Beau succès de cette seconde édition du Salon de la prévention, qui se tenait les 14 et 15 octobre au parc des expositions de Vesoul, avec pas moins de 94 exposants, 42 conférences et un total de 2.400 visiteurs professionnels. Spécialistes de la cybersécurité, de la protection des personnes et des biens, de la connexion et transmission de données, de la formation et des équipements de protection individuelle (EPI) expliquaient leur savoir-faire dans une ambiance décontractée, bon enfant et apaisante. Quelques témoignages pris sur le vif.
• FC Control signe deux beaux contrats sur le salon

Implanté à Rioz (Haute-Saône), Frédéric Chauvey sait de quoi il parle en matière de sécurité incendie, alarme intrusion, vidéo surveillance ou encore contrôle d’accès. Cet ancien du groupe allemand Siemens qui y a travaillé 15 ans, avant de voler de ses propres ailes en 2017, joue pour convaincre sur la proximité avec sa clientèle, le service global, de la conception en passant par le choix du matériel, l’installation et la maintenance.
L’Université de Franche-Comté et le groupe hospitalier de Haute-Saône lui font confiance. Avec 31% de croissance, l’entreprise qui emploie l’équivalent de deux personnes et demi atteint les 150.000 € de chiffre d’affaires. « Ce salon de la prévention m’a permis de signer deux contrats, dont un très beau », assure Frédéric Chauvey.
• Bourgogne Repro sécurise les signatures électroniques

Tous les flux documentaires sous forme papier ou dématérialisés font le bonheur de cette société dijonnaise. Elle a notamment pour cliente l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). Grâce à leur process numérique, une seule carte pour les étudiants autorise la pratique des photocopies, mais aussi le paiement des repas… L’entreprise digitale propose aussi des coffres-forts numériques pour la gestion des fiches de paie. Elle assure également la sécurisation des courriers recommandés postaux, voire de tous les flux documentaires.
Fabien Hazebroucq le confesse d’entrée : le directeur des fonctions supports de Trinaps (Belfort) aime être présent sur un salon. Celui de la prévention de Vesoul l’a convaincu. « il y a eu si peu de salons ces derniers temps et celui-ci répond parfaitement à notre savoir-faire », glisse-t-il.
Il faut dire que le transport de données, leur souveraineté, leur hébergement, via un data center maison assure à la société pas moins de 3 à 3,5 millions d’€ d’activité, avec 25 personnes et 6 de plus espérées en recrutement. Un site monté en partenariat avec la CCI du Territoire de Belfort et la gendarmerie : https://www.protectiondesentreprises.fr/ sensibilise PME et TPE à ce monde cyber, parfois très dérangeant.
• Aftral forme dans l’univers du transport et de la manutention

Pas moins de 250 stagiaires par jour défilent à Besançon, dans le centre Aftral, l’un des 120 en France de cette association fondée en 1957. Céline Jeandrey, la directrice, explique ce succès par le besoin de compétences complémentaires issues de la législation et les outils mis à disposition. La simulation avec casque de réalité virtuelle de situations d’incendie, de conduite d’engins de toute nature et de nombreuses mises en situation font le bonheur des apprenants en formation continue, mais également initiale, du CAP à la licence professionnelle.

• Cablac fait du levage et de l’arrimage, un jeu d’enfant

Travailler en grande hauteur, soulever des charges lourdes, bien s’équiper fait partie du quotidien de Cablac, implantée à Grandfontaine, près de Besançon (Doubs). Née en 1999, l’entreprise de 40 salariés et 8 millions d’€ de chiffre d’affaires commercialise des élingues, des câbles et des câbles, mais également des potences, des portiques. Les équipements de protection individuelle (EPI) : harnais, longes et lignes de vie obéissent également aux législations de plus en plus contraignantes. Cablac assure le montage de nombreux de ses produits.