ECO)BREF. L’équipementier automobile Voestalpine investit 20 millions d’€ à Fontaine, près de Belfort. Les vosgiens Garnier-Thiébaut et Salveco marient leurs talents dans une lessive. Avec le Premier ministre à Dijon, les finances des collectivités locales en question. Naissance de Robotics Valley en Bourgogne-Franche-Comté. Christien Grillet, nouvelle présidente du Crédit Agricole de Franche-Comté.

 

- L’équipementier automobile Voestalpine investit 20 millions d’€ à Fontaine, près de Belfort.

 

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La société d’économie mixte Tandem qui réunit les collectivités locales et des acteurs économiques du Territoire de Belfort est consultée pour réaliser l’extension de Voestalpine Automotive Conponents. © Tandem.


Le sous-traitant automobile Voestalpine Automotive Conponents prévoit une extension de 10.000 m² de son site de Fontaine, entre Belfort et Mulhouse, soit un doublement de la surface actuelle. Le plus grand bâtiment, de quelque 6.000 m², permettra à terme d'accueillir une nouvelle presse d'emboutissage à chaud de quelque 1.600 tonnes, qui réalisera des pièces de plus grande taille.
L'autre partie de l'extension accueillera la logistique et l'expédition, qui sont pour l'instant abrités dans un bâtiment annexe en face du site de production de Fontaine, spécialisé dans le découpage et l’emboutissage de pièces pour l’automobile.

Le bâtiment de logistique représente un investissement de l'ordre de 9 millions d’€. L'atelier de presse, un investissement de 11 millions d’€, à l'horizon 2022. A plus long terme, pour la mise en œuvre de la presse à chaud, un nouvel investissement de 15 millions est envisagé. Le plan stratégique à 5 ans doit être validé dans les prochains jours.

Une quarantaine de créations d'emplois est prévue dans un premier temps. Une soixantaine d'emplois « hautement qualifiés » pourrait suivre, avec la mise en place de la nouvelle presse d'emboutissage à chaud et de la ligne de production liée.

Voestalpine Fontaine approvisionne les sites de Mulhouse et de Sochaux de PSA, qui représente 70% de son chiffre d'affaires. Elle fournit également Bentley, Reydel et un éventail d'autres clients qui lui permettent de diversifier ses donneurs d’ordres. Le site de Fontaine réalise un chiffre d'affaires de 62 millions d’€ en 2017 et a produit environ 73 millions de pièces. P.-Y.R.

 

 

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- Les vosgiens Garnier-Thiébaut et Salveco marient leurs talents dans une lessive.

 

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Les deux PME lorraines lèveront le voile sur leur innovation le 10 avril à Gérardmer (Vosges). © Philippe Bohlinger.

 

Une lessive “Made in Vosges” respectueuse de l’environnement : ce produit est sorti de l’imagination du fabricant de linge de maison Garnier-Thiebaut et du spécialiste des nettoyants et désinfectants 100% naturels Salveco.

Les deux PME lorraines ont collaboré étroitement pour lancer cette innovation sur laquelle elles prévoient de lever officiellement le voile le 10 avril 2018 à Gérardmer (Vosges). Pour convaincre de l’efficacité de leur lessive, elles parient notamment sur leur habitude de travailler pour une clientèle de professionnels.
Salveco à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges) a développé son savoir-faire en commercialisant des produits d’entretien sans produits toxiques auprès de leaders du nettoyage comme Diversey et PLG. Créé en 1994 par Stéphan Auberger, docteur en chimie diplômé de l’Université de Lorraine, l’entreprise d’une trentaine de salariés (chiffre d’affaires de 4,6 millions d’€) s’est récemment diversifiée. Elle a lancé en 2017 une gamme de nettoyants et désinfectants à destination du grand public (Calinou, Hygios, Osanis) 100% d’origine naturelle, sans COV, sans allergènes.
Son partenaire industriel, Garnier-Thiebaut réalise 40% de son chiffre d’affaires de 40 millions d’€ auprès des professionnels de l’hôtellerie-restauration. Et chaque année, 4 à 5% sont consacrés à l’innovation. P.B.

