- L'accession reste difficile dans le Grand Est.
30 276 €, c'est la valeur moyenne de l'apport personnel des accédants à la propriété dans le Grand Est, la plus faible des 7 régions passées la loupe par le bilan annuel d'Empruntis.
Cependant, la part de l'épargne augmente par rapport à l'emprunt malgré le bas niveau des taux d'intérêt en 2010, depuis repartis à la hausse. Avec 4,85% (mai 2011), le taux du marché sur 30 ans dans le Grand Est reste dans le peloton de tête des régions où l'argent coûte le plus cher.
- Les brevets repartent.
Avec 11 692 dépôts en 2010 (+1% / 2009), la France est le 2ème pays européen le plus innovant, selon l'office européen des brevets (OEB). L'écart est cependant important avec le leader, l'Allemagne, qui a déposé 3 fois plus de brevets.
Explication de l'OEB : La France ne bénéficie pas de la longue tradition du brevet, en particulier parmi les PME, et l'Allemagne dispose d'un système juridictionnel étoffé pour le contentieux des brevets. Selon l'INPI, la relance des dépôts de brevets en 2010 est toutefois tirée par les PME (+10,8%).
Les Echos, 26 mai 2011.
- L'inflation s'installe.
Avec 2,8%, l'inflation est à son summum en zone euro depuis 30 mois, selon l'office européen des statistiques Eurostat (ex.: 4,5 % au Royaume-Uni). La Banque Centrale Européenne prédit un retour à la normale d'ici fin 2011.
Cause essentielle, la hausse du cours des matières premières, alimentaires et industrielles, qui se ressent davantage dans les pays émergents. En avril, l'inflation s'établit à 5,3 en Chine et 8,6% en Inde en un an.
Source : Le Monde, 19 mai 2011.
- Les salaires stagnent.
Le revenu salarial moyen a quasiment stagné depuis 30 ans. L'écart entre le coût total du travail payé par l'employeur et le salaire net a augmenté en 2010, dans 22 pays de l'OCDE. La crise n'a pas accentué le phénomène : l'épargne des entreprises (après versement des dividendes et des impôts sur les bénéfices) reste en recul (-3,2% en moyenne), avec une forte disparité entre les grands groupes et les PME.
Source : Le Monde Économie, 17 mai 2011.
- La consommation baisse.
Les dépenses des ménages en biens manufacturés, produits alimentaires et énergie ont chuté de 1,8% en avril pour le 2ème mois consécutif. Les ventes d'automobiles ont chuté de 10,23% en volume (fin de la prime à la casse) après une baisse de 2,1% en mars. L'Insee anticipe une quasi-stagnation des dépenses des ménages au 2ème trimestre (0,1%), limitant la croissance à 0,4%.
Source : Insee.
- Les niches fiscales dérapent.
En 2010, selon Bercy, les quelques 500 niches fiscales ont coûté à l'État 72 milliards d'€, plus que budgété : 3,13 milliards pour la TVA réduite à 5,5% dans la restauration (130 millions d'€ de plus que prévu), 3,56 milliards pour la prime à l'emploi (+360 millions), 1,36 milliard pour les heures supplémentaires (160 millions de plus), 4,5 milliards pour le crédit impôt recherche (+500 millions). Le régime du bénéfice mondial consolidé, accordé à 5 groupes, dont Total et Vivendi, a coûté 461 millions au lieu des 302 budgétés.
Le Figaro, 27 mai 2011.
- Les défaillances d'entreprise moins nombreuses.
En avril 2011, la baisse des défaillances des PME et des grandes entreprises s'accompagne d'un recul de leur coût qui atteint 15% sur les 12 derniers mois. Pour la 1ère fois depuis mars 2009, le nombre d'emplois menacés repasse sous la barre des 200 000.
Les défaillances dans l'agroalimentaire sont en hausse. Dans le BTP, elles reculent de 8,3% en un an. Dans l'agroalimentaire, elles sont en hausse (+7%).
Dans la distribution, les services aux particuliers et les services collectifs, elles persistent à croître (respectivement de + 3,2%, 1,6% et 3,4%).
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