CONSTRUCTION MÉTALLIQUE. Le fabricant de machines outils pour les charpentiers métalliques a accueilli, le 14 novembre dans son usine de Dijon, le groupement Est du syndicat de la construction métallique de France.
L'occasion pour ce métier toujours à la recherche de gains de productivité dans l'atelier comme sur le chantier, de faire le point sur les capacités d'innovation de leurs fournisseurs.
En visitant le 14 novembre l'usine Vernet-Behringer à Dijon, les charpentiers métalliques adhérents du groupement Est du syndicat de la construction métallique de France (SCMF), se sont sentis chez eux. Dans la filière BTP, les charpentiers métalliques sont à part. « 80% de notre activité fait de nous des industriels ; on découpe, usine et outille les charpentes dans nos ateliers ; le montage sur le chantier au final n'est plus qu'un jeu de mécano », expose Jean-Louis Gauliard, secrétaire général du syndicat de la construction métallique de France.
Curieux des dernières innovations de leurs fournisseurs, les charpentiers des régions Alsace, Bourgogne, Champagne Ardenne, Franche-Comté et Lorraine, au nombre d'une vingtaine, ont pris l'habitude d'organiser leur assemblée générale annuelle chez l'un d'entre eux.
« Cela permet de confronter nos analyses tant d'un point de vue technique que commercial », explique Didier Cannac (*), tout juste élu président à la suite de Dominique Saugier, représentant du syndicat depuis une vingtaine d'années.
6 à 8% du chiffre d'affaires en R&D
A quelques jours du 10ème anniversaire de la reprise de l'entreprise par le trio de managers Pascal Denis, Lionel Robelin et François Rossignol, Vernet-Behringer conforte son orientation vers l'innovation.
Le fabricant de machines outils spécialisé dans la charpente métallique consacre 6 à 8% de son chiffre d'affaires (d'environ 20 millions d'€) à la recherche et développement. Sur les 130 salariés de l’entreprise, plus d'une vingtaine sont dédiées aux études (mécanique, automatisme et informatique).
La toute dernière perceuse-fraiseuse ou la machine qui fait simultanément le poinçonnage et le cisaillage des profilés illustre les avancées techniques constantes recherchées par l'industriel pour baisser les coûts de production de ses clients et améliorer la qualité de la construction.
Cette capacité d'ingénierie résulte d'une association informelle de compétences baptisée Partners for Steel. L'Allemand Rösler, acteur dans le traitement de surface qui possède une unité de production d'une centaine de salariés à Sens (Yonne), apporte son savoir-faire en grenaillage. Actionnaire minoritaire de l'entreprise dijonnaise, l'Allemand Behringer fournit toutes les scies des machines-outils. Vernet Behringer développe de son côté des solutions informatiques de programmation et de gestion de la production.
Ensemble, les trois entreprises sont ainsi capables de réaliser des usines clefs en main. Le résultat est une remarquable croissance à l'export qui atteint près de 80% des ventes.
La PME ajoute une nouvelle corde à son arc. Elle va développer un service de maintenance pour prévenir l'usure des machines et rajeunir certains modules à l'éclairage des dernières innovations.
Les diagnostics et les dépannages de base seront réalisés par téléphone et l'Internet. « Mieux vaut remédier aux faiblesses de la machine avant la casse » : un discours 100% partagé par les charpentiers métalliques.

La charpente métallique conquiert le tertiaire
Directeur général de l'entreprise Waltefaugle, implantée à Dampierre-sur-Salon (Haute-Saône) et acteur majeur dans l'est avec un chiffre d'affaires de 40 millions d'€ et 200 salariés, Didier Cannac, le nouveau président du groupement Est du syndicat de la construction métallique de France (SCMF) dresse un bilan plutôt positif du secteur dans une conjoncture morose du bâtiment.
Traditionnellement utilisée pour les bâtiments industriels, logistiques et agricoles où elle revendique 80% des parts de marché, la charpente métallique gagne du terrain dans le tertiaire (24% des réalisations). Pour la construction de parkings silos, « elle est en passe de devenir majoritaire ».
Le logement en revanche boude encore la construction métallique « par méconnaissance des maîtres d'ouvrage du matériau », estime le nouveau président.

A reprendre atelier de charpente métallique le Pêchereau 36200, pour cause retraite en 2015.
Un grand merci pour la qualité de votre article . Merci aussi, d'une façon plus générale, pour l'éclairage souvent positif , toujours factuel et instruit, que vous donnez à vos articles et à nos entreprises . Oui , l'entreprise peut permettre à tous de s'épanouir, en équipe !!! Oui, on peut encore en 2014 entretenir des relations de partenaires sincères entre fournisseurs et clients !!! Oui, on peut innover dans des métiers plus que centenaires. tels que la Construction Métallique et la machine-outil Que tout cela se sache auprès de nos concitoyens, si souvent en manque d'informations sur nos réalités industrielles !!!. et tout cela, malgré la fameuse Crise , dont on nous rabâche les oreilles à longueurs de colonnes !.. cordialement ! Pascal DENIS
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