 

 

LCR

 
- Le Premier ministre au colloque France urbaine à Dijon veut stabiliser les dotations de l'Etat aux collectivités locales contre un engagement à la maîtrise des dépenses.

 

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Le Premier ministre devant les 103 présidents des métropoles, communautés d'agglomération et communautés urbaines au Palais des Congrès de Dijon. © Traces Ecrites.

 

En visite le 5 avril à Dijon aux deuxièmes journées nationales de l’association France urbaine, le Premier ministre Edouard Philippe n'a pas bougé sa position d'un iota malgré l’opposition des élus des agglomérations de plus de 200.000 habitants, aux contrats financiers dont le premier exemplaire devrait être signé ces jours-ci par Nice Côte-d’Azur Métropole.

Il s’agit de contrats cadres qui limitent à 1,2% les dépenses de fonctionnement des métropoles, communautés d’agglomération et communautés urbaines. Perçues tel « un contrôle de l’Etat », comme l’a dit avec véhémence François Rebsamen, le président de Dijon Métropole, cette méthode certes « un peu directive » a reconnu le Premier ministre, fait suite à des baisses successives de la dotation globale de fonctionnement (DGF) de l’Etat qui, en 2018, a affirmé le Premier ministre, sera égale à celle de 2017.
La visite du Premier ministre et le lendemain, du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics Olivier Dussopt a été l’occasion pour les élus de redire leur soif d’autonomie financière, qu’ils voient s’amenuiser encore avec la suppression de la taxe d’habitation.

Le secrétaire d’état leur a exposé les différentes pistes du gouvernement pour remplacer cet impôt direct en 2021 : l’affectation aux communes de la part des départements de la taxe sur le foncier bâti – comment alors remplacer cette ressource des départements ? – et/ou le partage avec les Régions de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), une fraction d’impôt national (IRPP, TVA, voire CSG) et la création d’une contribution résidentielle pour les occupants, locataires et propriétaires. C.P.

 

 

sipoagenda

 

 

- Naissance de Robotics Valley en Bourgogne-Franche-Comté.

 

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Le CFAI 21-71 s'est doté d'une série de robots parmi les plus utlisés dans l'industrie pour former ses alternants à leur maniement et sensibiliser les PME à leur rôle dans le process industriel. © Traces Ecries.


L’UIMM de Bourgogne-Franche-Comté avait ouvert la voie en novembre 2016 avec son pôle d’excellence robotique à Dijon, un parc de machines dernier cri pour former les étudiants du CFAI 21-71 qui dispense une licence pro Robotique. Aux industriels maintenant de s’accaparer des fonctions de la robotique et de sa variante, la cobotique - le robot ne supprime pas l’opérateur mais l’assiste dans les tâches - , et de les intégrer à leur process.

Pour sensibiliser les PME, le cluster Robotics Valley vient de voir le jour en Bourgogne-Franche-Comté, piloté par Yannick Mahé, le directeur du pôle de formation de l'UIMM. Formation des salariés, aide aux investissements, projets collaboratifs, le cluster intègre aussi les accompagnateurs publics que sont le Conseil régional et l’Etat. C.P.

 

cdjura

 

Nomination

 

christinegrillet- Christine Grillet devient présidente du Crédit Agricole Franche-Comté.

 

Cette agricultrice, productrice de lait à fromage de comté et installée avec son mari à Bonlieu (Jura), n’est pas inconnue de l’établissement financier coopératif.

Présidente depuis trois ans de la caisse locale de la Région des Lacs - l’une des 45 de la Franche-Comté -, elle est administratrice de la caisse régionale depuis 2 ans. Elle succède à Jean-Louis Delorme.

Le monde de la finance lui est d’autant moins étranger qu’elle assure la vice-présidence de CERFRANCE Alliance Comtoise, un réseau associatif de conseil et d’expertise comptable pour es agriculteurs, l’artisanat, le commerce et les professions libérales. D.H.

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