Les pâtes alsaciennes Grand’Mère passent sous le giron d’Alpina Savoie. Gaussin poursuit son implantation en Saône-et-Loire dans l’ancienne usine Konecranes. Le transporteur Agility, du Koweït au Danemark. Un institut de la photonique sortira de terre sur le campus de CentraleSupélec à Metz.


• Les Pâtes Grand’Mère passent sous le giron d’Alpina Savoie


Sous la bannière du groupe Aster Développement, Alpina Savoie met la main sur le groupe alsacien Heimburger. Connue pour sa marque Pâtes Grand’Mère, l’entreprise familiale créée en 1933 à Marlenheim (Bas-Rhin), propose une large gamme de pâtes aux œufs frais, dont une gamme « IGP Pâtes d'Alsace ». Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 20 millions d’€ en 2021 et compte une centaine de salariés.
Alpina Savoie, implantée à Chambéry (Savoie), est connue notamment pour ses crozets, et sa gamme Bio de France. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 48 millions d’€ en 2021 avec environ 150 salariés. Cette alliance marque une étape importante dans la stratégie du groupe Aster Développement, spécialiste de l’épicerie salée, codétenu notamment par le groupe Galapagos (Famille Tacquard) et Crédit Mutuel Equity.
« Aster Développement poursuivra sa croissance grâce à ses assises régionales, en Alsace et en Savoie, et grâce aux équipes en place avec pour raison d’être : proposer aux consommateurs, en multicanal, des produits sains, savoureux, issus de cultures durables et transformés dans le respect de l’environnement », affirme Nicolas Guize, président d’Aster Développement.
De son côté, Philippe Heimburger, président directeur général de Heimburger cherchait un « partenaire à l’ADN proche, pour continuer à développer et à faire rayonner son savoir-faire. » J.Giorgi

 

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• Gaussin poursuit son implantation en Saône-et-Loire dans l’ancienne usine Konecranes

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Gaussin prend possession des 20.000 m2 restants de l’ancienne usine Konecranes à Saint-Vallier (Saône-et-Loire) qui s'étend au total sur 13,6 ha près de sa filiale Métalliance. © Gaussin


Le fabricant franc-comtois d’engins de manutention Gaussin, basé à Héricourt (Haute-Saône)  qui louait déjà depuis le milieu de 2021, 8.000 m2 de l’ancienne usine (fermée mars 2021) du fabricant de grues Konecranes à Saint-Vallier (Saône-et-Loire) pour le compte de sa filiale Métalliance, annonce son installation dans les 20.000 m2 restants. La Société d’Économie Mixte pour la Coopération Industrielle en Bourgogne (SEMCIB) l’avait rachetée pour y procéder à des travaux d’aménagement.
« Parfaitement équipés en moyens de levages, installations industrielles et terrains d’essai », ces grands halls sont destinés à la production de tracteurs portuaires et logistiques à traction électrique et hydrogène. Ils accueilleront 8 lignes  pouvant fabriquer 2.400 véhicules par an qui s’ajouteront aux deux  lignes  d'assemblage  actuelles pilotées par Métalliance. Dans l’immédiat, il permettra d’assurer des commandes totalisant 400 véhicules supplémentaires par an, précise le groupe dans un communiqué.
« L’acquisition de ce nouveau site est une excellente nouvelle qui traduit la montée en puissance et le changement de dimension de Gaussin », notamment pour satisfaire les besoins «  de grands acteurs du retail et du e-commerce en Europe et en Amérique du Nord pour nos véhicules ATM et APM », précise Christophe Gaussin, le Pdg du groupe coté sur Euronext Growth à Paris. Le chiffre d'affaires consolidé 2021 de 41,1 millions d’€ en 2021 a explosé de 99,1 % par rapport à 2020, notamment grâce à ses véhicules ATM®  et  APM® avec ou sans chauffeur. C.Perruchot


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Le transporteur Agility, du Koweït au Danemark

Changement de pavillon pour le logisticien Agility Services implanté dans le secteur haut-rhinois des Trois Frontières. Autrefois connu sous le nom de PwC Logistics, le groupe jusqu’alors de propriété koweïtienne a été racheté récemment par DSV, un danois poids lourd mondial de la logistique. Selon des suiveurs du dossier, les pourparlers qui avaient été engagés en 2019 se sont concrétisés deux ans plus tard, dans des conditions qui ont changé et ont fragilisé Agility, qui a fortement souffert des conséquences de la crise sanitaire et taillé dans ses effectifs.
La corbeille de mariage inclut l’agence de Blotzheim (Haut-Rhin) au pied de l’aéroport Bâle-Mulhouse, sa trentaine de collaborateurs et une plateforme de 26.000 m2 impactée par les conséquences du Covid-19 surgi quelques mois après son ouverture. M.Noyer

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• Un institut de la photonique sortira de terre sur le campus de CentraleSupélec à Metz

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Un institut de la photonique devrait sortir de terre sur le campus de CentraleSupélec à Metz. © CentraleSupélec


La création d’un Institut de la photonique sur le campus de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec à Metz (Moselle) a été officialisée le 6 avril dernier lors du congrès de la photonique SPIE photonics Europe à Strasbourg. Le projet accompagné par la Région Grand Est et l’Eurométropole de Metz est porté par le laboratoire LMOPS (Laboratoire matériaux optiques, photonique et systèmes), une unité de recherche qui associe CentraleSupélec et l’Université de Lorraine.
Il va se matérialiser par la construction de 3.000 m² de bâtiments représentant 12,5 millions € d’investissement, cofinancés dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2021-2027. « Le projet inclura plusieurs volets : recherche, innovation, formation, culture scientifique et technique. Il est porté par un consortium d’acteurs autour de CentraleSupélec, ce qui permettra de mutualiser de nombreuses missions », livre le directeur du laboratoire lorrain LMOPS, Marc Sciamanna.
Le consortium rassemble l’Université de Technologie de Troyes, l’Université de Lorraine, l’Université de Strasbourg, l’INSA Strasbourg, l’Université de Haute Alsace, les entreprises GDI Simulation et Green Tech Innovation. P. Bohlinger

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