AVIS D’EXPERT/BELFORT. En suspens jusqu’au 31 décembre 2018, date de la fin de l’accord entre le Français Alstom et l'Américain General Electric intervenu en 2015 au moment de la vente de la division énergie du premier au second, et au terme duquel un millier d’emplois devait être créé en France, l’avenir de l'activité turbines à gaz inquiète les milieux économiques à Belfort. General Electric et Alstom y emploient 4.400 salariés et les travaux de sous-traitance concernent une trentaine d’entreprises locales.

Quel sera le sort des sous-traitants qui ont vu leur carnet de commandes diminuer avec les difficultés de General Electric, reconnues fin 2017 ? Le nord Franche-Comté bénéficiera t-il de l’amende hypothétique de l’État pour non respect des engagements sur l’emploi ?
Le point avec Dominique Balduini, le président de La Vallée de l’Énergie, cluster d’industriels de l’énergie et d’universitaires du nord Franche-Comté principalement, mais aussi d’Alsace, dont General Electric est d’ailleurs l’un des principaux financeurs.
• À combien estime-t-on le nombre de sous-traitants attachés à General Electric dans l'Aire urbaine ?
Dominique Balduini : Environ une trentaine de sous-traitants industriels et ingénierie, classés stratégiques dans la filière. Leur expertise et savoir-faire techniques apportent une réelle valeur ajoutée à la conception et fabrication des produits gaz et vapeur de General Electric. Au-delà de ces structures clés, une centaine d’autres sous-traitants sont probablement positionnés dans les services.
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