Le nouveau parc économique lancé à Vesoul. Le Parlement européen donne le nom de Simone-Veil à son extension à Strasbourg. Des panneaux photovoltaïques sur le toit de la tonnellerie de Mercurey. Territoires d’Industrie : Grand Besançon et haut-Doubs font alliance autour du luxe et de la précision. MyCbdApp à Strasbourg, une application pour informer et rassurer.
• Le nouveau parc économique lancé à Vesoul
Le Parc d’activités économiques Vesoul-Sud ouvre ses 26 hectares disponibles à l’implantation d’entreprises. Les sociétés d’économie mixte Sedia BFC et Action 70 lancent la commercialisation de cette nouvelle zone que la communauté d’agglomération a initiée sur le territoire d’Echenoz-la-Méline (Haute-Saône). « Les travaux de viabilisation s’achèvent en cette fin 2023 et début 2024 », indique Stéphanie Colombain, chargée de commercialisation chez Sedia.
Les parcelles cessibles, qui représentent les deux-tiers de la surface totale de 39 ha, sont conçues pour se diviser jusqu'à 30 à 40 ares, sachant que la disponibilité foncière fait du nouveau parc un candidat crédible à des implantations d’envergure, industrielles ou logistiques, non loin du centre mondial de pièces détachées de Stellantis. Le foncier peut être cédé jusqu’à 13 hectares d’un seul tenant. Ses aménageurs font valoir sa proximité des axes routiers et une certaine proximité avec la gare TGV Besançon-Franche-Comté. Cet espace comprendra également deux villages d’entreprises, l’un de 1.000 m2 pour la location de cellules, l’autre de 1.000 à 1.500 m2 en mode acquisition. M.Noyer
• MyCbdApp à Strasbourg, une application pour informer et rassurer
Créer une marketplace du CBD, tel est l’objectif que porte MyCbdApp, depuis Strasbourg (Bas-Rhin). La société porteuse du projet, constituée de 6 personnes dont les associés fondateurs Maxime Stoffelbach et Louis Pluvinage, a lancé cet automne cette application sous cette dénomination, après deux ans de gestation qu’elle compte désormais transformer en succès commercial. Son offre se propose de réunir l’information sur les différentes boutiques en France de vente du CBD (le cannabidiol, principe actif du chanvre) « en apportant transparence et fiabilité d’information, dans ce domaine où circulent de nombreux préjugés qu’il convient de lever : nous pourrons orienter les utilisateurs vers des adresses sérieuses », souligne Maxime Stoffelbach. La sélection se fonde sur des tests utilisateurs internes et une information générale sur le produit et sa réglementation est également accessible.
Pour financer son développement, MyCbdApp se tourne vers la Bourse, envisageant son introduction à court terme sur le marché Euronext Access, dans le but de lever environ 2 millions d’€, après les quelque 250.000 € de départ réunis par les apports des associés et un investisseur privé. « Le choix de la bourse, donc de l’épargne publiques, est aussi un moyen de crédibiliser la filière de CBD, afin qu’elle inspire pleinement confiance », commente Maxime Stoffelbach. M.Noyer
La tonnellerie de Mercurey en Saône-et-Loire a procédé à l’installation de 348 panneaux photovoltaïques sur le toit de son usine, représentant une puisssance de totale de 400 kilowattscrête (KWc). La direction de l'entreprise de 35 salariés a opté pour l’autoconsommation plutôt que la vente d’énergie après que sa facture énergétique a quadruplé entre 2022 et 2023. Chaque panneau est équipé de boîtiers qui transforment en courant alternatif le courant continu issu des panneaux solaires. Ce modèle équipé de micro-onduleurs a été suggéré par l’entreprise Enphase Energy pour limiter les risques d’incendie liés au stockage du bois dans la tonnellerie. Les travaux d'installation se sont élevés à 180.000 €. L’entreprise s’inscrit dans les objectifs du gouvernement qui consistent à doubler la production photovoltaïque annuelle. S.Dolidze
• Territoires d’Industrie : Grand Besançon et haut-Doubs font alliance autour du luxe et de la précision

de petites pièces. © Createmps
Changement de nom et de périmètre pour le nouveau « Territoire d’Industrie » fédérant les savoir-faire microtechniques du Doubs. Après le « haut-Doubs Horloger », qui a expérimenté la première version du programme de reconquête industrielle lancée en 2018, place à « Alliances Luxe & Précision Doubs ». Grand Besançon Métropole a en effet rejoint les cinq communautés de communes – Val de Morteau, Plateau du Russey, Pays de Maîche, Portes du haut-Doubs et Loue-Lison – engagées dans la première phase afin d’élaborer un projet collectif pour le « temps II 2023-2027 ». La communauté urbaine a ainsi profité d’un élargissement du dispositif gouvernemental. A l’origine concentré sur les villes moyennes et les territoires ruraux, il englobe désormais les grandes villes et les métropoles.
