Avec l’E-3008, Sochaux devient le tremplin électrique de Peugeot. La forge de Stellantis Mulhouse se branche aussi sur l’électricité. Première rentrée pour l'école de production de Dijon. Wudo met l’entraide professionnelle sur appli mobile. Le salon BE 4.0 de Mulhouse gagne un point. BMG installe son coworking à Metz.


• Avec l’E-3008, Sochaux devient le tremplin électrique de Peugeot

Evénement ce mardi 12 septembre sur le site Stellantis de Sochaux (Doubs). Peugeot y a dévoilé le visage de la nouvelle version de son crossover 3008. Elle sera branchée : le modèle se déclinera en trois motorisations électriques et deux hybrides, avec un début de commercialisation en février 2024. La production en sera concentrée à Sochaux qui avait déjà confectionné le précédent 3008, véhicule à succès qui s’est vendu à un peu plus d’1,3 million d’exemplaires en sept ans. Comme le suggère la terminologie anglaise désormais chère à l’ex-PSA, ce « Next Level » Peugeot E-3008 signifie le franchissement d'un cap vers l’électrification de la gamme de Stellantis d’ici à 2030, par le fait qu’elle concerne un modèle de grande diffusion dans le segment moyen-haut de gamme, développé sur sa plateforme STLA Medium. Cette voiture dispose d'une autonomie annoncée de 525 à 700 km en fonction de ses versions. M.Noyer

 

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• La forge de Stellantis Mulhouse se branche aussi sur l’électricité 

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L'impressionnant atelier de forge fait partie du pôle métallurgique de l'usine Stellantis mulhousienne. © Stellantis


Du mouvement aussi dans l'usine voisine de Mulhouse (Haut-Rhin) du constructeur automobile. Un peu moins de deux mois après l’annonce de la conversion progressive de la fonderie à la fabrication de pièces pour véhicules électriques, Stellantis enclenche le même processus en faveur de la forge mulhousienne. Cet atelier produira les principaux composants « du réducteur du groupe motopropulseur d’une prochaine génération de véhicules électriques », détaille la direction du site de Mulhouse, à la suite de l’officialisation de la décision auprès du CSE (comité social et économique) le 31 août dernier. Les pièces concernées sont les pignons, arbres et couronnes de pont. Elles prendront le relais des composants de moteurs thermiques, au fur et à mesure de la déclinaison des véhicules électriques jusqu’à l’objectif de Stellantis de 100 % de ventes par ce mode de propulsion en 2030. La forge compose, avec la fonderie et l’outillage, le « pôle métallurgique » de Stellantis Mulhouse, travaillant pour les autres usines du constructeur et employant un millier de salariés sur les 4.500 permanents du site alsacien, assembleur par ailleurs des Peugeot 308, 408, 508 et DS 7. M. Noyer

 

 

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• Première rentrée pour l'école de production de Dijon

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Rémy Jeannin (à droite), président de l’UIMM 21 et PDG de Savoye, a inauguré, le 7 septembre, la nouvelle école de production de Dijon en compagnie de la promotion 2023, de leur maître professionnel Raphaël Sinssaine, d’élus et de représentants de l'industrie. © Marie Vollot


L'école de production de Dijon dédiée aux métiers de l’usinage a ouvert le 7 septembre. « Ce type d'initiative apporte un début de solution aux problématiques constantes de recrutement dans nos métiers », a souligné Vincent Stenger, président de l'association porteuse et par ailleurs dirigeant de l’entreprise Meirs de mécanique et usinage de précision à Fain-lès-Montbard (Côte-d'Or). Pour cette année, l’école est installée au sein du Pôle formation UIMM Bourgogne 21-71. La commande d’un bâtiment de 700 m2 dédié a été lancée pour un investissement de 1.4 million d’€ auprès du cabinet Chouette Architecture. Le début des travaux est prévu fin octobre 2023 avec une livraison en novembre 2024. Parmi les installations, les élèves pourront profiter d’un showroom et d’un centre d’usinage, visible depuis la route. Le parc actuel de 6 machines traditionnelles à leur disposition va s’étoffer de machines à commandes numériques d’ici à fin octobre. La première commande sur laquelle les jeunes auront a travailler a été formulée par l’entreprise de mécanique industrielle, Sarl Remy à Sainte-Marie-la-Blanche (Côte-d'Or). La promotion est composée de 8 élèves, mais elle peut accueillir encore 4 jeunes de sorte à atteindre sa capacité maximum. M.Vollot

 

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• Wudo met l’entraide professionnelle sur appli mobile  

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L'application prolonge la plateforme mise au point par la société établie dans le Doubs et à Mulhouse. © Wudo


« Lou by Wudo », ainsi se nomme l’application mobile lancée par Wudo, la société franc-comtoise et mulhousienne de facilitation de la mise en relation et de l’échange d’informations entre réseaux de professionnels. « Nous prolongeons sur ce support notre principe depuis notre création (en 2019, Ndlr)  : le collectif permet d’aller plus vite et plus loin », souligne Cyril Voidey, le président de Wudo. La société de 17 salariés a développé son concept d’entraide professionnelle sur une plateforme web qui trouve ainsi son prolongement logique par cette application,. Son concept fondé sur le mode de fonctionnement par communautés investit ainsi les sujets qui préoccupent les entrepreneurs isolés : rechercher un prestataire web, préparer une visite de salon, résoudre une problématique de ressources humaines, etc. en faisant appel à un réseau de professionnels pour les résoudre, en toute confidentialité. Lou by Wudo a pu se concrétiser à la suite de sa dernière levée de fonds d’1 million d’€. M.Noyer  

 

Le salon BE 4.0 de Mulhouse gagne un point  

Le nom du salon BE 4.0 de Mulhouse (Haut-Rhin) évolue : il devient « BE 5.0 », toujours pour se tourner vers les industries du futur, avec le slogan « Prenez de l’avance ».
Le changement sera effectif pour la 7ème édition programmée les 28 et 29 novembre prochains, dont Traces Ecrites News est partenaire. Hôte et organisateur du salon, le Parc Expo de Mulhouse a ainsi voulu prendre en compte les transformations de l’industrie qui se succèdent à vitesse accélérée. « Alors que l’ère 4.0 n’a pas encore fini de livrer toutes ses promesses technologiques, la cinquième révolution industrielle est déjà en marche : elle replace le facteur humain au centre du processus de production, déploie les collaborations humain-cobot et cherche un équilibre optimal entre efficacité et productivité, tout en s’engageant vers une industrie plus durable », expose-t-il. Cette nouvelle édition attend quelque 250 exposants, essentiellement venus du Grand Est. M.Noyer

 

• BMG installe son coworking à Metz

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Le nouvel espace crée une offre de 277 m2 divisée en 12 bureaux. © Groupe BMG


Le groupe de coworking BMG s’implante à Metz, qui devient sont 15ème site en France.
Son espace dénommé « B’co Worker » crée une offre de 277 m2 divisée en 12 bureaux, représentant ainsi une capacité d’environ 30 postes de travail. L’immeuble d’implantation se situe dans le quartier impérial pour des occupants à l'heure, à la journée, au mois ou à l’année. En Alsace-Lorraine, BMG compte désormais des sites de coworking à Nancy (immeuble Skyline) et autour de Strasbourg dans la zone de l’aéroport d’Entzheim ainsi à l’Espace européen de l’entreprise de Schiltigheim, dans le bâtiment de bureaux Le Twins. M.Noyer

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