Cryostar met la RSE dans sa raison d’être. EDF entre au capital d’Ecosun Innovations. IDLink lance un financement participatif pour son assistant électronique afin de ne rien oublier ou… tout retrouver. Gestions et Stratégies met en image la création d'entreprise. Une bibliothèque de nouvelle génération pour l’Université de Haute-Alsace à Mulhouse. Les Caves du Roi Dagobert et de Turckheim lancent leur Bag in Box. Aquatiris renouvelle le traitement individuel des eaux. Grenke France prend de la place dans le financement locatif.



• Cryostar met la RSE dans sa raison d’être


Cryostar compte parmi les premières entreprises à modifier sa raison d’être, la possibilité ouverte par la loi Pacte pour intégrer la dimension de la RSE, et pas seulement l’objectif de dégager le maximum de profits possible. Elle ajoute à ses statuts cette définition : « Agir ensemble pour un épanouissement humain responsable, en créant des équipements industriels qui améliorent l’efficacité énergétique. » 
L’expression contient les deux objectifs du concepteur et fabricant de pompes, turbines et compresseurs pour l’industrie des gaz basé à Hésingue (Haut-Rhin) : « Travailler sur la performance de nos équipements cryogéniques afin qu’ils contribuent à la préservation et à l’amélioration de l’environnement ; et appliquer au quotidien la RSE parmi les collaborateurs, dans chaque geste », expose Annie Bonnot, directrice des ressources humaines.
L’entreprise a instauré depuis quelques mois des challenges RSE mensuels, par lesquels les salariés sont invités à présenter et promouvoir leurs actions concrètes. De plus, son « comité d’environnement » constitué depuis un an de salariés volontaires a apporté plusieurs améliorations récentes : récupération de chaleur la nuit, bornes de recharge de voitures électriques… L’entreprise est également partenaire de plusieurs associations. Elle emploie 740 salariés dans le monde, dont 630 en France (600 à Hésingue). M.N


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• Ecosun Innovations accueille EDF dans son capital

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Une des installations innovantes d’Ecosun Innovations, une remorque solaire pour la société Jamart (Hauts de France), spécialisée dans la location de bâtiments modulaires. © Ecosun


Ecosun Innovations
, filiale d’Ecosun Expert, concepteur et installateur de centrales solaires, ouvre son capital à EDF Renouvelables à hauteur de 29 %. La filiale du groupe EDF doit contribuer à hisser la jeune entreprise alsacienne qui s’est fait une spécialité des solutions solaires mobiles, sur les marchés  internationaux, notamment au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est ou encore en Australie.
Ecosun Innovations que Frédéric Rohmer avait créée à Hombourg  (Haut-Rhin) en 2015 s’était rapidement fait remarquer avec une centrale solaire transportable (baptisée Mobil-Watt®), capable de déployer en moins de 3 heures entre 9 et 52 kilowatt-crête (kWc).
Depuis la gamme s’est élargie à des projets jusqu’à 1 mégawatt-crête, pour répondre aux besoins des zones non desservies par les lignes électriques ou en remplacement de groupes électrogènes fossiles. Pour EDF, ce partenariat s’inscrit dans la stratégie CAP 2030 du groupe qui vise à doubler d’ici 2030 ses capacités de production d’énergies renouvelables dans le monde.
A l’étroit sur son site d’origine, Ecosun a récemment déménagé dans des locaux en location à Colmar, en attendant la construction pour fin 2021, d’un site de production de 2 500 m2 à Sainte-Croix-en-Plaine, également dans le Haut-Rhin. D’ici 3 à 5 ans, l’entreprise annonce être en mesure de créer près de 50 emplois. C.P.

