ECO)BREF. Le plasturgiste MediaGroup se développe par croissance externe. La Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté prend le contrôle de la Semaad à Dijon. Netalis à Besançon promet la fibre entreprise la moins chère de France. Le centre de marques Neinver de Roppenheim en croissance. Reprise du fabricant de matelas Cauval sans gros dégâts sur l’emploi. La Moselle hérite des moteurs de la future gamme de voitures électriques de PSA. MecateamCluster® vraiment sur ses rails.
- Le plasturgiste MediaGroup se développe par croissance externe.

Fabricant de pièces thermoplastiques, Mediagroup rapatrie sur son site de Fontaines, près de Chalon-sur-Saône, l’activité plastique d’une entreprise (dont le nom n’a pas été précisé en raison de la cession en cours) implantée près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Spécialisée dans le polystyrène expansé, elle souhaite se recentrer sur son coeur de métier.
L’intégration de l’activité et de son portefeuille de clients pour 1,5 million d’€ permet au plasturgiste (chiffre d’affaires de 2,3 millions d’€, 15 salariés) de diversifier ses débouchés, principalement des produits de consommation courante. Il réalise notamment les carters et cache guidon pour les vélos en libre service Decaux.
Avec l'aide de la communauté d'agglomération du Grand Chalon, la PME va recruter 10 personnes en CDI. Ces postes sont à pouvoir dès le 1er septembre : un agent de maintenance, 3 monteurs régleurs, un préparateur de commande et 5 opérateurs d’atelier.
MediaGroup réalise aussi des produits propres : des tuiles en plastique dotées d’un système de résistance au vent et des tuiles photovoltaïques.
- La Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté prend le contrôle de la société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Semaad).
La Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté rachète les parts des collectivités locales et établissements publics qui possédaient 78% du capital de la société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Semaad) pour 7,2 millions d’€.
La ville de Dijon était le premier actionnaire avec 69,70% du capital, avec à ses côtés Le Grand Dijon, les villes de Talant et de Neuilly-lès-dijon ainsi que le bailleur social Dijon Habitat. Le 23 mai, le conseil municipal a validé la vente de ses actions sur la base de 316 € l’action, pour la somme de 5,3 millions.
La banque n’aura pas pour autant forcément la direction opérationnelle. Elle a toujours indiqué qu’elle prenait la main sur le dossier pour « fédérer d’autres investisseurs ».
Les collectivités locales de l’agglomération dijonnaise ont souhaité de séparer de la Sem car cette dernière subissait la concurrence de la société publique locale (SPL) qui leur permet de déléguer des opérations d’aménagement sans mise en concurrence. Ces dernières années, la Semaad s’était alors tournée vers l’immobilier d’entreprise.
- Netalis promet la fibre entreprise la moins chère de France

Opérateur de solutions numériques pour les entreprises et les collectivités, la start-up Netalis, créée en juin 2015 à Besançon, annonce l’offre fibre pour les entreprises « la moins chère de France ». GigaLink, c’est son nom, coûte 399 € par mois pour 1 gigabit à Besançon et son agglomération, et 699 € pour une partie de Paris intra-muros.
« Par rapport aux autres opérateurs, on inverse le problème », explique Nicolas Guillaume, son dirigeant fondateur. « On ouvre les tuyaux plein gaz, et une offre de services simplifiée permet ensuite de lisser les coûts. La bande passante massive doit devenir la norme. On parle de cloud computing dans les entreprises, encore faut-il pouvoir l’adopter avec une connectivité de qualité », prône ce membre actif de Silicon Comté dont la start-up emploiera bientôt 7 salariés.
L’offre « fibre » Netalis, qui propose aussi un service d’hébergement, s’adresse en priorité aux TPE, PME et collectivités. Sa cible pour GigaLink ? « Celles qui veulent des solutions agiles, et sans superflu ».
- Le centre de marques Neinver de Roppenheim en croissance
Quatre ans après son ouverture, le centre de marques du groupe espagnol Neinver à Roppenheim (Bas-Rhin) a dépassé la barre d’1,5 million de visiteurs qu’il s’était fixé comme premier palier de développement.
« Après un + 9 % en 2015, nous enregistrons une hausse de fréquentation de 14 % sur le premier trimestre 2016. A ce rythme, l’objectif de 2 millions de visiteurs paraît atteignable dans les trois à quatre ans, et le potentiel n’est pas épuisé », commente Christophe Girard, directeur du centre « Roppenheim The Style Outlets ». Le chiffre d’affaires, non communiqué, suit également des courbes ascendantes : + 12 % l’an dernier et + 17 % de janvier à mars 2016.
Implanté à la frontière franco-allemande, côté hexagonal, le centre recrute 40 % de ses visiteurs outre-Rhin. A cinq exceptions près, le site de 27 000 m2 fait le plein de ses 109 cellules, boutiques et restaurants, avec plus de deux-tiers de l’offre constituée par l’équipement de la personne.
- Reprise du fabricant de matelas Cauval sans gros dégâts sur l’emploi
Le tribunal de commerce de Meaux a estimé que le fonds d’investissement français Perceva était le meilleur repreneur pour le groupe Cauval, notamment sur le plan social et financier. 420 contrats de travail vont être repris à Bar-sur-Aube, où le numéro 1 français de la literie emploie 460 personnes et une centaine à Reichshoffen, dans le Bas-Rhin.
Dans un communiqué, Perceva précise que le nouvel ensemble pèse 290 millions d’€ et emploie 2.200 personnes, dont 1.445 en France dans sept usines et qu’il prévoit d’investir 70 millions d’€, dont 40 millions en fonds propres pour relancer l'activité.
Cauval est l’un des derniers fabricants français de matelas sous les marques Dunlopillo, Treca et Simmons. En proie à des difficultés financières depuis plusieurs années, il a accumulé 55 millions d’euros de dettes sociales.
- La Moselle hérite des moteurs électriques de la future gamme de voitures électriques de PSA.

L’usine de Trémery, près de Metz, est l’un des sites de PSA qui profite du lancement, par le constructeur français, d’une gamme de voitures hybrides rechargeables essence et électriques à partir de 2019. L’usine mosellane qui emploie 3500 personnes, sera l’une des usines européennes qui fera les moteurs électriques. Aujourd’hui, elle fabrique essentiellement des moteurs diesel.
D'ici à 2021, PSA prévoit de lancer quatre véhicules électriques et sept modèles hybrides. Le moteur 100 % électrique, d'abord sur les petits modèles, affichera 450 km d'autonomie.
- MecateamCluster® sur les rails.

Inaugurée hier 26 mai, l’ancienne plateforme de tri minier des Chavannes à Montceau laisse maintenant place au chantier d’implantation de la future plateforme de maintenance d’engins ferroviaires, réalisée par la grappe d’entreprises MecateamCluster®, à laquelle adhèrent de gros opérateurs ferroviaires, comme Colas Rail, Eiffage Rail, Eurovia et la SNCF.
Une première tranche du projet de 27 millions d’€ qui comprend notamment un centre de maintenance, des voies ferrées "école" et un centre de formation, devrait être opérationnelle dans un an.
La remise en état du site et des ponts ferroviaires sont signés par la communauté urbaine Le Creusot Montceau qui a investi 7 millions d’€, avec une aide du conseil régional et de l’Europe à hauteur de 3,4 millions.