Les vacances d’été arrivées, l’actualité des entreprises ralentit. Pour rester connecté, la rédaction de Traces Ecrites News vous propose de revenir sur les faits les plus marquants de ces derniers mois. Aujourd'hui : le groupement d'intérêt public (GIP) CPage, fournisseur de solutions et de services pour les établissements publics de santé, voit son activité croître fortement depuis une dizaine d’années. L’année de son vingtième anniversaire fêté le 14 juin dernier, il engage la construction de son nouveau siège social, dans l’écopôle Valmy à Dijon.


ARTICLE DÉJÀ PUBLIÉ LE 14 JUIN 2022. Grande année pour CPage : le 18 mai dernier fut marqué par la pose de la première pierre du futur siège social de l’entreprise ; un mois plus tard, le 14 juin, l’entreprise a fêté son vingtième anniversaire et organisé, pour l’occasion, « un événement novateur et audacieux » à L’Écrin, à Talant, dans l’agglomération de Dijon.  « Lors de cette journée puis de la soirée de gala, nous voulons avant tout valoriser nos collaborateurs », souligne Lionel Rosier, directeur général adjoint.

 

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Il faut dire que les équipes de CPage ont fortement grandi, en quelques années : les effectifs ont bondi de 166 à 247 salariés entre 2015 et 2021. Ces deux dernières années, 80 recrutements ont été menés à bien. « Nous embauchons des techniciens, des ingénieurs, des informaticiens (développeurs, analystes fonctionnels), mais aussi des personnes aux profils très diversifiés. Nous comptons dans nos rangs un docteur en géologie, une archéologue ou un biochimiste ! » Sans compter les alternants et les stagiaires. Cette année, CPage pourrait recruter une trentaine de personnes supplémentaires.


D’un service du CHU de Dijon à un groupement d’intérêt public de plus de 300 adhérents

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David Boussard, directeur général (à gauche) et Lionel Rosier, directeur général adjoint. © CPage


Le cœur de métier de CPage, c’est la conception et l’implémentation de logiciels de gestion pour les établissements publics de santé. Avant de devenir une entreprise en 2002 sous le statut de groupement d’intérêt public (GIP), l’entité fut d’ailleurs, dans les années 1980, un service du CHU de Dijon. Depuis 2006, son champ d’activité s’est élargi. CPage se définit désormais comme « un apporteur de solutions et de services, avec un socle historique composé de trois modules : la gestion administrative des patients, la gestion économique et financière et les ressources humaines. » 

Ses clients sont ses adhérents, et là encore la croissance est spectaculaire : 299 en 2015, 324 actuellement. Des hôpitaux, petits ou grands, et des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), uniquement publics ou à but non lucratif. Son portefeuille comprend huit CHU, dont Dijon bien sûr, mais aussi ceux de Besançon, de Nancy et de Strasbourg. Et un certain nombre de groupements hospitaliers territoriaux, à l’image du GHT 21-52 qui fédère huit hôpitaux de Côte-d’Or et de Haute-Marne autour du CHU Dijon-Bourgogne. 

 

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L’an dernier, CPage a marqué des points en faisant signer les Hospices civils de Lyon, pour le volet gestion financière, en lien avec la société de services informatiques Alteca. « Nous sommes reconnus pour notre connaissance précise des métiers de l’hôpital et de la fonction publique hospitalière, se félicite Lionel Rosier. Cet univers obéit à des règles spécifiques, nombreuses, en constante évolution. Notre métier, c’est de servir nos adhérents avec des solutions évolutives et faciles d’utilisation. Les évolutions législatives et réglementaires valorisent notre expertise, par exemple le déploiement des primes aux soignants ou la nouvelle réglementation sur la déclaration sociale nominative qui deviendra obligatoire le 1er janvier 2023. »

L’innovation est également un bon argument pour CPage. Exemple : le logiciel de gestion des recrutements élaboré par la start-up dijonnaise Softy permet de diviser par deux le temps affecté à ce travail, ce qui a convaincu de nombreux hôpitaux dont le CHU de Bordeaux. Les affaires vont donc croissant : le budget du GIP est passé de 16 millions d’€ en 2015 à 27 millions l’an dernier.

 

Le choix de Spicy, dans l’écopôle Valmy

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Le nouveau siège social qui sera livré en juin 2023 bénéficiera d'une terrasse panoramique. © Patriarche


Cette croissance provoque inévitablement une véritable crise du logement au sein de l'entreprise ! Le siège social actuel, dans le parc technologique de Dijon, est trop petit, même si le télétravail, à raison de trois jours flexibles par semaine, permet de réduire le nombre de personnes simultanément présentes sur site. « Nos projections fixent le niveau de collaborateurs entre 300 et 350 à 10 ans, souligne le directeur général adjoint. Le bâtiment que nous occupons, agrandi déjà à deux reprises, s’avère insuffisant, avec 2.700 m2 de bureaux et une organisation qui n’est plus au goût du jour. » 
CPage a donc étudié de près l’offre possible dans le nord dijonnais et a retenu le projet porté par le cabinet lyonnais d’architectes Patriarche : un bâtiment tertiaire de 4.200 m2, dans la troisième tranche du parc d’affaires Valmy, en bordure de rocade. Montant de l’investissement : 13 millions d’€.

 

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Spicy – c’est le nom du programme – comprendra « de larges plateaux lumineux avec double accès aux locaux, d’agréables coursives extérieures, une terrasse panoramique et un espace arboré le séparant de l’immeuble voisin, Pepper et ses 5.000 m2 de bureaux », expliquent les architectes. « Nous bénéficierons de locaux adaptés aux modes de travail de demain, précise Lionel Rosier : des espaces modulaires et fonctionnels, conviviaux et confortables, garantissant une qualité de vie optimale, autorisant le travail collaboratif et un fonctionnement hybride présentiel - distanciel. » Le bâtiment, qui revendique son caractère vertueux – panneaux photovoltaïques en toiture, matériaux respectueux de l’environnement… – sera livré en juin 2023.

Photos fournies par l'entreprise.

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