ECO)BREF. Mécadécoupe travaille sur une montre connectée. Lacoste ouvre sa propre école de formation à Troyes. Après l’Euro 2016, de gros contrats pour OnlineFormapro. Areva recrute 220 personnes pour préparer l'avenir. Un petit territoire de Meurthe-et-Moselle vise zéro chômeur. Un salon auto moto très vintage pour Dijon Congrexpo. Warum nicht ?, salon de l’emploi frontalier. Les Escales Alsaciennes encouragent le tourisme économique.

 

- Après l’enceinte Phantom, les montres connectées pour Mécadécoupe.

 

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Mécadécoupe est passée de 20 à 28 salariés en un an. © Traces Ecrites.


Boostés par l’aventure de la très design enceinte Phantom, qui leur a valu un prix spécial du jury au salon Micronora, en septembre 2016, l’entreprise de Chemaudin, près de Besançon, travaille maintenant avec une start-up française dont le produit a été primé à Las Vegas lors du dernier CES. Il s’agit cette fois de montre connectée. Mécadécoupe est en train d’industrialiser les process pour fabriquer la boucle du bracelet.

L'entreprise qui avait développé, pendant deux ans et demi, les pièces maîtresses de Phantom de la marque française Devialet (dômes grave et medium, cache-noyau et blindage), aux qualités acoustiques remarquées, récolte les fruits de son investissement.

Mécadécoupe est passée de 20 à 28 salariés en un an et ses dirigeants Jean-Charles Micallef et David Jeanneret, tablent sur une équipe de 50 à l’horizon 2020. Quant au chiffre d’affaires, qui était de 2,1 millions d’€ en 2015, il se monte à 2,5 en 2016 et pourrait atteindre 5 millions d’€ à l’horizon 2020. M.C.

 

- Lacoste ouvre sa propre école de formation à Troyes.

 

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© Lacoste.

 

La célèbre marque au crocodile a inauguré en mars 2017 son centre de formation à Troyes, berceau historique de la marque. Baptisée Lacoste Manufacturing Academy, cette école a pour ambition de former une centaine de nouveaux collaborateurs sur trois ans. Il s’agit de futurs bonnetiers, teinturiers ou couturiers recrutés avec l’aide de Pôle emploi en contrat de professionnalisation.
Cette solution a été retenue par le fabricant de prêt-à-porter masculin pour compenser les départs à la retraite et pallier l’absence d’enseignement adapté à ces métiers en voie de disparition. Les formateurs ont été recrutés en interne, et l’entreprise a même fait appel à d’anciens salariés. Lacoste emploie 10.000 personnes à travers le monde, dont un millier à Troyes. F.M.

 

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- Après l’Euro 2016, de gros contrats pour OnlineFormapro.

 

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© OnlineFormapro.

 

Le Mooc (Massive open online course, ou formation en ligne ouverte à tous) réalisé par OnlineFormapro, début 2016, pour former les volontaires de l’Euro 2016, à Paris, fait des petits. La société de formation, qui compte 105 salariés dont 58 à Vesoul (Haute-Saône), a signé quelques jolis contrats depuis, qui vont l’occuper toute cette année 2017.
Un avec l’ANSSI (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information des ministères), d’un montant de 135.000 €, qui représente environ 100 heures de développement ; un autre avec la Banque de France, pour former les agents aux tests de conjoncture qui concernent, chaque mois, quelque 10.000 entreprises ; un troisième pour les championnats du monde de foot et encore un serious game pour le musée Louis Pasteur de Dole. Voilà pour son activité e-learning, dont elle est l’une des pionnières.
Pour son activité en formation présentielle, OnlineFormapro poursuit à un rythme soutenu les ouvertures d’écoles de code sous sa marque Access Code School. Après Besançon, la première, à Planoise, elle en a ouvert d’autres en Bourgogne - Franche-Comté, à Chalon, Dijon, Vesoul puis une seconde à Besançon. Il y aura bientôt Nevers, (Nièvre) puis… Dakar, au Sénégal. Le chiffre d’affaires suit : de 4,5 millions d’€ en 2015, il a bondi à 8 millions en 2016. M.C.

