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Douze entrepreneurs de la promotion 2021 du Réseau Entreprendre Franche-Comté vont être suivis cette année par cette structure associative qui a fait ses preuves, depuis 2007 en Franche-Comté. Elle se singularise par un accompagnement gratuit par d’autres chefs d’entreprise qui, en 2021, ont offert 3.801 heures de bénévolat et par l'attribution de prêts d’honneur. La cérémonie des lauréats de la promotion 2021 a eu lieu le 28 février à Besançon sous le patronage de Monique Mathieu (dg de l’entreprise Imasonic), la présidente de Réseau Entreprendre Franche-Comté depuis 2020.
• Thierry Bailly poursuit l’aventure de Voiron Denoy Electricité
La transmission de Voiron Denny Electricité à Marnay (Haute-Saône) donne à Thierry Bailly, l’opportunité de devenir l’entrepreneur dont il rêvait après une carrière de chargé d’affaires dans de grandes entreprises d’électricité industrielle. Cette PME de 30 salariés et d’un chiffre d’affaires de 4,2 millions d’€ a une diversité de compétences en électricité générale, tertiaire et industrielle, mais aussi de chauffage, plomberie et sanitaire qui laissent augurer des perspectives de croissance. L’entreprise a également un établissement à Vercel, dans le Doubs.
• Pierre Emmanuel Baud organise les trajets domicile-travail avec Colleag
Concepteur d’un service de covoiturage aux trajets domicile-travail aux États-Unis où il a vécu pendant 5 ans, de retour au pays, Pierre Emmanuel Baud décide de la transposer à sa ville natale Besançon. Mais rien à voir avec BlaBlaCar, le client est l’entreprise pour le compte de ses employés et uniquement pour les trajets domicile-travail. Sa cible : « les industries qui font du développement durable et de la qualité de vie au travail des enjeux majeurs de leur croissance ». Composée de 6 personnes, l’équipe de Pierre Emmanuel Baud ambitionne de passer à 11 en 2024 pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 680.000 € avec un service étendu à toute la Bourgogne-Franche-Comté et à la Suisse.
• Antoine Boinay en phase de reprise d’un industriel franc-comtois
Ce tout jeune futur chef d’entreprise, âgé de 29 ans, sait depuis ses études qu’il est fait pour cela. Il a découvert sa vocation d’entrepreneur pendant son BTS de microtechniques à Besançon, suivi d’un diplôme d’ingénieurs à l’Ensmm, grâce aux Entrep’. Ce programme que gère Réseau Entreprendre Franche-Comté aide les étudiants à tester leurs capacités à devenir un jour entrepreneur. C’est bientôt chose faite : Antoine Boinay va racheter fin mars un fabricant de machines spéciales du Grand Besançon (dont il ne peut révéler le nom car en cours de négociations). Son ambition est de faire passer un nouveau cap à cette entreprise familiale qui emploie 35 personnes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 4 millions d’€ dont 30% à l’export : « une dimension plus industrielle et avec des fonctions support renforcées pour en faire le leader de son secteur ».
• Emeric Bossis recycle les baguettes invendues avec Re-Bon
Cet ancien prof de sport qui avait choisi l’univers de la rééducation, a fait un grand virage dans sa carrière en juin dernier en créant Re-Bon, une recyclerie de pains invendus. Collectés dans une trentaine de boulangeries du Sud de la Franche-Comté, il les transforme dans son atelier de Cernans (Jura) en biscottes et tartines, chapelure et farine torréfiée. Les produits transformés sont revendus dans des magasins bio, vrac et épiceries locales et chez ses boulangers partenaires. Emeric Bossis a du pain sur la planche : il a évalué les invendus à 2.000 tonnes par an sur sa seule zone de chalandise. Dès cette année, il compte en transformer 40 tonnes pour un chiffre d’affaires avoisinant les 170.000 €.
• Laurent Gouat verdit son commerce de combustibles avec SundgauBois
Le dirigeant de Denis Marsot Combustible, société de commerce de gros de combustibles à Auxelles-le-Haut (Territoire de Belfort), trouve dans la reprise de Sundgaubois, l’opportunité de compléter son offre avec des plaquettes forestières. Sundgaubois profite de la ressource du massif vosgien pour commercialiser 25.000 tonnes de plaquettes d’octobre à avril sur une zone de chalandise rayonnant de Besançon à Sélestat, pour un chiffre d’affaires d’environ 1,8 million d’€. Ces deux prochaines années, Laurent Gouat souhaite étendre sa clientèle au monde agricole avec une offre de paillages.
