Lacto Sérum investit 40 millions d’€ dans son usine de fabrication de poudre à Verdun. Le FC Metz engage la rénovation de son stade pour 60 millions d’€. Tricotage des Vosges lance une gamme de collants mi-bas et ouvre deux boutiques BleuForêt à Paris. Un nouveau siège pour de Vinci Construction Grand Est. Just Mining dépasse les 2 millions d’€ de chiffre d’affaires dans la galaxie des cryptomonnaies. Frédéric Louis nouveau chef d’établissement de Novacarb

• Lacto Sérum investit 40 millions d’€ dans son usine de fabrication de poudre à Verdun

A Verdun (Meuse), Lacto Sérum, filiale du géant français Lactalis, mettra en service cet été une nouvelle tour de séchage, représentant un investissement de 40 millions d’€. L’installation bénéficie d’une technologie innovante visant à produire une poudre de lactosérum à haute fluidité. Il s’agit concrètement de faciliter l’emploi de son produit par ses clients industriels, mais aussi de limiter les effets de compactage dans les transports. L’équipement vient se substituer à deux tours en activité depuis 1967, année de l’ouverture du site meusien.
La poudre de lactosérum est obtenue à partir de « petit-lait », un coproduit des fromageries par élimination partielle de l’eau, puis déshydratation dans une tour de séchage. Il est utilisé par l’industrie agroalimentaire pour les crèmes glacées, les sauces…
L’usine dirigée par Mahmoud Kamal maintiendra, grâce à cet investissement, son niveau de production à 80.000 tonnes par an. Parallèlement, Lacto Sérum (140 salariés, 80 millions d’€ de chiffre d’affaires) mûrit un ambitieux projet dans le solaire thermique. Les 4 hectares de panneaux solaires planifiés par l’entreprise contribueraient à réchauffer son air de séchage.

 

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• Le FC Metz engage la rénovation de son stade pour 60 millions d’€

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Une enveloppe viendra couvrir 80 % de l’enceinte assurant harmonisation architecturale du stade.
© Fiebiger architecte/ FC Metz.

La promotion en Ligue 1 du FC Metz s’accompagne d’un ambitieux projet de rénovation de son stade Saint-Symphorien. Le président du FC Metz, Bernard Serin, en a dévoilé les contours le 27 mai dernier, en présence du maire de Metz, Dominique Gros et du président du conseil départemental de Moselle, Patrick Weiten. Il prolonge le programme initial validé en mars 2018. Ce dernier portait uniquement sur la rénovation de la tribune Sud dont la déconstruction à démarrer ce printemps.
Le nouveau projet, représentant un total de 60 millions d’€ d’investissement, voit plus grand. Il répond au souhait du président Serin d’harmoniser l’ensemble du stade. Ainsi les deux angles Sud-Est et Sud-Ouest seront fermés. Les deux terrasses situées sur ces virages accueilleront des lieux de convivialité. Enfin, une enveloppe viendra couvrir 80 % de l’enceinte assurant ainsi une harmonisation architecturale.
Au total, la surface de plancher créée sera de 15.400 m² dont 2.000 m² dédiés au coworking, 1.000 m² au Club Affaires, 8.000 m² aux séminaires et événements d’entreprise (auditorium de 250 places), aux espaces d’hospitalité et à la location de bureaux. Avec ces 7.955 places supplémentaires, la capacité du stade sera portée à 30.000 places. La nouvelle tribune Sud sera livrée pour août 2020, les deux virages en août 2021.
Le financement est assuré à près de 76% par le club (45,5 millions d'€), le reste par la Ville de Metz et le conseil départemental de la Moselle (5 millions chacun) ainsi que par le conseil régional du Grand Est (4,5 millions).


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• BleuForêt lance une gamme de collants mi-bas et ouvre deux boutiques à Paris

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Tricotage des Vosges compte rentabiliser le 1,5 million d’€ investi en 2017 dans des machines à tricoter les fibres synthétiques. © Tricotage des Vosges

La marque BleuForêt poursuit sa diversification dans l’univers du collant haut-de-gamme. La société Tricotage des Vosges, propriétaire des marques de chaussettes Bleuforêt et Olympia prépare le lancement, début juillet, d’une gamme de collants mi-bas. L’entreprise installée à Vagney (Vosges) entend répondre à un triple enjeu : accompagner le regain d’intérêt des femmes vis-à-vis de la jupe, élargir sa présence dans les rayons de la grande distribution et rentabiliser son récent investissement dans la production de collants.
En 2017, l’entreprise spécialisée dans le tricotage de fibres naturelles avait en effet injecté 1,5 million d’€ afin d’accueillir dans les Vosges une trentaine de machines à tricoter des fibres de nylon. Les collants fabriqués à Vagney sont teints et conditionnés dans le second atelier de Tricotage des Vosges à Romilly-sur-Seine (Aube). 100.000 paires de mi-bas devraient être produites sur la première année.
Parallèlement, l’entreprise de 237 personnes qui réalise un chiffre d’affaires de 21,4 millions d’€ poursuit le déploiement d’un réseau de boutiques. Après Paris (rue de Rennes), Lyon et Lille, deux nouvelles boutiques à Paris ouvrent en mai et juin rue du Commerce et rue Saint-Dominique. Elle compte s’appuyer sur une douzaine de commerces à l’horizon 2020 pour compenser en partie les pertes de marché dans la grande distribution.

