BRÈVES BOURGUIGNONNES. Le Dijonnais Bericap investit 8 millions d'€ à Dijon dans un transstockeur. Leboncoin confirme son implantation à Mâcon. L’ancienne usine Terrot à Dijon pourrait être rachetée par Vinci. Une plate-forme logistique agrandie pour Lidl en Saône-et-Loire. La RCEA à deux fois deux fois sur tout son parcours en 2025. Nominations : Cédric Glorieux à la Banque Populaire Bourgogne-Franche-Comté, Jean-Pierre Lestoille, nouveau DREAL Bourgogne-Franche-Comté, et Sylvain Mathieu, président du GIP Massif central.
Dans les grandes régions administratives nées en 2016 et plus encore dans le vaste territoire de l'Est que couvre Traces Ecrites News, le sentiment d'appartenance aux "anciennes" régions ne s'est pas atténuée. C'est pourquoi, la rubrique L'Essentiel de l'actualité économique de l'Est se transforme en brèves tour à tour, bourguignonnes, lorraines, alsaciennes, champenoises et comtoises, publiées au rythme de deux par semaine. La Bourgogne pour commencer et demain, la Lorraine.
- Le bouchonnier Bericap investit 8 millions d'€ dans une transstockeur sur son site dijonnais.

Le bouchonnier dijonnais Bericap, aussi implanté à Vittel (Vosges) et filiale française du groupe familial allemand éponyme, injecte environ 8 millions d’€ dans un transstockeur, en construction sur la zone industrielle de Longvic, sur un terrain voisin de son usine et du siège France.
Cet équipement qui sera automatisé permettra de ranger des palettes (près de 12.000 unités) en rack et en grande hauteur.
On nomme familièrement un transstockeur, girafe car son mât peut dépasser les 20 mètres de haut (source :Wikipédia). Le bâtiment, réaliser par CGBAT (groupe Guinot) offre ici une surface au sol de l'ordre de 6.000 m2. D.H.
• Leboncoin confirme son implantation à Mâcon.
Le site de petites annonces leboncoin.fr confirme l’implantation d’un centre d’appel dédié à sa nouvelle offre de recrutement, à Mâcon. L’activité démarrera le 2 janvier 2019, dans des locaux provisoires à la Cité de l’Entreprise avant de s’installer définitivement au centre-ville de Mâcon dans les anciens locaux de l’école municipale d’art en septembre. Pour l’ouverture, 10 commerciaux vont être recrutés.
Il s’agit du 3ème centre de télévente du spécialiste des petites annonces dans l’Est, avec Montceau (Saône-et-Loire) et Reims (Marne). Les villes de Troyes et de Reims étaient en compétition avec Mâcon pour accueillir ce centre qui devrait employer à terme 50 personnes. C.P.
• L’ancienne usine Terrot à Dijon pourrait être rachetée par Vinci.

Libérée de toute activité industrielle depuis le déménagement de l’équipementier automobile JTEKT en 2012 à Chevigny-saint-Sauveur, dans l’agglomération de Dijon, l’ancienne usine Terrot au centre-ville de Dijon, en vente depuis plusieurs années, devrait « rapidement » trouver preneur.
L’ADIM, société de développement immobilier de Vinci Construction pourrait en être l’heureux propriétaire pour y réaliser « plus qu’un programme de logements », avec locaux de services, de commerces et des bureaux. La société qui a pour relais local C3B, filiale Bourgogne-Franche-Comté de Vinci Construction, ne cache pas être en pourparler avec l’industriel.
Ce vaste bâtiment sur 4 niveaux a été construit dans les années 1930 par la famille Vurpillot, créatrice des motos Terrot dont il s’est vendu 600.000 exemplaires et qui conserve un club d’amateurs basé à Dijon. C’est Automobiles Peugeot qui l’avait racheté en 1959 pour y fabriquer des motocyclettes, puis des directions avant de le céder en 2000 au japonais KSDSE, devenu JTEKT en 2006.
La marque des premières fabrications est toujours imprimée dans la pierre, en proue de la façade principale influencée par l’Art Déco, élément architectural et historique qui sera conservé. L’aménagement sera un gros chantier avec une part négligeable pour la dépollution. C.P.
• Une plate-forme logistique agrandie pour Lidl en Saône-et-Loire.

