L'alsacien Velcorex lance un jeans en lin 100% made in France. Le nancéien Juggle mobilise un million d’euros pour diffuser plus largement son logiciel. Le salon Vélo & Co se tient à Dijon du 16 au 18 septembre. Le laboratoire médico-légal mobile du lorrain Tracip part pour l’Ukraine. Les commerces de la Place des Halles se refont une beauté à Strasbourg. Guy Martin, nouveau directeur de la Banque de France de Haute-Saône.


• L'alsacien Velcorex lance un jeans en lin 100% made in France

Après l’installation en 2019 d’une ligne de filature de lin dans l’usine Emanuel Lang à Hirsingue (Haut-Rhin), le groupe de textile alsacien Velcorex (120 salariés et un chiffre d’affaires de 30 millions d'€) a engagé la fabrication de jeans en lin sous la marque Sème. Une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule a récolté près de 100. 000 € cet été, faisant exploser l’objectif fixé à 8.000 €. « Elle nous a permis de lancer la production », explique Agathe Schmitt, la fille de Pierre Schmitt le dirigeant du groupe, et fondatrice de la marque Sème. Environ 600 modèles ont été vendus à ce jour. Les premières livraisons seront assurées en décembre, les suivantes en avril. « Il s’agit du premier jeans 100% made in France, de la graine à la confection », assure Agathe Schmitt. Le lin est cultivé en Normandie, puis filé et tissé par Emanuel Lang, le tissu est ensuite ennobli chez Velcorex à Saint-Amarin (Haut-Rhin), la confection repart en Normandie et le lavage et les finitions sont réalisées dans la Sarthe. À partir d’octobre, la Sème proposera, en outre, un pantalon et une veste en velours, ainsi qu’une chemise. La marque sera distribuée uniquement sur Internet afin de supprimer les intermédiaires et ainsi ne pas faire grimper les prix. Pour l’été prochain, une collection à base de velours de lin est déjà sur les rails. J.Giorgi

jean en lin
Le jean en lin Sème, fabriqué par Velcorex, revendique une origine 100% française, de la graine à la confection. @ Velcorex

 

parcmulhouse

 

• Juggle à Nancy lève un million d’€ pour diffuser plus largement son logiciel

Juggle
Corentin Kerbiriou, fondateur de Juggle en 2018. © Philippe Bohlinger


La start-up Juggle fondée en 2018 et basée à Nancy a annoncé, au début de l’été, avoir bouclé une levée de fonds d’un million d’€ destinée à déployer son logiciel Method sur tout le territoire national.
 Cette solution a été développée à l’attention des professionnels de l’éducation spécialisée qui accompagnent des personnes atteintes de troubles du neurodéveloppement. Le fonds d’investissement nordiste Finovam Gestion a choisi de renouveler sa confiance à Juggle après une première participation il y a trois ans. D’autres investisseurs parient sur la jeune entreprise, parmi lesquels le réseau d’investisseurs lorrains Yeast, la région Grand Est à travers la participation du groupe ILP (Institut lorrain de participation), et l’Institut supérieur de rééducation psychomotrice (ISRP), une école de formation des psychomotriciens. Cet apport financier doit permettre de renforcer de l’équipe de 7 personnes dont deux doctorants, afin d’étendre l’utilisation de Method dans les structures médico-sociales en France. P.Bohlinger

 

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• Quand le vélo refait salon à Dijon du 16 au 18 septembre

salon du velo
Le salon Vélo & Co se déroule dans un contexte très favorable au développement de la « petite reine ». © Traces Ecrites

 
Phénomène de société avec une volonté politique très forte de favoriser les déplacements doux, le vélo revient au parc des expositions de Dijon cette fin de semaine. « Nous sommes les seuls, à pouvoir asseoir sur plusieurs années une manifestation de ce type en tant qu’association gestionnaire qui ne soit pas animée par l’appât du gain », décoche Jean Battault, président de Dijon Congrexpo. La pratique cyclo-sportive ou simplement la balade à deux roues a augmenté de 13% en 2022 et la France comptait 18.848 km de pistes aménagées l’an dernier, tandis que 800.000 cycles ont été produits en 2021, dont 350.000 à assistance électrique (*). C’est dans cette conjoncture très favorable à la « petite reine » que Dijon Congrexpo invite, pour la seconde année consécutive, au salon Vélo & Co. La manifestation sera ponctuée d’une bourse à l’occasion, de démonstrations mécaniques et de nombreuses conférences, avec notamment une initiation à savoir rouler à vélo, évitant ainsi de percuter des piétons sur le trottoir.