 

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- Areva recrute 220 personnes pour préparer l'avenir.

 

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Site de Creusot Forge. © Areva/ Jean-Marie Taillat.

 

Qu’on se le dise : AREVA n’est pas mort. Bien au contraire. En Saône-et-Loire, l’année 2017 va se traduire par un programme de 220 embauches. Pour l’établissement Creusot Forge, se seront 20 recrutements cette année.

Etant entendu que 30 personnes pour l’établissement du Creusot ont déjà été embauchées depuis le mois de juillet 2016, les autres recrutements concerneront donc les établissements de Saint-Marcel et de Chalon-sur-Saône. Cette information de creusot-infos.com est à lire complètement ici.

 

- Le Pays de Colombey et du sud Toulois en Meurthe-et-Moselle vise zéro chômeur.

 

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L'équipe de La Fabrique.


Le Pays de Colombey et du sud Toulois (Meurthe-et-Moselle) est une des dix collectivités françaises engagées depuis quelques semaines dans l’initiative Territoires zéro chômeur de longue durée.

La communauté de communes qui totalise 11.300 habitants, s’est donnée cinq ans pour accompagner 280 d’entre eux, au chômage depuis plus d’un an, pour retrouver un emploi durable.

Depuis le démarrage du projet début 2017, onze salariés ont été recrutés en CDI par l’entreprise « à but d’emploi » La Fabrique, créée dans le cadre de cette expérimentation.
L’entreprise a pour vocation de couvrir des activités utiles, non-pourvues et pas assez rentables pour être portées par le seul secteur privé : La Fabrique a d’ores et déjà lancé une activité de bûcheronnage  et imaginé une ressourcerie dédiée au réemploi d’objets destinés aux déchetteries.

Trois anciens chômeurs de longue durée assurent par ailleurs la bonne marche de la société : comptabilité, gestion administrative et communication/marketing.
Lancée il y a dix ans par ATD Quart Monde, l’initiative Territoires zéro chômeur de longue durée a débouché en février 2016 sur la promulgation d’une loi d’expérimentation territoriale. En novembre, un arrêté a établi la liste des 10 collectivités retenues.

Le principe est de financer des emplois en CDI rémunérés au Smic en y affectant les allocations dédiées au chômage de longue durée. Le complément est obtenu grâce aux nouvelles activités générées. P.B.

 

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- Un salon Auto Moto  très vintage pour Dijon Congrexpo.

 

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Une Panhard Dynamic de 1936 (collection privée).

 

De l’exceptionnel à cette seconde édition du salon Auto Moto Rétro avec une exposition Panhard et Levassor de 32 véhicules d’avant et d’après guerre. Avant, la doyenne des marques françaises, fondée en 1891, produit de magnifiques véhicules de luxe à moteur sans soupapes. Après 1945, Panhard réorganise sa production pour concevoir des petits modèles légers et très performants : Dyna X et Y,  PL17 et 24…

L’année 1967 avec le rachat par Citroën signe la fin d’une aventure industrielle et sportive que savent faire revivre des passionnés comme l’ancien journaliste Gérard Cerles, délégué départemental du Dynamic Club Panhard et Levassor.

La manifestation, signée Dijon Congrexpo et mise en musique avec l’appui précieux de l’Automobile Club de Bourgogne, se tient sur 17.000 m2 - contre 15.000 l’an dernier - du 31 mars (dès 14h) au 2 avril dans l’enceinte du parc des expositions et congrès de Dijon. Elle attend comme l’an dernier au moins 18.000 visiteurs car il y a en aura pour tous les goûts.

Ils pourront ainsi contempler des modèles de collectionneurs privés, estampillés Ferrari, Lamborghini, Maserati ou encore Jaguar et Rolls Royce. Mais aussi onze étonnantes microcars souvent tricycles et construites dans les années 50, notamment par les usines Messerschmitt, interdites d’armement.

