de stockage et de conditionnement entrera en fonctionnement. Son architecture, signée par l'Atelier Correia de Saulieu (Côte-d’Or), intègre autour de maisons en bois du Morvan, un parcours de visite et de petits espaces muséographiques. « Nous accueillerons beaucoup d’enfants car enseigner les abeilles, c’est enseigner la vie, l’écologie, la préservation de la planète », souligne Thomas Decombard, le directeur général d’Apidis.

Ce nouvel outil de 6.500 m2 triple la surface de stockage et permettra à Apidis de passer d’une production de 1.800 tonnes annuelles à 4.500 tonnes. En 2021, un nouveau projet, encore confidentiel, favorisera la création d’une vingtaine de postes. Pour l’heure, l’entreprise qui commercialise une trentaine de variétés de miel d’une seule fleur et d’un seul pays, se bat contre un décret qui autorise des importations à bas coût avec des mélanges sans aucune traçabilité.

Plus connu dans l’Est sous la marque Les Ruchers de Bourgogne, le producteur de miel et d’une gamme de produits dérivés : pastilles, nonnettes, pain d’épices, bonbons..., emploie 49 salariés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 16,27 millions d’€, dont 15% à l’export, dégageant un résultat net de 710.100 €. Il connaît par ailleurs une croissance annuelle de 5%.  

 

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- Lancement du parc d’activités Brabois Forestière près de Nancy.

 

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Un tas de bois comme 1ère pierre. De g. à dr.: Hervé Tillard, maire de Chavigny ; Jean-Paul Vinchelin, maire de Neuves-Maisons ; Laurent Trogrlic, Vice-Président au Conseil Départemental 54 ; Dominique Potier, président du Pays Terres de Lorraine ; Filipe Pinho, président de la communauté de communes Moselle et Madon et Jérôme Barrier, DG de la SEBL.


La communauté de communes de Moselle et Madon, dans le bassin d’emploi de Nancy, a posé le 3 février la première pierre - ou plus exactement le premier stère de bois - du parc d’activités Brabois Forestière à Chavigny (Meurthe-et-Moselle). Un clin d’oeil au cahier des charges de la ZAC qui, compte tenu de sa situation limitrophe à la forêt de Haye, préconise des bâtiments éco-conçus, avec une forte présence du bois.
Confié à la société d’équipement du bassin lorrain (SEBL) par une concession d’aménagement, une première tranche de 78.000 m2 sera en travaux en mars 2017. Les premiers terrains viabilisés seront disponibles à la fin de l’année.
Situé à la sortie de l’A38, et à proximité du technopôle de Nancy Brabois et de l’Université de Lorraine, le parc qui s’étendra à terme sur 15,6 hectares, est voué à accueillir uniquement des activités tertiaires ou liées à l’innovation. L’investissement s’élève à 10,4 millions d’€ HT. C.P.

 

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- P2R Formations ouvre à Besançon pour préparer aux métiers du polissage et de l’horlogerie.

 

Arnaud Rollier, formateur en horlogerie, David Ronsin, formateur en polissage et Benjamin Perruche, chargé de clientèle, viennent d’inaugurer leur bébé, P2R Formations, au 34 rue de la Corvée, à Besançon, dans le centre d’affaires Le Cadran du quartier Palente, « ancien fief de l’horlogerie bisontine », disent-ils.
Passionnés par leurs métiers et ayant constaté un temps d’attente trop long pour accéder aux formations en horlogerie de l’Afpa, ainsi qu’une carence en polissage, ils avaient lancé cette idée il y a deux ans.
La formation se fera sous forme de modules, en cours de validation dans différents organismes, avec pour objectif, en horlogerie, de présenter le CAP au lycée Edgar Faure de Morteau dès l’année prochaine.
Les formations en polissage peuvent être suivies sur place ou en entreprise, sur poste de travail. Le nouveau centre de formation peut accueillir 12 stagiaires en horlogerie et 6 en polissage, et des contacts sont en cours avec des entreprises locales. contact@p2rformations.fr M.C.


- Inventiva entre en bourse.

 

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Inventiva développe des traitements contre les maladies fibrotiques. © Traces Ecrites.

 

La société biopharmaceutique Inventiva, dans l’agglomération de Dijon, lève 48,3 millions d’€ sur le marché Euronext de Paris. Des investisseurs comme la Française Financière Arbevel, et les Américains BVF Partners et Perceptive Advisors ont d’ores et déjà engagé 35 millions d’€ de souscriptions.
L’introduction en bourse doit permettre à l’entreprise née de la reprise en 2012 des laboratoires Abbott, de développer ses plateformes technologiques et ses médicaments pour le traitement des maladies fibrotiques, et à accroître sa notoriété.
Iventiva réalise un chiffre d’affaires de 4,1 millions d’€ et emploie une centaine de personnes à Daix, près de Dijon. C.P.

 

- Les anciens salariés se Développement 25 mobilisent l’opinion.