• Valentin Lamielle facilite la gestion hôtelière avec Lamster
C’est une nouvelle étape que franchit Valentin Lamielle, fondateur en 2017 de Lamster, société de solutions numériques sur son marché de prédilection, l’hôtellerie : la gestion des contrats des fournisseurs, un sytème de remontée d’informations techniques couplée à la gestion du service des étages et la vente produits d’entretiens innovants. Référencée chez Accor et Louvre Hotels, la SAS VL (pour Valentin Lamielle) ambitionne un chiffre d’affaires de 3 millions d’€ à 3 ans et l’embauche de 15 personnes pour compléter son effectif de 16 collaborateurs.
• Alberto Bombilla prend le relais de l’usineur RCCI
Après près de trente années chez RCCI, spécialisée dans la rectification de haute précision, un procédé d’usinage par abrasion qui permet d’obtenir des formes cylindriques, Alberto Lombilla la rachète en 2021 et la rebaptise RCI : Rectification Cylindrique Innovation. Son objectif pour 2022 pour l’entreprise de Dannemarie-sur-Crête (Doubs) ? Obtenir la certification ISO 9001 et s’équiper d’un nouvel ERP pour développer de nouveaux contrats à l’international sur le marché de l’électrique, en complément des marchés historiques de l’aéronautique, du médical, de l’automobile, du nucléaire, et de l’horlogerie.
• François Lyon vise le leadership dans l’Est avec Francodep
Après plus de 30 ans d’expérience chez PSA à différents postes, cet ingénieur Arts et Métiers reprend SBA Eurofournil à Rambervillers (Vosges) en janvier 2020, puis l’an dernier, Francodep à Héricourt (Haute-Saône) qui exerce la même activité, à Héricourt (Haute-Saône) : l’installation d’équipements pour les métiers de bouche. François Lyon souhaite implanter de nouvelles agences – la première a été créée à Dole, dans le Jura –, avec l’objectif d’être reconnu à un horizon de 3 ans comme le leader du quart Nord-Est dans le dépannage et de l’installation de matériel pour les métiers de bouche.
• Sébastien Molas verdit les voiries avec Purple Alternative Surface
Ce diplômé de l’École Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction (ESTP) connaît bien les problématiques des travaux publics pour avoir travaillé dans des bureaux d’études notamment le franc-comtois BEJ. En 2020, il créée Purple Alternative Surface, à Danjoutin (Territoire de Belfort) pour mettre sur le marché un revêtement alternatif perméable fabriqué exclusivement à base de matières plastiques et composites pour lesquelles il n’y a pas de réutilisation aujourd’hui. Rejoint par Pierre Quinonero, il dresse un business plan ambitieux : la commercialisation de 360.000 m2 pour les parkings à l’horizon 2025, soit 9% du marché potentiel, générant une progression du chiffre d’affaires à 5 millions d’€ dans les deux ans.
• Maxime Montagney modernise Pelga
Repreneur de la société Pelga, qui gère l’Intermarché de Villersexel, un point de vente de 2.000 m2 qui réalise un chiffre d’affaires de 11,7 millions d’€, hors carburant, Maxime Montagney engage un plan de modernisation de 1,5 million d’€ pour développer l’attractivité de son enseigne tout en réduisant son impact environnemental. Sa zone de chalandise est située dans le triangle Vesoul - Baume-les-Dames – Lure, représentant plus de 11.000 ménages.
• Farid Sika diversifie la clientèle de Aichmayer Romiti
Plombier chauffagiste avec un Bac Pro « Technicien maintenance de confort climatique » obtenu à Colmar, Farid Sika reprend l’entreprise Aichmayer Romiti à Novillars (Territoire de Belfort) pour laquelle il travaille maintenant depuis une dizaine d’années. Avec une dizaine de professionnels, il réalise un chiffre d’affaires d’environ 1,3 millions d’€ pour une clientèle de professionnels : promoteurs immobiliers, architectes, collectivités, ou encore syndics de copropriété, etc. Son objectif est de l’étendre aux particuliers.
• Stéphane Zwiller dope l’impression 3D avec Tarazed
Directeur depuis 2003, de la société de fabrication additive Crésilas à Belfort, Stéphane Zwiller la rachetée en 2021 suite au départ en retraite de son fondateur Philip Hoarau. Rebatpisée Tarazed, la société élargit son offre grâce à l’acquisition en août dernier, de machines d’impression UHD. Les investissements prévus en 2022 et l’embauche de 2 nouveaux collaborateurs lui permettront d’augmenter son chiffre d’affaires de 15 à 20% dans les trois ans.