Les motards ne sont pas oubliés avec une exposition sur le Paris-Dakar et quelques motos de compétition, dont la Yamaha 750 TZ, pilotée par Patrick Pons, champions du monde 1979 et vainqueur à Daytona en 1980. N’oublions pas non plus que Dijon fut avec six marques, dont Terrot, la capitale française des motocycles.

Antoine Myette, le petit-fils du constructeur Durandal dans les années 20 et 30 présentera des modèles très rares, car produit à moins de 1.000 exemplaires.

Même la gendarmerie de Bourgogne - Franche-Comté, grâce au tout nouveau et dynamique général Kim, fera le déplacement pour montrer notamment la légendaire BMW R50/2 et ses clignotants en bout de guidon.

On ne pourra pas tout décrire ici, sauf à préciser que le marché lié aux transactions des véhicules de collection est florissant et atteint en 2016 les 110 millions d’€ de chiffre d’affaires. Cela sans compter les activités de restauration et les ventes de pièces détachées. D.H.

Pour en savoir plus : http://www.autoretrodijon.com/.

 

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Une Yamaha 750 TZ, pilotée par Patrick Pons, prêtée par l’Ecurie Gérald Motos.

 

- Encore un salon de l'emploi transfrontalier à succès.

 

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La quatrième édition de « Warum nicht ?  », salon de l’emploi frontalier à Mulhouse (Haut-Rhin), a connu une belle audience le 17 mars : les organisateurs réunis autour de la Maison de l’emploi et de la formation ont recensé près de 800 visiteurs… 799 selon leur rigoureux décompte ! Soit une centaine de plus que l’an dernier.

A nouveau, la manifestation a donné l’occasion aux jeunes en scolarité ou ayant achevé depuis peu leur cursus, ainsi qu’aux moins jeunes en recherche d’emploi de rencontrer sur une journée tous les acteurs qui comptent pour postuler avec succès à un job en Allemagne : l’Arbeitsagentur homologue de Pôle Emploi également présent avec le service de placement transfrontalier qui leur est commun, Infobest qui dispense l’information sur le statut de travail frontalier, les chambres de commerce pilotes de l’apprentissage outre-Rhin, des prestataires pour l’aide à la rédaction de CV et à la fourniture de documents adaptées à l’attente des employeurs allemands, etc.

Les visiteurs ont ainsi pu se « désinhiber » en recueillant l’information qui peut lever d’éventuels complexes, conformément au slogan de ce slogan : Pourquoi pas ? (en français).

Au début du mois, s'était déroulé un autre salon transfrontalier très courru, Trinat’emploi à Saint-Louis (Haut-Rhin). Lire notre article ici. M.N.

 

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- Les Escales Alsaciennes développent le tourisme économique.

 

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La chocolaterie Jacques Bockel à Saverne - Monswiller (Bas-Rhin) fait partie des entreprises qui accueillent le public.

Lancé par l’Aria Alsace (Association Régionale des Industries Alimentaires), avec le soutien de l’Agence d’Attractivité de l’Alsace et de l’ADT Alsace, le site Les Escales Alsaciennes propose de découvrir 18 entreprises alimentaires porteuses du savoir-faire alsacien. 

Elles sont réparties à travers sept parcours thématiques : À l’heure du thé, Les p’tits salés, Le tout sucré, Entre viticulteurs et brasseurs, etc.

L’objectif est de faciliter l’accès du public aux entreprises agroalimentaires. Le visiteur peut personnaliser son parcours et le visualiser sur une carte interactive, calculer le nombre de kilomètres d’une escale à une autre…

L’an prochain, une dizaine d’autres d’entreprises devraient rejoindre le concept. L’Aria s’est également rapprochée de l’Association de la visite d’entreprise (AVE) afin d’éditer un Guide du Routard régional de la visite d’entreprise. J.G.

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