Inaugurée le 6 septembre, la nouvelle plateforme logistique de Lidl France sur le parc d’activités Coriolis à côté de la gare TGV de Montchanin (Saône-et-Loire) et en accès direct avec la RCEA, accueillera le 24 septembre, les employés de l’ancien entrepôt de Montceau, à quelques kilomètres.
D’une surface de 58.775 m2, elle approvisionnera les 66 supermarchés de l'enseigne, en Bourgogne-Franche-Comté et en Auvergne, en produits secs, frais et surgelés. L’effectif attendra 250 personnes, dont une quarantaine de nouvelles recrues.
L’investissement s’élève à 50 millions d’€, dont 5 millions apportés par la communauté urbaine Creusot Montceau pour l’aménagement du terrain. Selon Lidl France, l’investissement est motivé par « une croissance à deux chiffres » de l’enseigne dans ces régions. C.P.

• La RCEA en totalité à deux fois deux fois en 2025.

La ténacité des élus locaux de Saône-et-Loire est enfin récompensée. Tout l’automne 2017, ils avaient entrepris plusieurs démarches auprès du ministère et de l’Élysée pour souligner la dangerosité - plus de 100 accidents corporels, près de 50 morts depuis 5 ans - des portions de la Route-centre-Europe-Atlantique (RCEA) qui n’étaient pas en deux fois deux voies.
En juin, le préfet de Région a annoncé la finalisation de la mise à deux fois deux voies à l’horizon 2024 et l’été a été consacré aux appels d’offres pour recruter de l’ingénierie complémentaire à celle de la direction interdépartementale des routes (DIR) Centre Est.
Le temps de finaliser les études et de consulter les entreprises, c’est pour le début 2019 que sont annoncés les premiers travaux sur un linéaire cumulé de 30 km. Le budget s’élève à 328 millions d’€, mobilisé à hauteur de 202 millions par l’Etat et 126 par la Région Bourgogne-Franche-Comté et le département de Saône-et-Loire.
En 2025, il ne restera plus que deux portions de 4 kilomètres au total à réaliser, à Charolles et au Bois Clair où des ouvrages d’art doivent être élargis, et à mettre aux normes les 11 kilomètres de la traversée de Blanzy, déjà à deux fois deux voies.
L’objectif est de faire coïncider la mise en service le plus possible avec la future A 79, à l’ouest, une portion à péage de 92 km de la RN79, entre Montmarault dans l’Allier jusqu’aux portes de Digoin. Selon Le Moniteur, le ministère des Transports doit attribuer début novembre ce marché estimé à 600 millions d’€. C.P.
- Cédric Glorieux, directeur des risques et de la conformité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.
Dans le cadre d’une mobilité, cet homme de 40 ans remplace Jean-Pierre Barré qui a fait valoir ses droits à la retraite.
Diplômé de l’ESSEC, il débute sa carrière au cabinet d’audit financier et de conseil Ernst & Young à Paris, puis à New-York où il conduit des missions pour des établissements bancaires et sociétés d’assurance.
En 2002, Cédric Glorieux intègre l’inspection générale du groupe BPCE et exerce des missions d’audit interne auprés des banques régionales et de Natixis.
En 2008, il rejoint la Banque Populaire de l’Ouest à Rennes en tant que directeur de Région, avant d’intégrer le comité de direction en 2012 comme directeur du développement. Depuis 2016, il était directeur général délégué de la banque des Mascareignes, filiale de BPCE à l’Ile Maurice. D.H.
• Jean-Pierre Lestoille prend la direction de la DREAL Bourgogne-Franche-Comté.
Cet ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts, est devenu le 1er septembre le directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Bourgogne-Franche-Comté. Il remplace Thierry Vattin.
Âgé de 56 ans, il débute sa carrière à l’ADASEA de la Manche (Association Départementale pour l'Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles). Il la poursuit à l’ambassade de France au Nigéria, puis à la direction régionale de l’agriculture et de la forêt d’Île-de-France.
Jean-Pierre Lestoille rejoint ensuite le ministère de l’Agriculture, à la direction générale de l’alimentation, sur des postes en lien avec la politique qualité des produits agroalimentaires.
S’en suit une période plus provinciale à la direction départementale de l’agriculture et de la forêt de Haute-Savoie, des Hautes-Pyrénées et de l’Isère, auxquels succèdent les postes de directeur départemental adjoint des territoires de l’Isère et depuis mars 2012 la direction départementale des territoires de Savoie. D.H.

• Sylvain Mathieu, président du GIP Massif central.
Le vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté en charge de la forêt, de la filière bois et de la montagne, est élu président du GIP Massif central. Il succède à Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Muriel Verges-Caullet, conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, est élue première vice-présidente.
Crée en 2009 par les conseils régionaux situés sur le territoire du Massif central, aujourd’hui Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, l’objectif du GIP est de fédérer les actions concourant au développement de ce territoire interrégional.
Dans cette optique, le GIP est autorité de gestion du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) qui intervient pour soutenir les projets dans le Massif central, comme le bois dans la construction ou la préservation de la biodiversité. C.P.