- Le transformateur de véhicules FAM Automobiles à Etupes est repris à la barre du tribunal de commerce de Belfort par Poclain Hydraulics, spécialiste des transmissions additionnelles hydrauliques. Les 30 emplois dédiés à cette activité sont maintenus. En revanche, la reprise ne concerne pas l'activité véhicules électriques, avec notamment le brevet de la F City, dont le sort est encore en suspens.
Avec Tork Engineering, filiale de FAM Automobiles à Amilly (Eure et Loire), Poclain crée un pôle spécialisé dans les systèmes hydrauiques et dispositifs d'économie de carburant, dirigé par Christophe de Montessus. Début 2013, il commercialisera un système hydraulique permettant d'adapter une transmission 4x4 sur les véhicules utilitaires légers. FAM Automobiles est en redressement judiciaire depuis le début de l’été 2012. Lire aussi Le Pays.fr
- Le Néerlandais Varova et l’Allemand MEP reprennent le site Philips (142 salariés) de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et le spécialisent dans des lampes plus forte valeur ajoutée. Aucune des trois parties n’a souhaité communiquer le montant de la transaction.
Varova récupère l’activité des tubes fluorescents, rebaptisée Nordeon et réorientée vers le secteur agroalimentaire et des lampes spéciales liées pour production à risque (extraction pétrolière, chimie…).
Associée à l’Allemand MEP, dans le cadre de la coentreprise TGI Tubes, la société néerlandaise rachète également la verrerie (3 000 tonnes annuelles de matière). L’unité continuera à fournir des verres pour les tubes fluorescents, mais devrait aussi développer une fabrication de verres, dits « durs », pour le médical, l’univers des laboratoires et certaines industries.
Avec un contrat dégressif de fourniture de tubes, Philips accompagne pendant 4 ans les repreneurs. Ces derniers vont investir près de 4 millions d’€ dans la verrerie et 2,5 millions pour la production des tubes. Une trentaine d’embauches sont également pérvues avec des profils requis en R&D, vente et marketing.
Cette cession découle pour Philips d’un positionnement stratégique de plus en plus tourné vers les LED.
- Signée en décembre 2010 pour deux ans, la convention de revitalisation d'Exide Fulmen à Auxerre (Yonne) est prolongée d'un an faute d'avoir atteint ses objectifs de création de 303 emplois, c'est-à-dire autant que supprimés. Le bilan de 209 créations d'emploi est contesté par les anciens salariés du fabricant de batteries. Lire L'Yonne Républicaine.fr, 8-12-2012, Christian Picardeau et Christophe Pacalet.
- Avec 7 allers-retours par jour, dont 2 liaisons directes, la ligne transfrontalière entre Mulhouse, Müllheim et Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) est rouverte au trafic régional après 29 ans d’inactivité. Lire France3 Alsace, 9-12-2012. En revanche, l'arrêt de Mouchard (Jura) sur la ligne TGV Lausanne-Paris risque d'être supprimée. 400 personnes ont contraint le TGV à s’arrêter en gare de Mouchard, le 9 décembre au matin, espérant faire plier le consortium ferroviaire franco-suisse. Lire Le Progrès.fr
- Alstom Transport se félicite d'une année record pour ses tramways Citadis avec 204 exemplaires dont 33 rames pour Dijon qui a mis en service sa seconde ligne de tramway, hier 10 décembre. En avance sur son calendrier, la capitale bourguignonne doit cependant attendre la livraison de trois rames manquantes.

Le maire de Dijon, François Rebsmanen, a annoncé une ligne de bus en site propre en lisière du centre-ville, de la place du 30 octobre à la place Darcy et un busway de Quétigny, terminus de la ligne 1, à Chevigny-saint-Sauveur. Rien en revanche pour les zones industrielles sud, au-delà du terminus de Chenôve (ligne 2) malgré l'insistance des chefs d'entreprises réunis au sein de l'association Grand Sud.
- À la veille de son AG 2012, le groupe coopératif Dijon Céréales (455,1 millions d’€ de chiffre d’affaires, 4022 adhérents associés, 650 salariés) présidé par Marc Patriat et dirigé par Pierre Guez, affiche une santé resplendissante. Tous ses comptes ou presque clignotent au vert. Malgré une baisse de 5% de la récolte (901 000 tonnes), l’activité de la coopérative céréalière progresse de 8%, à 371,3 millions et dégage un bénéfice de 5,1 millions. Une hausse liée en grande partie à l’augmentation du prix des céréales, à celle des engrais et, à une revente de semences aux agriculteurs largement victimes du gel l’hiver dernier.
Le pôle meunerie se porte aussi fort bien (52 millions d’euros de CA, +11%) et notamment la meunerie bio au moulin Decollogne : +13% d’écrasement et +6,4% de farine vendue. Les onze jardineries Gamm Vert séduisent une clientèle de plus en plus large (10,5 millions de CA, +15,6%). Au final, le seul point que le coopérateur devra améliorer concerne l’augmentation de ses fonds propres qui atteint en un an seulement 3,5 millions d’€, alors que l’ambition déclarée par la gouvernance s’établit à 20 millions.