
MOBILIER DE BUREAU. Pour fêter ses 40 ans, le fabricant nivernais de sièges de bureaux a ouvert ses portes au public vendredi 14 juin.
Près de 400 personnes ont visité les ateliers, guidés par les salariés et l'équipe dirigeante.
Parmi les visiteurs, Florent Sainte Fare Garnot, le maire de Nevers qui a quitté son fauteuil Eurosit, choisi « pour passer de longues journées au bureau sans avoir mal au dos ».
Itinéraire d'un siège de bureau.
Cliquez sur les photos pour les agrandir.

- Les pieds : Les pieds métalliques sont fabriqués à partir d'un tube cintré par une machine commande numérique, au rythme de 30 pièces à l'heure. La forme obtenue, les opérations sont manuelles : poinçonnaage de l'emplacement des fixations de l'assise et des patins.
Un robot soude ensuite l'assise métallique qui doit être capable de supporter un poids de 110 kg (*). Le tout part ensuite dans la cabine de peinture selon le procédé de la poudre électrostatique. L'ossature métallique du dossier du siège est fabriqué de la même façon.
- Le dossier : ce poste manuel consiste d'abord à enfiler comme une chaussette, une résille en tissu sur l'ossature qui donne au dossier souplesse et maintien. Des scratchs maintenus par une gaine en plastique fixent le tout.

- L'assise : deux éléments la constitue, une housse en tissu et un coussin en mousse.
Récemment acquise dans le but de réduire le plus possible les chutes de tissu, une machine à commande numérique découpe les patrons choisis dans une palette de dizaine de coloris, sachant que le noir reste la couleur le plus vendue, « une couleur consensuelle », indique Jean-Pierre Alaux, le P-DG. Des couturières les cousent ensuite pour former une housse.
Sur un autre poste, des opératrices compactent d'abord le coussin en mousse découpé par un fournisseur selon la forme voulue. Un système de vide d'air permet d'aplatir la mousse le plus possible pour l'enfiler dans la housse.

- Les tests : un laboratoire d'essais mécanique teste en permanence les différents éléments de tous les modèles. Des poids et des pressions sur 15 à 20 points différents permettent de vérifier la résistance à l'usure ou à la maltraitance.
La qualité se mesure aussi en terme de déchets, réduits à 13 centimes par siège et « il est encore possible de faire mieux en optimisant le process et en recyclant tout ce qui peut l'être », ajoute le P-DG.
- Le service R&D : les nouveaux sièges naissent au service R&D avec un outil de conception assistée par ordinateur. Présenté au salon Ortega de Cologne fin 1012, le dernier-né des sièges baptisé UDO a été dévoilé aux visiteurs. Il sera commercialisé à partir d'octobre.

Réalisé avec une armature en plastique, plus légère que le métal, il tire son innovation dans un nouveau système de maintien du dossier, avec des lattes en plastique horizontales « qui épouse mieux la forme du dos que la résille ».
Autre originalité : une coque en plastique en bas du dossier permet de le personnaliser aux couleurs de l'entreprise.
Installé dans la zone industrielle de Nevers-Saint-Eloi, Eurosit emploie 135 salariés et réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 21 millions d'€ en 2012.
(*) Tous les sièges d'Eurosit sont adaptables aux personnes à mobilité réduite pour qu'elles bénéficient du même environnement professionnel que leurs collègues.
Relire les articles de Traces Ecrites News : ici et ici
Photos Traces Ecrites.