Pour en savoir plus, en précisant qu’un salon digital sur le même thème se déroulera jusqu’au 26 septembre : www.veloandcodijon.com D.Hugue 

(*) Quelques chiffres plus régionaux : la Bourgogne - Franche-Comté compte 1.350 km d’itinéraires de véloroutes balisés et le conseil départemental de Côte d'Or apporte 250 € d’aide pour toute acquisition à assistance électrique, bonifié de 100 € supplémentaire si le vélo est assemblé dans le département.

 

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• Le laboratoire médico-légal mobile du lorrain Tracip part pour l’Ukraine

tracip
Le Lab’ADN est capable d’analyser 200 prélèvements biologiques par jour. © Jonathan Sarago

 
Basée à Messein (Meurthe-et-Moselle), la société Tracip a participé au développement du laboratoire mobile d’analyse ADN fourni dernièrement à l’Ukraine. Destiné à l’identification des victimes dans le cadre de l’invasion russe, le Lab’ADN est capable d’analyser génétiquement jusqu’à 200 prélèvements biologiques par jour. La société lorraine de 22 salariés pour un chiffre d’affaires de 8,5 millions d’€ en 2021 l’a développé conjointement avec l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Il été fourni par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères à la Procurature générale d’Ukraine avec 15 palettes de réactifs et de consommables permettant de réaliser 10.000 analyses médico-légales. Créé en 1994, Tracip se définit comme le premier laboratoire français privé d’expertise judiciaire numérique. Il est entré en 2019 dans le giron du groupe parisien Deveryware (160 personnes, chiffres d’affaires de 41 millions d’€). P.Bohlinger 

 

PVFmars

 

• Les commerces de la Place des Halles se refont une beauté à Strasbourg

strasbourg place des halles
Le propriétaire du centre commercial de 41.000 m2, Lasalle Investment Management, l'a rénové pour 11 millions d'€. © Lasallle Investment Management


Le centre commercial Place des Halles de Strasbourg a inauguré la semaine dernière sa rénovation en profondeur. Son propriétaire et gestionnaire depuis 2018, Lasalle Investment Management, a investi 11 millions d'€ pour une transformation qui entend adapter le centre aux mutations et défis de son secteur, confronté à la concurrence du commerce en ligne. « Nous avons porté l’attention en particulier à développer une large offre de services au visiteur, comme une garderie gratuite ou un service « Second Life » de reprise de vêtements et nous avons ouvert nos surfaces de vente aux produits alimentaires en circuit court, par exemple », décrit Lionel Schneider, directeur du centre. Implantée à l’entrée de l’hyper-centre-ville de Strasbourg depuis 1979, la Place des Halles compte 120 boutiques (dont 111 occupées aujourd’hui) et 11 points de restauration pour un total de surfaces commerciales de 41 000 m2. Elle comptabilisait 11 millions de visiteurs par an avant la pandémie, un niveau avec lequel elle commence à renouer, selon sa direction : « Nous avons retrouvé en août une fréquentation égale à celle du même mois en 2019 et sommes même en légère croissance sur le début de septembre », annonce Lionel Schneider. M.Noyer 

 

Batifrancun

 

 Nomination

 

guy martin banque de france

 © Banque de France

• Guy Martin, nouveau directeur de la Banque de France de Haute-Saône

Guy Martin a été nommé directeur de la Banque de France de Haute-Saône en août. Il succède à Marie-Anne Rouquier, en poste à Vesoul depuis 2018. L’ancienne directrice a obtenu un détachement afin de rejoindre la fédération associative « Entreprendre pour apprendre » qui promeut les mini-entreprises et des projets entrepreneuriaux dans le cadre scolaire. D’origine jurassienne, Guy Martin, 48 ans, est « un pur produit du réseau Banque de France », comme il se qualifie lui-même. Il y a effectué toute sa carrière professionnelle après une formation d’expert-comptable. Il était auparavant directeur adjoint de la Banque de France du Jura à Lons-le-Saunier. En Haute-Saône, l’institution financière compte six agents. Fortement sollicitée dans sa mission de médiation du crédit pendant la crise sanitaire, elle doit désormais accompagner les acteurs économiques fragilisés par l’inflation : « une préoccupation majeure dans une période de forte incertitude », souligne le directeur départemental. E.Prompt

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