Se connecter
FILIÈRE PIERRE/BOURGOGNE. La transaction s’élève à deux millions d’€ et concerne les carrières de Massangis, Saint-Nicolas, Rocherons et Chassagne, situées respectivement dans l’Yonne et en Côte-d’Or.
Elle fait suite au plan de continuation de Rocamat, en cessation de paiement à l’automne dernier et placé en redressement judiciaire. L'industriel québécois prévoit d'y investir 1 million d'€.
Le Canadien Polycor Inc, implanté à Québec ville, reprend au groupe Rocamat, pour un montant de deux millions d’€, quatre de ses carrières de pierre calcaire bourguignonnes. Il s’agit des sites d’extraction de Massangis et Saint-Nicolas, tous deux dans l’Yonne, ainsi que ceux de Rocherons et Chassagne, implantés en Côte-d’Or, d’où est extrait la fameuse pierre de Comblanchien.
Cette croissance externe intervient dans le cadre du plan de continuation de Rocamat, placé en redressement judiciaire le 30 novembre 2017 par le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) où le carrier, contraint pour cause de cessation de paiement de se séparer d’actifs, a son siège.
Cette acquisition correspond à la première incursion en Europe du groupe canadien, numéro un nord-américain de la pierre naturelle, mais ce ne sera certainement pas la dernière. Aux États-Unis aussi, Polycor fait de la croissance externe. Ces jours-ci, la société a pris la majorité du capital d'Indiana Limestone Company (ILCO), dans l'état de l'Indiana, une intégration qui porte son chiffre d'affaires à 270 millions de dollars. En septembre 2016, elle avait racheté les carrières américaines de Rock of Ages et Swenson, dans le Vermont.
L’opération de rachat de Rocamat se veut aussi une très bonne affaire, car ces pierres, estampillées de Bourgogne, bénéficient depuis le 29 juin 2018 d’une identification géographique (IG), délivrée par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
De très belles réalisations internationales
« Elle l’aurait été de toute façon sans cette identification, tant ce matériau ornemental habille ou décore de nombreux bâtiments prestigieux en France et dans le monde, comme la fondation Louis Vuitton ou encore le musée du Louvre. Aux États-Unis, on peut citer plusieurs buildings à Chicago ou encore l'aéroport de Palm Springs à Los Angeles », assure Patrick Perus, dirigeant et propriétaire de Polycor.
Ce Lillois d’origine âgé de 50 ans, diplômé de Supelec, marié à une Américaine et installé depuis près de vingt ans outre-Atlantique, a repris Polycor en 2013 alors que la société ne pesait de 40 millions d’€. Cinq ans plus tard, son groupe en réalise 130 millions, possède 34 carrières de granit, de marbre, de calcaire et de pierre à savon, exploite 15 unités de première transformation et emploie pas moins de 900 personnes.
Pour commercialiser ses produits, Polycor s’appuie sur une équipe d’une centaine de vendeurs dans toute l’Amérique du Nord et intègre une dizaine de boutiques en Nouvelle-Angleterre, ces états américains proches de la frontière québécoise.
« Nous allons faire venir la pierre de Bourgogne par bateau et la proposer plus largement aux architectes, promoteurs, contractants généraux, villes, tant elle est recherchée pour sa qualité, son esthétisme et son côté luxe à la française », argumente Patrick Perus, qui précise que le transport par la voie maritime n’intervient que pour 20% dans le coût global d’un tel pondéreux.
L’achat à Rocamat spécifie un accord d’approvisionnement pour ce dernier afin de continuer à servir ses clients nationaux et belges. Il prévoit par ailleurs de préserver dix-huit emplois, soit la presque totalité du personnel, et que Polycor devienne actionnaire de Rocamat à hauteur d’environ 20%.
« Nous allons aussi investir un million d’€ dans ses quatre carrières pour remplacer du matériel en urgence et consacrer ensuite jusqu’à 400.000 € par an pour nous appuyer sur des équipements de découpe toujours plus performants », indique le dirigeant.
Qui est Patrick Perus ?
Nordiste, cet ingénieur en électricité est aussi diplômé d’un Master of Business Administration (MBA), obtenu à Chicago.
Il travaille à partir de 1994 chez Usinor, devenu ArcelorMittal, puis part cinq ans plus tard en Asie, toujours pour le même groupe, s’occuper d’acier spéciaux.
Son arrivée aux États-Unis dans l’entreprise marbrière Gorgia Marble date du passage au millénaire. Cette dernière étant revendu ensuite à Polycor.
« Je prévois d’autres croissances externes en Europe, à l’horizon de cinq à dix ans, je souhaite réaliser autour des 500 millions d’€ d’activité. »
Découvrez également
Francais : Bonjour, Je possède une carrière de pierre marbrière gris au maroc qui a presque les même caractéristiques que la pierre bleu de belgique. Je suis actuellement à la recherche d'un associé. C'est un nouveau produit qui reçu beaucoup de succès à l'international son élément petrographique: Pierre sédimentaire calcaire qui résiste au givre. Caractéristiques : Masse volumique apparente 3,2687 t/m3 Porosité 0.28 Vol % Résistance à la compression 157,9 N/mm² Résistance à la flexion 16,7 N/mm² Vitesse de son 5527 m/s Module d'élsicité statique 86900 N/mm² Résistance à l'usure 2,87 mm/1000m Dilatation thermique 0,0046 mm/mk Prière de me contacter Tel:+21261484633 Email : bourechkarosa@gmail.com English : Hello, I have a gray marble quarry in Morocco that has almost the same characteristics as the belgian blue stone. I am currently looking for a partner. It is a new product that has been internationally successful in its petrographic element: limestone sedimentary stone that resists frost. Characteristics : Bulk density 3,2687 t / m3 Porosity 0.28 Vol% Resistance to compression 157.9 N / mm² Flexural strength 16.7 N / mm² Speed of sound 5527 m / s Static Elimination Module 86900 N / mm² Wear resistance 2,87 mm / 1000m Thermal expansion 0.0046 mm / mk Please contact me Tel: +21261484633 Email: bourechkarosa@gmail.com https://drive.google.com/file/d/1H3UuVB1MitVYMsjgBokWOqOMolgUUOih/view?usp=drivesdk