Le rapprochement est logique pour ces deux bassins économiques unis par une histoire horlogère commune. Par ailleurs, la capitale comtoise abrite les laboratoires de recherche et les établissements d’enseignement supérieur dont peuvent « profiter » les PME du haut-Doubs. Le projet « Alliances Luxe & Précision Doubs » sera piloté par un binôme industriel/élu formé par Nathalie Augé, patronne d’Augé Microtechnic Group à Thise, dans le Grand Besançon, et Cédric Bôle, président de la communauté de communes du Val de Morteau et maire de Morteau. E. Prompt
• Le Parlement européen donne le nom de Simone-Veil à son extension à Strasbourg
L’immeuble « Osmose » construit (par l'entreprise lorraine Demathieu Bard pour un montant de 27 millions d'€ à l’initiative de la Ville de Strasbourg juste à côté du siège du Parlement européen a été inauguré la semaine dernière, lors de la session de novembre des eurodéputés. L’événement marque la fin d’un long feuilleton jusqu’à ce que l’institution européenne consente à occuper les 15.000 m2 qui lui ont été spécifiquement dédiés depuis plusieurs années, afin d'y loger ses besoins supplémentaires de surfaces pour ses services et ainsi renforcer son ancrage strasbourgeois. Ceci dans le contexte où Bruxelles, qui se verrait bien prendre à Strasbourg le siège de l’institution qu'elle héberge la plupart du temps, a réalisé également une extension. Les votes ont été serrés mais finalement, le Parlement européen a accepté de louer - à défaut de l’acheter comme prévu initialement - le bâtiment strasbourgeois, auprès de l’Etat. Au nom qui lui a été attribué durant sa réalisation se substitue désormais celui d’une personnalité marquante : Simone Veil, qui fut entre autres présidente du Parlement européen de 1979 à 1982. M. Noyer
• Les commissaires aux comptes de la région Besançon-Dijon planchent sur leur attractivité
de la compagnie régionale de la profession. © CRCC Besançon-Dijon
La question de l’attractivité du métier s’est placée au centre de la dernière assemblée générale de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes- CRCC (*), active sur les sept départements (Côte-d’Or, Doubs, Jura, Haute-Marne, Haute-Saône, Saône-et-Loire et Territoire de Belfort) de ressort des cours d’appel de Besançon et Dijon. « Les nouvelles générations, au paradigme résolument différent de celui de leurs aînés, doivent être pris en compte dans les éléments de motivation, tant pour arriver à recruter, que pour conserver les jeunes talents dans les cabinets, ce qui implique une démarche de communication. Les grands enjeux sont d’être reconnus comme des tiers indépendants incontournables aux yeux du monde économique et de maintenir un niveau de compétence dans nos cabinets, tant pour nos missions régaliennes historiques que pour les nouvelles, de durabilité », relate Pierre-Alain Barthélémy, président de la CRCC. Douze nouveaux commissaires ayant prêté récemment serment ont été présentés, portant les effectifs régionaux à 285.
Au niveau de la formation, une étape pour l’attractivité a été franchie au niveau national avec la création de l’Ecole française de formation à l’audit, dont le parcours débouche sur un diplôme universitaire (DU) facilitant l’accès au cursus proprement dit de commissaire aux comptes. Présent à la rencontre – au même titre que Florence Peybernes la présidente de l’instance de régulation de la profession H3C - le président de la Compagnie nationale Yannick Ollivier a également fait le point sur la directive européenne « CSRD » qui impliquera de nouvelles missions de certification de données extra-financières. M.Noyer
(*) auditeurs légaux dont le rôle principal est la formulation de l’opinion sur la régularité et la sincérités des comptes