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 • La direction Grand Est de Vinci Construction inaugure son nouveau siège le 7 juin à Laxou, dans l’agglomération de Nancy.

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Le bâtiment signal marque l’entrée Ouest de l’agglomération de Nancy. © André & Moulet Architecture.

David Empereur, directeur délégué de Vinci Construction coupera ce vendredi 7 juin le ruban aux côtés de Vincent Mathieu, directeur d’Adim-Est, André Rossinot, président du Grand Nancy, Laurent Hénart, maire de Nancy et Laurent Garcia, député de Meurthe-et-Moselle. Les sept étages et 5000 m² de bureaux de ce bâtiment signal marquent l’entrée Ouest de la cité ducale. Les contraintes d’urbanisme ont conduit le maître d’œuvre nancéien André & Moulet Architecture à imaginer une architecture en biseau évoquant la lettre « oméga » qui donne son nom à l’immeuble.
« Cet objet associé au siège hexagonal du CIC Est créera une porte dans un secteur jusqu’alors peu cohérent », livre Éric André, architecte associé.  Le marché de travaux de 7,5 millions d’euros HT a été confié à GTM-Hallé, la filiale régionale de Vinci Construction France.


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• Just Mining dépasse les 2 millions d’€ de chiffre d’affaires dans la galaxie des cryptomonnaies

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La start-up installée à Florange fête ses deux ans d’existence. © Philippe Bohlinger

Just Mining navigue comme un poisson dans l’eau entre les bitcoin, ethereum et autres altcoin. La start-up de Florange (Moselle), spécialisée dans la production de cryptomonnaies (« mining ») a célébré ses deux ans d’existence le 29 mai dernier. Fondée par Owen Simonin, un jeune entrepreneur de 21 ans, elle a dépassé les 2 millions d’€ de chiffre d’affaires pour son premier exercice comptable.  
Cette société de dix personnes est venue prolonger l’activité de Youtubeur d’Owen Simonin (90.000 abonnés) consacrée à l’univers des cryptomonnaies. 
« J’ai observé une demande grandissante pour des solutions plus simples et plus équitables. C’est à ce moment que j’ai décidé de fonder Just Mining avec pour mission de vulgariser ces technologies et de les rendre accessible au plus grand nombre » décrit son fondateur. Parmi ses clients, des néophytes, mais aussi des investisseurs et des producteurs d’énergie. Hébergée par la pépinière Synergie animée par la CCI de la Moselle, le jeune start-uper a également bénéficié à son démarrage de l’expérience de son frère aîné, William Simonin, 25 ans, fondateur de Vivoka à Metz.

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Frédéric Louis nommé chef d’établissement de Novacarb

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© Novacarb
Le fabricant de carbonate et bicarbonate de soude Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy, dans la banlieue de Nancy, se dote d’un nouveau pilote. Frédéric Louis, 53 ans, occupe depuis le premier trimestre 2019 le fauteuil de chef d’établissement du site lorrain, filiale du chimiste lyonnais Seqens (ex. Novacap). Il succède à Dominique Jacob qui continuera d’accompagner le projet d’installation de cogénération biomasse porté en partenariat avec Engie-Cofely.
Ce programme vise à substituer les déchets de bois au charbon, afin de couvrir les besoins de l’usine en vapeur tout en produisant de l’électricité « verte » revendue sur le réseau. Frédéric Louis a rejoint Novacarb en 2012, après une première moitié de carrière dans l’industrie chimique sur les sites d’Huntsman à Saint-Mihiel (Meuse) et de Sanofi-Aventis à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Le principal chantier de cet ingénieur diplômé de l’ENSIC à Nancy consistera à mener à bien le projet de 82 millions d’€ d’investissements dans l’installation de cogénération biomasse. Le dossier – revu et corrigé – a été déposé courant mai devant la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Novacarb s’était en effet vu refuser in extremis en juillet dernier l’autorisation de mise sur le marché de son électricité « verte » par le gouvernement Philippe. La nouvelle mouture du projet devrait connaitre sa réponse officielle à la rentrée prochaine.

 

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