 

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• IDLink lance un financement participatif pour un assistant électronique afin de ne rien oublier ou… tout retrouver

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L'assistant électronique &Moi est composé d'un boîtier électronique, d'étiquettes RFID et d'une application smartphone. © IDLink

 
lDLink lève 30.000€ jusqu’à la fin du mois d’octobre sur la plateforme de financement participatif Kickstarter pour lancer la fabrication et la commercialisation d’&Moi, un système judicieux qui permet de retrouver des objets dans un contenant : sacs à main, valises, sacs à dos ou encore caisses à outil. Il permet aussi d'en faire l'inventaire.
Valérie Mannarelli, la fondatrice d’IDLink près de Mulhouse (Haut-Rhin) achève les 4 années de développement d’un sytème de reconnaissance composé d’un boîtier électronique qui communique en bluetooth avec un téléphone mobile et une application disponible sur Android et IOS.
Les objets à identifier sont épinglés d’une étiquette autocollante RFID (par radio fréquence). Le marché est large, aussi bien les particuliers (pour retrouver ses clés de voiture dans son sac à mai par exemple), les artisans pour l'inventaire de leur boîte à outils ou toute autre profession pour répertorier des documents. Les 500 premiers boîtiers, fabriqués en France, seront disponibles en novembre. C.P.


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Gestion & Stratégies Auditoria met en image la création d’entreprise  

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Le nouvel immeuble de Gestion & Stratégies à Strasbourg.

« Silence on tourne », sera la phrase fétiche du cabinet strasbourgeois Gestion & Stratégies Auditoria (30 collaborateurs, 800 clients), spécialisé en expertise comptable, audit et commissariat aux comptes. Il lance un appel à casting auprès de créateurs d’entreprise et s’ils sont retenus deviendront les acteurs d’une web-série pour expliquer chaque étape de leur nouvelle vie d’entrepreneur.
Le concept est d’autant plus original que  les experts du cabinet accompagneront gratuitement ces jeunes entreprises une année : comptabilité, fiscalité, juridique, droit social et stratégie de communication. Pour postuler, pour l’instant uniquement en Alsace, il suffit de présenter son projet via l’adresse courriel : entrepreneur.dedemain@gestion-strategies.fr
Une manière intelligence de trouver de nouveaux clients en contribuant au dynamisme régional. Gestion & Stratégies Auditoria multiplie les développements. A Metz, il vient de déposer un permis de construire pour s’agrandir, à l’image de sa nouvelle implantation dans la capitale alsacienne. D.H.


• Une bibliothèque de nouvelle génération pour l’Université de Haute-Alsace à Mulhouse

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© Traces Ecrites


Le Learning Center de l’Université de Haute-Alsace a ouvert ses portes en septembre à Mulhouse (Haut-Rhin). Le bâtiment se veut constituer une bibliothèque de « nouvelle génération », bien intégrée dans l’ère du numérique, de l’apprentissage en « mode projet » ou du travail collaboratif entre étudiants, ou entre étudiants et enseignants.
Pour favoriser la circulation des idées et des connaissances, l’architecte Hugues Klein a organisé l’aménagement intérieur autour d’une grande rampe dont les courbes viennent se fondre dans une construction de forme circulaire. Ce Learning Center pourra accueillir plus de 400 personnes, il est également ouvert aux personnes extérieures à l’université. Sa réalisation a mobilisé un budget de 15 millions d’€, au titre du contrat de plan Etat-région. M.N

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• La Cave du Roi Dagobert et la Cave de Turckheim lancent leur Bag in Box

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La Cave du Roi Dagobert et la Cave de Turckheim lancent un BIB d'assemblage de deux pinots : gris et blanc. © Union Alliance Alsace


C’est un Bag in Box (BIB) sous la dénomination « vin de France » qu’ont lancé le 11 septembre dernier, la Cave du Roi Dagobert et la Cave de Turckheim, regroupées au sein de l’Union Alliance Alsace. Le cahier des charges de l’AOC Alsace impose en effet l’embouteillage des vins dans les flûtes rhénanes, interdisant de fait le BIB. Mais les deux caves coopératives ont tout de même franchi le pas en proposant un assemblage de deux pinots : gris et blanc. L’objectif est de proposer ce produit d’abord au niveau local, dans les CHR et la grande distribution, puis à l’export. Ce BIB 2P Blanc de 3 litres produit à 10.000 exemplaires, est vendu entre 14,50 € et 16 €.
« Nous voulons suivre la tendance du marché. Le BIB est un format bien établi en France et en Europe du Nord. Et pendant la crise du Covid-19, il a été très plébiscité par les consommateurs, surtout dans les grandes villes. Car ce format permet de mieux conserver le vin qu’en bouteille, prend peu de place et produit moins de déchets. Pendant le confinement, le BIB a représenté jusqu’à 50% des vins en volume vendus en France », souligne Christophe Botté, le directeur la Cave du Roi Dagobert, à Traenheim. L’idée d’Union Alliance Alsace est de travailler une gamme. Le prochain BIB sera un rosé, commercialisé en 2021, suivi peut-être d’un rouge… J.G.

