Tryba Energy lève 100 M€ auprès de la Caisse d’Epargne Grand Est Europe et de La Banque Postale. MS-Innov en route depuis Belfort vers la commercialisation de son cobot français. L’Ecole Vatel va arriver à Dijon. Le Dijonnais Laurent Isolation rejoint Saint-Gobain. La drosophile arrêtera d’envahir grâce aux chercheurs de Dijon.

• Tryba Energy lève 100 M€ auprès de la Caisse d’Epargne Grand Est Europe et de La Banque Postale

Spécialisée dans le développement, le financement et l'exploitation de centrales photovoltaïques en France et à l’international, Tryba Energy annonce avoir bouclé, fin 2022, un financement de 100 M€ octroyé par la Caisse d’Epargne Grand Est Europe et la Banque Postale. Ces apports bancaires vont permettre à Tryba Energy, division du groupe familial Atrya à Mertzwiller (Bas-Rhin), de déployer ses solutions sur de nouveaux marchés. L’entreprise s’oriente en effet dans la vente d’énergie verte de gré à gré sous la forme de CPPA (Corporate Power Purchase Agreement), ainsi que l’autoconsommation individuelle et collective. Ce nouveau déploiement vise à tirer parti des bouleversements sur le marché de l’énergie : les industriels, logisticiens, centres commerciaux et autres grands consommateurs d’électricité souhaitent produire et utiliser leur propre énergie verte et ainsi retrouver une certaine indépendance. Aujourd’hui, Tryba Energy gère la production d’électricité renouvelable de plus de 200 sites en France, Europe et Afrique et possède un volume de projets d’environ 250 MW en développement. J. Giorgi

 

ESC mulhouse

 

• MS-Innov en route depuis Belfort vers la commercialisation de son cobot français

msinnovation
Le robot collaboratif mis au point par MS-Innov peut pivoter sur lui-même et faire varier le nombe de ses bras. © MS-Innov


MS-Innov, qui est installée à Belfort au Techn’Hom, a franchi un pas important vers la mise sur le marché de « Morfose », son cobot innovant : le projet a obtenu le soutien du fonds Maugis (*) lors de sa dernière répartition de financements. « Cet apport nous permet de confirmer l’objectif de commercialiser cet été, et il accélère notre rythme de recrutement », commente Julien Morel, le dirigeant de MS-Innov. La PME a embauché 10 personnes depuis un an pour atteindre un effectif de 23 personnes, qu’elle compte étoffer encore d’une vingtaine de postes dans les deux ans. Ces augmentations font largement plus que compenser la diminution de huit postes qui a résulté l’an dernier de la vente de l’activité initiale de prestation de services en ingénierie, celle-ci ayant rejoint le groupe alsacien Link. MS-Innov est ainsi « repassée en mode start-up », selon son dirigeant, sans chiffre d’affaires immédiat ce qui requiert un financement par levée de fonds. Un tel montage est en cours pour 2 millions d’€, dans l’objectif, là aussi, de concrétiser cet été. Le cobot « Morfose » présente la particularité de sa modularité – possibilité de rajouter ou retirer des bras en fonction de l’environnement de travail – et de son agilité, en pouvant pivoter sur lui-même. MS-Innov le conçoit avec ses composants français, de sorte à le qualifier de « cobot 100 % tricolore. » M.Noyer 

(*) du nom de l'entrepreneur Guy Maugis qui le préside, fonds de 50 M€ apportés par General Electric en pénalités de son non-respect d’engagement de création d’emplois à l’occasion de sa reprise de la branche énergie d’Alstom, et dont le montant est dédié au financement des projets économiques dans le Nord Franche-Comté.