Ce mercredi 8 février (*), le Collectif de Développement 25 organise « la commémoration de l'anniversaire de la naissance de l’agence de développement économique du département du Doubs », née il y a 29 ans et disparue en fin d’année dernière, suite à la réforme territoriale (Loi NOTRe) qui confie aux seules régions et agglomération, la compétence de développement économique.
Mobilisés à cause des conditions de leur licenciement (aucune indemnité perçue à ce jour, solde de tout compte non établi, préavis non payés) par leur employeur, le conseil départemental du Doubs, les anciens salariés souhaitent mobiliser l’opinion, les chefs d’entreprise ainsi que les élus locaux. C.P.
(*) A partir de 11h45 au 7, avenue de la Gare d'Eau, Hôtel du Département, à Besançon.

 

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- Seb supprime 81 postes dans son usine historique de Selongey, au profit du siège social, près de Lyon.


Seb, numéro un mondial du petit électroménager, supprime 81 postes de son unité historique de Selongey (Côte-d’Or) où a été inventée la cocotte-minute, et les transfère au siège social d’Ecully, près de Lyon, voué à devenir « un centre mondial de l’innovation ».
Un comité central d’entreprise, le 14 février, discutera du plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) qui n’affecte pas la production d’autocuiseurs. Mais le départ des équipes de recherche et de marketing cuisson électrique et autocuiseur, contractant les effectifs à moins de 400 salariés, inquiète les syndicats.

« Seb grossit mondialement et nous réduit en Bourgogne pour faire à Ecully un véritable mammouth sur ce qui est appelé le campus », indique Franck Backes, secrétaire général de la CGT pour les sites de Selongey et Is-sur-Tille. Sur cet autre site de Côte-d’Or, proche de Selongey, près de 250 personnes fabriquent principalement l’Actifry, l’un des produits phare de Seb. D.H.

 

- Le club de basket de Strasbourg lance un projet de 34 millions d’€.

 

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© Samuel Nogha, architecte.


Le club de basket de Strasbourg, la SIG Strasbourg, augmente sa jauge d’accueil du public, de 6.150 à 8.007 places dans un premier temps, puis à 10.100 précisément.
Situé dans le quartier d'affaires du Wacken, près du Parlement européen, la future Arena développée par extension de la salle actuelle, comprendra également une nouvelle salle d’entraînement et, pour rentabiliser l’affaire, 4.000 m2 de surfaces commerciales (restaurants, bars, boutiques de sport, salle de fitness) ainsi qu’une tour de bureaux de 8.000 à 13.000 m².
L’investissement de la première tranche qui pourrait commencer durant l'été 2018, s’élève à 30 millions d’€ H.T. et, 34 millions au total. La livraison est annoncée pour septembre 2020.
« Le club ne fera pas appel à des fonds publics hors la garantie d’emprunt partielle des collectivités locales », se félicite Martial Bellon, président de la SIG Strasbourg SASP.
Cette assurance dépend toutefois d’une modification législative autorisant les collectivités locales à apporter leur garantie sur les emprunts dédiés à la rénovation ou à la construction d’enceintes sportives par les clubs eux-mêmes : un projet de loi est examiné en seconde lecture au Sénat le 15 février 2017. C.P.

 

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- Un pôle métropolitain Troyes, Sens et Chaumont en projet.

 

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Elles sont distantes de Troyes d’une centaine de kilomètres tout au plus : Sens, dans l’Yonne, et Chaumont, en Haute-Marne, pourraient constituer avec la capitale de l’Aube, un pôle métropolitain. C’est le souhait du sénateur-maire de Troyes, François Baroin, qui se donne pour objectif le 1er janvier 2018, pour créer un syndicat mixte et en définir les compétences.
Initiés par la réforme territoriale de décembre 2010, les pôles métropolitains regroupent des intercommunalités à fiscalité propre sur des projets de coopération comme le développement universitaire et la promotion économique.

Dans le Grand Est, il existe déjà deux pôles métropolitains : Le Sillon Lorrain et le Pôle Strasbourg-Mulhouse, et un troisième, en création, le G10 autour de Reims jusqu’à Charleville-Mézières, Epernay et Sedan.

Troyes, Sens et Chaumont qui comptent à elles trois, 350.000 à 400.000 habitants, ont en commun d’être éloignées des centres de décision des nouvelles régions : l’Aube et de la Haute-Marne sont loin de Strasbourg et de Metz dans la région Grand Est, et Sens, de Dijon et Besançon, pour la région Bourgogne-Franche-Comté. C.P.

 

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- OnlineFormapro inaugure une fabrique du numérique à Dijon.


Après Besançon, Chalon-sur-Saône et Vesoul, l’organisme de formation spécialisé dans les contenus e-learning, OnlineFormapro ouvre Access Code School, une Fabrique du numérique, à Dijon, au 31 rue Elsa Triolet.

Les Fabriques du numérique sont des écoles alternatives du numérique, labellisées par le gouvernement, qui s’adressent en priorité aux personnes sans qualification ou sans diplôme, à la recherche d'un emploi ou en reconversion professionnelle.
Recrutés avec pour seule condition, une forte motivation à travailler dans les métiers du numérique, douze apprenants de 18 et 53 ans constituent la première promotion. C.P.

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