Première manifestation industrielle depuis des lustres dans la capitale régionale, le salon Business Industries Dijon fermera ses portes ce jeudi 25 novembre. Organisé par Promosalons au Parc des Expositions et Congrès de Dijon (Dijon Congrexpo), il accueille pas moins de 120 exposants. Nous vous proposons une première revue des troupes : Ardec Industries, Streit, SEVA, Acadir, Meirs, Cryla, Gauthey Industrie, TopSolid.

 

• Le Jurassien Ardec Industries passe la main à ses cadres

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Stéphane Lucas, directeur général d'Ardec Industries et l'un des dix cadres repreneur de ce groupe jurassien. © Traces Ecrites

 

Depuis 2018, une acquisition par le management avec effet de levier (LMBO) ponctue la vie de ce groupe de Champagnole (Jura), fort de dix entreprises et spécialisé dans la décolletage, l’usinage, la découpe-emboutissage et les frappes de métaux, tant à chaud qu’à froid. Une seconde phase sera bouclée en janvier prochain offrant ainsi une transmission progressive de nature à pérenniser des savoir-faire très particuliers pour le travail de métaux spéciaux : titane, inconel, acier inox, fortement allié, cuivre pur.... Si l’automobile pèse encore 45% du chiffre d’affaires de 55 millions d’€ d'Ardec Industries, le médical et la pharmacie atteignent déjà les 20% et l’aéronautique 10%. D.H.

 

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• Streit Technical Center accompagne le groupe d’usinage Streit sur la voie de la diversification

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Sylvain Del Piccolo, directeur du centre technique. © Traces Ecrites


Encore investir pour réussir la diversification du groupe d’usinage Streit à Pays de Clerval (Doubs) qui avait motivé la création en 2018, du centre technique « Streit Technical Center »... L’acquisition d’une brocheuse, pour 700.000 € et prochainement d’un nouveau centre d’usinage, pour 500.000 €, illustre les moyens que développe le centre technique pour sortir Streit du tout auto et d’une spécialité qui n’a plus aujourd’hui le vent en poupe, le turbo.
« 65% de l’activité sur les composants de turbo était dangereux », expose Sylvain Del Piccolo, directeur du centre technique dont les moyens de R&D (36 personnes) concrétisent de nouveaux savoir-faire  :  dans l’électrique avec Porsche pour la « Taycan », les compresseurs de pile à combustible ou encore de grosses pièces comme des éléments de support de pelles pour John Deere.
Streit Technical Center qui emploie 36 techniciens et ingénieurs travaille aussi sur la robotisation des lignes de fabrication de l’unité de production et sur un système d’intelligence artificielle des opérations de finition. Sa présence au salon Business Industries est aussi motivé par un besoin de rapprochement avec de plus petits donneurs d’ordre que ceux de l’automobile qui avaient fait le succès du groupe franc-comtois. C.P.


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• SEVA s’émancipe progressivement du groupe Saint-Gobain

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Florian Bernard, directeur commercial à gauche et David Poyen, responsable technico-commercial chez SEVA . © Traces Ecrites

 

C’est l’histoire d’une entreprise qui a su sortir commercialement du giron de sa maison-mère. SEVA, filiale de Saint-Gobain, s’émancipe progressivement des études dédiées au groupe et ses machines spéciales. Elle conçoit et réalise pour d’autres, à hauteur de 30% de ses 65 millions d’€ de chiffre d’affaires, des outillages industriels et des pièces mécaniques très spéciales. « Nous assurons une prestation complète avec une fonderie intégrée et un parc d’usinage trois et cinq axes », souligne Florian Bernard, le directeur commercial. Implantée à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), SEVA emploie 280 personnes. D.H.  

 

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Acadir, spécialiste de la maintenance informatique prédictive et des plans de reprise d’activité sans perte de données n’aurait pas manqué ce rendez-vous, comptant de nombreux clients industriels en Bourgogne-Franche-Comté. Francis Thiébaud n’a pas hésité à déplacer une partie de son équipe pour l’événement. Équipe qui pourrait s’étoffer, tant il cherche à recruter. © Traces Ecrites

 

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• Meirs retrouve l’équilibre

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Vincent et Mathilde Stanger qui dirigent ce sous-traitant bourguignon certifié ISO 9001. Traces Ecrites

 

L’industriel de Fain-lès-Montbard (Côte-d’Or) retombe sur ses pieds en 2021 après une année Covid difficile. Ce spécialiste en conception et étude CAO, usinage de précision, tournage dur, rectification de pièces ou encore électroérosion, a su se diversifier avec succès en agroalimentaire et dans le secteur de la pharmacie.
Pour accélérer son développement, Meirs acquiert un centre d’usinage et une machine d’électroérosion de grande capacité. L’investissement atteint les 250.000 €. Seul bémol à une croissance espérée à terme, l’impossibilité de recruter deux techniciens usineurs, aptes à évoluer. L’entreprise qui emploie 8 équivalents temps plein attend 1,2 million d’€ de chiffre d’affaires cette année. D.H.

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Alexandra Balland, marketing et communication, ainsi que Michael Paul, chargé d'affaires du groupe bisontin Cryla, attendent une reprise aéronautique qui semble se confirmer pour 2022-2023. Spécialiste des composants microtechniques de précision pour tous types de matériaux, l'industriel emploie 140 personnes. © Traces Ecrites

 

 • Gauthey Automatismes se rebaptise Gauthey Industrie

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Julien Gauthey, dirigeant de Gauthey Industrie, et son équipe.© Traces Ecrites


Tout juste rebaptisée Gauthey Industrie, désormais préféré à l’antérieur Gauthey Automatismes qui l’identifiait trop à une seule activité, la PME d’Autun (Saône-et-Loire) affiche ses quatre métiers sous un vocable qui la positionne comme un intégrateur de solutions industrielles. Dans l'histoire de l'entreprise familiale, aujourd’hui dirigée par la 3e génération, les frères Julien et Pascal Gauthey, les automatismes avaient découlé du métier d’origine, l’électricité industrielle – du raccordement à la haute tension jusqu’au process de production –, avant l’informatique (systèmes de  traçabilité, télémaintenance) et maintenant, la robotique et la cobotique.
Sur un effectif de 40 personnes, la moitié constitue le bureau d’étude chargé de la réalisation des projets. De la matière grise que l’entrepreneur maintient à niveau moyennant un budget formation significatif, de 100.000  €, et complète par des jeunes en alternance, au niveau licence, recrutés dans les universités du Creusot et de Besançon. L’autre moitié de l’effectif oeuvre à la fabrication et à l’installation des armoires électriques. L’année 2021 se termine plutôt bien avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 7,5 millions d’€, supérieur à 2019 après un recul de 30% en 2020. C.P.

 

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TopSolid vient de remporter un beau marché, le spécialiste du dépoussiérage industriel Cattinair. L’éditeur de logiciels de CFAO et ERP équipe 25 postes de la PME Pont-de-Roide (Territoire de Belfort). La présence au salon de sa direction Est basée à Vandoeuvre-lès-Nancy qui emploie 15 personnes, est de faire connaître le partage de données et d’organisation du travail collaboratif dans les milieux de la mécanique et de la chaudronnerie. © Traces Ecrites

 

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