 

polevehiculedufuturtexte

 

• Aquatiris renouvelle le traitement individuel des eaux

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Aquatiris a déposé une demande d’agrément ministériel afin de mettre sur le marché son système d’assainissement non-collectif,© Aquatiris

 
A l’issue d’une phase de plus de deux ans de prototypage jugée  concluante et même « supérieure aux espérances », la société Aquatiris à Schiltigheim (Bas-Rhin) a déposé une demande d’agrément ministériel afin de mettre sur le marché son système innovant d’assainissement non-collectif, à savoir les petites stations d’épuration non raccordées à un réseau public.
Cette solution fait appel à un traitement végétal, comme celles déjà développées depuis cinq ans par cette société de 20 personnes basée à la fois à Rennes et à Schiltigheim au nord de Strasbourg. Un massif de plantes de zones humides reposant sur des graviers et du sable filtrent les eaux usées.
Le « plus » de cette nouvelle version vient de l’amont : un pré-traitement des eaux par des plaquettes de bois (une couche de plusieurs dizaines de centimètres). L’ensemble évite aux eaux de stagner et de fermenter. « Comme elle ne consomme pas d’énergie ni n’émet de méthane du fait que rien ne fermente, la solution présente un bilan carbone cinq fois meilleur que les autres procédés, ainsi qu’en atteste l’étude du bureau Alternative Carbone », souligne le dirigeant d’Aquatiris, Martin Werckmann. Le dispositif a obtenu la labellisation du pôle de l’eau Hydreos et du programme régional Climaxion pour la transition énergétique. Il présente un rendement d’épuration supérieur aux exigences règlementaires et selon Aquatiris, il pourra être proposé « au prix du marché », à environ 10.000 €.  M.N.

 

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• Grenke France prend de la place dans le financement locatif

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L'agrandissement des locaux de l'allemand Grenke dans la banlieue de Strasbourg témoigne de la croissance de ce spécialiste du financement locatif des équipements industriels de ce côté-ci du Rhin. © Grenke


Spécialiste du financement locatif, Grenke France grandit de façon continue, si bien qu’elle étend son siège situé à Schiltigheim (Bas-Rhin) dans l’Espace européen de l’entreprise en périphérie nord de Strasbourg. Une partie des équipes s’est installée depuis quelques semaines dans 2.500 m2 supplémentaires juste à côté de l’actuel bâtiment, qui sera libéré pour implanter le reste des effectifs locaux dans environ 2.000 m2 prêts au début de l’année prochaine.  « Avec ce projet, nous sommes dimensionnés pour dix ans de croissance », estime Laurent Wittmann, directeur général de Grenke France, qui investit quelque 14 millions d’€ en acquisition de surfaces et en  aménagements intérieurs.
La première phase opérationnelle témoigne déjà d’un changement d’atmosphère : espace d’accueil convivial, poufs et canapés, zones de relaxation, salle de sport, salles de réunions plus spacieuses et lumineuses (éclairage LED), plafonds suspendus à absorption acoustique, terrasse à chacun des deux étages manifeste la volonté de procurer de bonnes sensations à l’équipe, dont l’effectif a bien augmenté : 21 collaborateurs en 2005,  40 en 2015, 82 fin 2019  et une quinzaine d’embauches prévue jusqu’à la fin de cette année.
La croissance est proportionnelle à celle de l’ensemble de Grenke France (19 implantations commerciales) qui a doublé d’effectif en cinq ans, pour atteindre 200 salariés.  Le bilan d’activité 2019 s’est soldé par 602 millions d’€ de production financée grâce à près de 70.000 contrats. La société est  la filiale du groupe allemand Grenke établi à Baden-Baden, dont la proximité avec l’agglomération strasbourgeoise explique son choix pour la base France. M.N.

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