Avec deux investisseurs privés, dont l’acteur Christophe Lambert, la capitale des vins de Bourgogne boucle son projet de cité des vins. Cette troisième réalisation à venir, avec les cités sœurs de Mâcon et Chablis, accueillera un hôtel de 75 chambres, ainsi qu’une halle événementielle et une galerie commerçante oenotouristique. Un investissement total de 30 millions d’€.
Michel Halimi s’enthousiasme avec fougue pour le nouveau projet hôtelier qu’il conduit à Beaune, au sein de la société Sirius (*), avec l’acteur et producteur Christophe Lambert (62 ans). Les deux hommes, amis dans la vie, sont associés depuis 25 ans et investissent ces dernières années dans la restauration et l’hôtellerie. C’est notamment le cas à Paris, près du Palais Royal, et à Béziers où ils acquièrent l’ancienne prison, pour en faire dans les deux cas un hôtel d’un genre nouveau, « des lieux de vie, créateur de lien social. »
Il en sera de même à Beaune avec un complexe d’hébergement en bois de 75 chambres, sur une emprise foncière de 6.000 m2, dans l’enceinte même du parc de 14 hectares qui accueillera la Cité des vins et des Climats de Bourgogne que construira le groupe Rougeot.
« Nous allons faire une auberge de luxe, l’antithèse d’un établissement labellisé Relais et Châteaux car on veut fidéliser une clientèle autant locale, dans notre restaurant, qu’étrangère et surtout dans une ambiance décontractée », argumente Michel Halimi. Un restaurant, ainsi que trois salles modulables pourront recevoir des séminaires jusqu’à 100 personnes. « Car le tourisme d’affaires, dit corporate, n’est pas assez développé localement », estime-t-il. L’hôtel intègrera aussi un spa et une piscine intérieure.
La finalité des deux associés, qui injectent 15 millions d’€ dans ce projet, confié à l’architecte de Bourg-en Bresse Pierre Barillot, et qu'ils gèreront en direct via la société Mando Management, n’est pas de « concurrencer l’offre urbaine déjà importante, mais de la compléter. » Il entend travailler en synergie avec les autres équipements du site, dont la cité même et la halle événementielle.

Pour une ouverture globale au printemps 2022
Cette dernière de 1.200 places assises (2.000 places assis-debout), ainsi qu’une galerie commerçante de 1.000 m2, sera l’œuvre de Pierre Nallet, fondateur de la société lyonnaise AnaHome Immobilier (**). L’investisseur a acquis de son côté 1,2 hectare sur le site de la cité pour réaliser ces deux équipements.
La halle, dont la gestion sera confiée à un exploitant spécialisé, est vouée à recevoir de grands congrès, séminaires, symposium, mais aussi des spectacles. « Nous souhaitons une complémentarité totale pour de plus grosses manifestations avec le palais de congrès tout proche », indique charlotte Fougère - Hospitality & Wines à Beaune -, conseil en structuration et gestion d’offres touristiques et hôtelières.

La galerie, espace oenotouristique de vente, devrait fédérer une vingtaine de partenaires, dont, mais c’est encore en réflexion, une brasserie. L’investissement, toujours en cours de chiffrage, serait également d‘une quinzaine de millions. Pierre Barillot est aussi l’architecte de ces deux projets, dont la date de livraison des travaux est prévue pour fin 2021 ou début 2022.
« Nous n'arrivons pas comme cela à Beaune car notre objectif est d’apporter une valeur ajoutée pour tout le monde et croyez-moi épicurien convaincu, j’aime le vin, et suis un spécialiste de la truffe », glisse Pierre Nallet, PDG d’Anahome Immobiier.




(*) BpiFrance est entrée à son capital.
(**) AnaHome Immobilier (30 personnes) génère sur 2019 pas moins de 75 millions de volume d’activité.
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Bonjour, Une réunion d'information est elle prévue avec les habitants du lotissement tout proche ? Quel sera l'impact sur leur vie quotidienne au niveau du bruit et de la circulation? Respectueusement,
Création de trois cités des vins en BOURGOGNE.. BEAUNE, MACON, CHABLIS... Est ce bien raisonnable... ? Une trouve tout à fait sa légitimité bien entendu dans ce territoire viticole. Il y a tellement d'urgences et de priorités à traiter pour le bien être des FRANÇAIS... Exemple : les hôpitaux. Si la légitimité de trois pôles s'impose. Je dis pour la part OK mais sans contribution des collectivités qui ont d'autres chats -et priorités- à gérer. Le prestige est une chose. Le bien être des citoyens en est une autre.
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