 

banque pop 2024

 

• L’Ecole Vatel va arriver à Dijon

vatel
Avant Dijon, Vatel va ouvrir un établissement de formation à Strasbourg (Bas-Rhin), à la rentrée 2025 dans le nouveau quartier Deux-Rives de la métropole alsacienne. © Clément Vergely Architectes


L’école hôtelière Vatel installera son prochain campus français dans l’agglomération dijonnaise, ont annoncé mardi soir le président de la métropole François Rebsamen et le maire de Quétigny Rémi Detang. L’établissement privé, qui forme notamment à des postes dans les grands hôtels de prestige, ouvrira à la rentrée 2026 ses locaux sur deux sites : principalement à Quétigny sur la friche de l’Ecole nationale d’ingénieurs des travaux agricoles (Enita) sur 6.700 m2 comprenant hôtel 4 étoiles et restaurant (50 couverts) d’application, et rue Sully à Dijon. Les surfaces totales du « campus Vatel » s’établissent à 15.500 m2 en ajoutant des programmes de logements pour l’hébergement des étudiants. Au total, il devrait former 450 élèves chaque année, jeunes à partir de 16 ans et personnes de moins de 40 ans en reconversion professionnelle. Le groupe Vatel compte déjà 55 campus. Il en ouvrira un autre dans deux ans à Strasbourg dans le nouveau quartier Deux-Rives. M. Noyer   

 

Liquidation de TrefilUnion, 65 salariés licenciés dans la Meuse et en Côte-d’Or

Le tribunal de commerce de Bar-le-Duc (Meuse) a prononcé, le 11 avril dernier, la liquidation judiciaire de la société TrefilUnion. Ce fabricant de produits métallurgiques tréfilés, fournisseur notamment du groupe Michelin, employait 65 personnes réparties entre son siège de Commercy dans la Meuse (37 salariés) et le site de Sainte-Colombe-sur-Seine en Côte-d'Or. Il avait été racheté il y a quatre ans par le groupe LiCap basé au Lichtenstein, également propriétaire de la société La Meusienne à Ancerville (Meuse). Placée en redressement judiciaire le 26 décembre 2022, TrefilUnion n’a pas suscité l’intérêt d’un repreneur. Cette forge centenaire a compté jusqu’à 1.500 salariés au plus fort de son activité. P. Bohlinger

 

• Le Dijonnais Laurent Isolation rejoint Saint-Gobain

Spécialiste de l’isolation et du calorifugeage des bâtiments, la société Laurent Isolation à Dijon (Côte-d’Or) est rachetée par SFIC, une entité du groupe Saint-Gobain faisant partie de la division Distribution Bâtiment France du géant des matériaux de construction. Gérée par Laurent Collin, la PME emploie 9 salariés et a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 2,4 millions d’€ dans les activités de découpe de matériaux isolants : laine de roche, polyuréthane, polystyrène extrudé, verre cellulaire, principalement pour l’isolation des tuyauteries ainsi que pour l’étanchéité ou la décoration des bâtiments. Elle est implantée depuis près de 40 ans et conservera ses effectifs comme son dirigeant. Saint-Gobain Distribution Bâtiment France inclut comme autres enseignes principales Point.P, PUM ou encore Dispano. M.Noyer 

 

dbi grande

 

• La drosophile arrêtera d’envahir grâce à Dijon

sayens
Les partenaires du projet réunis autour de Catherine Guillemin, présidente de la Satt Sayens (au premier rang à gauche) et, à ses côtés, Marion Canale, présidente de Cearitis. © Satt Sayens


Le Centre des sciences du goût et de l’alimentation (CSGA) de Dijon se trouve à l’origine d’une innovation qualifiée de « parade révolutionnaire pour protéger les vergers contre les ravageurs. » L’invention brevetée a démontré qu’une combinaison d’odeurs évite la reproduction de la drosophile (précisément sa variante drosophila suzukii venue d’Asie), connue comme la terreur des arbres fruitiers. Ce qui a permis le développement d’un anti-aphrodisiaque à l’efficacité garantie jouant le rôle de répulsif, baptisé DrosoMous. C’est celui-cu qui a été breveté et fait l’objet d’une « maturation » par la Satt (Société d’accélération de transfert technologique) Sayens basée à Dijon. Sayens vient d’organiser la concession d’une licence à une start-up de la région parisienne, Cearitis, qui teste depuis l’an dernier l’application concrète de la solution, en parvenant pour l’heure à des taux de protection de 70 à 90 %. Les différents partenaires travaillent à poursuivre les travaux pour améliorer encore la solution et permettre sa mise sur le marché. Le CSGA est une unité mixte de recherche entre le CNRS, l’INRAE, l’université de Bourgogne et l’Institut Agro Dijon. M. Noyer

Commentez !

Combien font "8 plus 3" ?