MOBILIER DE BUREAU. Eurosit, membre d’Oséo Excellence, revisite l’univers du bureau en lançant neuf nouvelles gammes de mobilier.

L’entreprise nivernaise poursuit parallèlement ses efforts de modernisation industrielle en investissant chaque année 5% de son chiffre d’affaires dans son outil de production, soit un million d’€.

Il faut écouter Didier-Arnaud Borea, directeur général-adjoint d’Eurosit, responsable du marketing et du commercial, vous parler des dix façons de s’asseoir au travail.

«Outre l’utilisation courante des sièges de bureau et de réunion, vous avez l’assise informelle, celles de consultation, de relaxation, d’attente. Et puis, il faut prévoir des produits spécifiquement adaptés au travail en groupe, à la mobilité constante», explique t-il intarissable avec sa pointe d'accent du Sud-Ouest.

Pour répondre à tous ces besoins, l’entreprise de Nevers (Nièvre) vient de sortir neuf nouvelles gammes. Un travail d’une année qu’elle a réalisé en co-conception avec quelques grands noms du design, comme Christophe Pillet, mais également des étudiants en fin d’études.

«Nous scénarisons l’univers professionnel en proposant des ambiances avec des éléments modulables, démontables, déclipsables et, préservation de l’environnement oblige, recyclables», argumente le dirigeant.

Développement international

Toutes ces nouveautés sont proposées à des grands comptes publics ou privés et des agenceurs de bureaux.

Depuis peu aussi, le fabricant de mobilier (22 millions d’€ de chiffre d’affaires attendu en 2011, 135 salariés) s’ouvre à l’international.

Deux distributeurs viennent d’être choisis en Allemagne, avec des prévisions de ventes locales chiffrées à 3 millions d’€.

Pour répondre à la demande, l’outil de production bénéficie d’investissement constant, à hauteur d’un million d’€ chaque année.

«Il nous faut être plus réactif, plus souple et toujours plus sécuritaire», indique Jean-Pierre Alaux, le directeur général, en charge notamment de la production et des ressources humaines. Bilan des courses, d’ici à deux ans, la productivité devrait s’accroître de 15% et la capacité productive de 10%.

Crédit photo: Eurosit

Tolix voit plus grand à Autun

Les boutiques de décoration d’intérieur et les architectes du monde entier s’arrachent ses chaises, fauteuils, tabourets, tables, armoires, présentoirs et vestiaires métalliques.

Les plus grands musées les exposent  à l’exemple du Centre Georges-Pompidou, du Museum of Modern Art (New York) ou encore du Vitra Design Museum (Allemagne).

Mais la société Tolix (7,5 millions d’€ de chiffre d’affaires, 80 salariés), implantée à Autun (Saône-et-Loire) et reprise en 2004 Chantal Andriot, est aujourd’hui victime de son succès.

«Nos délais de fabrication sont beaucoup trop longs», constate la dirigeante.

Pour muscler sa production, elle vient de racheter une halle (7 500 m2) de l’ancienne fonderie d’Idéal Standard. L’investissement, en cours de chiffrage, sera opérationnnel fin 2012, et devrait générer une cinquantaine d’emplois.

Propriétaire du site depuis 2002 avec l'ambition de reconvertir 32 000 m2 de bâtiments, la ville d'Autun l'a cédé pour 300 000 euros après rénovation.

En attendant l’entreprise multiplie les rééditions et rajeunit ses gammes.

Crédit photo: Tolix

1 commentaire(s) pour cet article
  1. mobilier designdit :

    Les mobiliers en couleur sont toujours agréables à voir aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la maison.

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