Mise à jour du 14 septembre 2019. Nous réactualisons cet article d’avril dernier sur la toute dernière innovation de SEB en Bourgogne : le Steam’up. Dominique Bruillot, éditeur régional, notamment de Bourgogne Magazine, et qui n’aime rien tant que la langue de Molière, l’a rebaptisée astucieusement « Vapeur-Minute », en référence à la fameuse Cocotte, l'âme de l'entreprise devenue groupe mondial. Loué soit-il, s'agissant bien ici de cuisson vapeur, mais d’un genre très nouveau. Car ce produit d’électroménager domestique, vendu 199 € prix public, est un petit bijou de technologie titulaire de trois brevets internationaux. Reprécisons qu’il impulse vers le bas - ce qui est d’ordinaire contraire aux lois de la physique -, la vapeur qui ne délave pas les ingrédients, qu’il l’expulse en douceur, s’adapte à la morphologie à tous les types de plats et cuit tous les ingrédients en même temps. Plus de quatre années auront été nécessaires à la mise au point de cette innovation mondiale. Elle a été présentée officiellement à un parterre d’invités le 9 novembre au centre culinaire de SEB à Selongey, berceau du groupe Et là, le chef Bruno Blancho, employé à demeure par SEB, a fait un festival. Mais pas tout seul, douze autres chefs, et non des moindres, cautionnent le produit et imaginent des recettes avec. Les consommateurs, en test, le jugent aussi fiable et crédible.

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Philippe Crevoisier, directeur de l'innovation chez SEB, explique le produit au monde économique de Bourgogne.
© Traces Ecrites.

Le numéro mondial du petit électroménager a mis au point un appareil de cuisson à la vapeur qui préserve le goût des aliments. Baptisé Steamp’Up, il a été conçu et sera fabriqué à Is-sur-Tille, en Côte-d’Or, à deux pas du berceau historique de Selongey où est née au milieu du siècle dernier la Cocotte-Minute.

Le site SEB d’Is-sur-Tille, situé en Côte-d’Or et centre de compétences mondial des produits de cuisson électrique, récidive en innovation de rupture. Après avoir créé il y a quelques années l’Actifry, plus connu sous le vocable de friteuse sans huile, il lance un nouveau produit révolutionnaire sous la marque Moulinex. Baptisé Steam’Up, cet appareil électrique entend réinventer la cuisson à la vapeur en conservant le goût des aliments.
« Car il s’agit là du défaut majeur de ce type de cuisson qui donne des mets légers, mais sans trop de saveur », explique Bruno Blancho, chef de cuisine et chargé d’études à l’atelier culinaire SEB de Selongey (*).

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Le chef Bruno Blancho, cuisiner maison de SEB, en pleine prépartion culinaire avec le Steam'Up. © Traces Ecrites.

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Steam’up se présente comme un générateur de vapeur qui se pose sur différents récipients ronds, voire carrés : poêles, plats, casseroles, saladiers…, et propulse de la vapeur de haut en bas, évitant qu’elle ne tourne autour des aliments. « Son autre atout est qu’il autorise des recettes complètes en mariant les ingrédients et que l’eau récupérée peut servir idéalement à préparer les sauces », complète le cuisinier.

 

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Cinq années de recherche et développement

Treize ingénieurs et techniciens, sur la petite centaine du site d’Is-sur-Tille qui développe pas moins de 120 projets par an, ont étudié ce nouveau produit. « La recherche pure s’est étalée sur quatre années et la mise au point pas moins de 18 mois avec, en outre, l’appui d’une vingtaine de consommateurs », explique Frédéric Seurat, le responsable du développement de la cuisson électrique.
Les principales difficultés rencontrées par l’équipe projet tenaient à l’injection de la vapeur vers le bas, sachant que naturellement, elle monte. « Il nous fallait aussi favoriser la production d’un appareil léger d'environ deux kilogrammes et respecter sa conformité avec toutes normes en vigueur, ce qui n’est pas le plus évident », précise Frédéric Seurat.
Le Steam’Up bénéficie d’une première fabrication de 40.000 unités jusqu’à la fin de l’année dans l’usine d’Is-sur-Tille (250 personnes) qui produit également des fours, l’Actifry et des friteuses de factures plus classiques.

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Le Steam’Up a pour particularité de faire circuler la vapeur de haut en bas. © Groupe SEB.

« Nous avons affecté à l’assemblage du Steam-Up une équipe de sept personnes sur une ligne dédiée avec un banc de contrôle », explique Sandrine Vannet, la directrice générale de la société SEB chargée de l’organisation, de la coordination et de l’optimisation des sites de Selongey, Is-sur-Tille et Lourdes, ce dernier étant spécialisé dans les préparateurs culinaires, tels des hachoirs. Nombre de pièces en plastique sont également fabriquées dans l’unité côte-d’orienne, comme le réservoir et la jupe extérieure.

 

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Le groupe SEB emploie 34.000 personnes dans le monde, dont près de 6.000 en France et environ 900 en Bourgogne. Son enveloppe innovation 2018 s’est élevée à 250 millions d’€ et fédère pas moins de 1.400 ingénieurs et techniciens.
Fondée en 1857 à Selongey par un rétameur appelé Antoine Lescure, sous la forme d’une atelier de ferblanterie, la Société d’Emboutissage de Bourgogne (SEB) prit son envol à partir du milieu des années 1950 avec l’autocuiseur Super-Cocotte.
Aujourd’hui, numéro mondial du petit électroménager et coté à la bourse de Paris, le groupe affiche un chiffre d’affaires de 6,81 milliards d’€ et 419 millions de résultat net.

(*) L’autre gros site industriel de SEB en Bourgogne et berceau historique du groupe qui fabrique chaque année environ un million d’autocuiseurs ou cocottes-minute®.

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Une production de 40.000 exemplaires est prévue jusqu'à la fin de l'année. © Groupe SEB.

 

Mieux connaître le bassin d'emploi d'Is-sur-Tille sur le site de

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