Le fabricant vosgien de menuiseries vitrées résistant au feu VD-Industry repris par le belge Haerens. Le menuisier bourguignon Oxxo Evolution rachète le Rémois CAP Groupe. Spie recrute 400 collaborateurs dans le Grand Est et en Bourgogne-Franche-Comté. Une alternative aux parcours traditionnels de classe préparatoire aux grandes écoles à l’Université de Franche-Comté. Le club H2 Bourgogne-Franche-Comté, portail vers le financement des projets des entreprises. Claire Merlin, directrice générale du Port autonome de Strasbourg.
• Le fabricant vosgien de menuiseries vitrées résistant au feu VD-Industry repris par le belge Haerens.
Le fabricant de menuiseries vitrées résistant au feu VD-Industry et sa filiale de pose Pyrométal, toutes deux basées à Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges), entrent dans le giron du belge Haerens. La famille Ferry, actionnaire majoritaire des sociétés vosgiennes totalisant 65 salariés et 14 millions d’€ de chiffre d’affaires, a retenu la proposition du groupe verrier basé à Gand. « Gabriel Ferry (fondateur du groupe en 2003, Ndlr) a réussi à industrialiser la conception et la production de la menuiserie acier d’une façon impressionnante », salue Steven de Tollenaere, PDG de Haerens.
Les deux pépites françaises bénéficieront de synergies sur les plans commercial et de la recherche et développement avec Haerens et ses filiales Eribel et Meyvaert. Le groupe belge de 220 personnes (chiffre d’affaires de 55 millions d’€ en 2021) est spécialisé dans les vitres céramiques pour poêles et foyers, les vitrines muséales, ainsi que les menuiseries bois et métalliques qui protègent contre le feu, les effractions, l'eau, le bruit et les balles.
Dans ce cadre, les activités en France de fourniture et de pose présentées par Pyrométal (13 personnes) et Meyvaert France (2 personnes) vont être fusionnées dans une division unique baptisée Eribel Projects. Olivier Schaal, ancien directeur général de Pyrométal, prend les rênes de la nouvelle entité française de Haerens. P. Bohlinger
• Le menuisier bourguignon Oxxo Evolution rachète le Rémois CAP Groupe

Le fabricant de menuiseries PVC Oxxo Evolution acquiert 97,5 % du capital de CAP Groupe à Reims. La filiale d’Exagon basée à Cluny (Saône-et-Loire), entité européenne du groupe industriel algérien Cevital depuis 2013 (chiffre d’affaires d’environ 67 millions d’€, 365 salariés) forme ainsi un ensemble de 130 millions d’€ de chiffre d’affaires et 700 salariés dans une gamme complète, bois, aluminium et PVC. Elle pourra s’appuyer sur le réseau de revendeurs et installateurs Fermoba, marque emblématique du marché créée par une famille d’entrepreneurs lorrains en 1957, que CAP Groupe avait repris en 2014 sur liquidation judiciaire.
CAP Groupe qu’avait constitué Hervé Coutelas par croissances externes, possède quatre entités dédiées à la fermeture de l’habitat (aluminum, bois, PVC) : CAP Champenois (70 salariés) et CAP MID (30 salariés) près de Reims où a été mise en service en 2021 une usine de plus de 4.000 m2 entièrement dédiée à la fabrication de pergolas et vérandas sur mesure, CAP Isoplast au Havre (120 personnes) et CAP SAMBP à Charleville-Mézières (130 employés). Cette dernière a récemment été dotée d’une nouvelle ligne de production bois. Le fondateur Hervé Coutelas, à 67 ans, devient prestataire externe chargé du développement. José De Sà reste au poste de directeur général. C. Perruchot
• SPIE recrute 320 collaborateurs dont 60 alternants dans le Grand Est et 85 dont 20 alternants en Bourgogne-Franche-Comté
SPIE France (6.97 milliards d’€ en 2021), recrute dans toutes ses divisions (services numériques, réseaux d’énergie, maintenance et Facility Management, services spécialisés pour l’industrie nucléaire, et la plus connue, la construction) et sur tous les territoires où la filiale du groupe SPIE est implantée. Elle recherche 320 collaborateurs dont 60 alternants dans le Grand Est et 85 personnes dont 20 alternants en Bourgogne-Franche-Comté.
Les profils attendus sont technicien-ne de maintenance, ingénieure-e en efficacité énergétique, électricien-ne courant faible et fort, ingénieur-e télécoms, ingénieur-e réseaux, monteur-e, conducteur-trice de travaux, raccordeur de fibre optique, ingénieur-e et technicien-ne smart city, cybersécurité, technicien-ne data centers, soudeur-se, électricien-ne industriel, responsable d'activités réseaux d'énergie. Les postes sont principalement des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur en passant par les licences professionnelles et les BTS. C.Perruchot
• Une alternative aux parcours traditionnels de classe préparatoire aux grandes écoles et de licence classique à l’Université de Franche-Comté

L’Université de Franche-Comté lance en septembre 2022, une formation originale, et qui comme son nom l’indique, se veut pluridisciplinaire : le Cycle Pluridisciplinaire d'Etudes Supérieures (CPES) « ingénierie environnement et société ». Cette nouvelle formation accessible avec un baccalauréat, propose des parcours décloisonnant différents champs du savoir : sciences fondamentales, sciences humaines, sciences de l’ingénieur et sciences de l’environnement. Elle a aussi comme particularité d’exprimer une véritable mixité sociale avec plus de 40% de boursiers.
Ce cursus se présente comme « une alternative aux parcours traditionnels de classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) et de licence classique ». Il conduit en trois ans à un diplôme de licence de l’Université de Franche-Comté, et prépare à une poursuite d’études vers les métiers d’ingénieurs, de chercheurs, de cadres ou d’entrepreneurs.
Une partie de la formation a lieu au lycée Victor Hugo à Besançon et une autre dans les locaux de l’Université de Franche-Comté. Les élèves de terminale postulent via la plateforme Parcoursup (préciser "CPES" dans le moteur de recherche) selon le calendrier national. La sélection des candidats se fait sur dossier scolaire et « une forte motivation ». L’effectif est limité à 24 étudiants par promotion. Contact : cpes@univ-fcomte.fr C. Perruchot
• Le Club H2 Bourgogne-Franche-Comté, portail vers le financement des projets des entreprises
Créé en… mars 2020, le Club de l’hydrogène (Club H2) Bourgogne-Franche-Comté n’avait pas eu l’occasion de réunir ses adhérents. C’est chose faite depuis le 31 mars et la rencontre organisée au Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux (Doubs), à laquelle étaient conviés les 67 entreprises et organismes de recherche membres. Porteur et animateur du club, le pôle de compétitivité Véhicule du Futur juge ce degré d’adhésion très satisfaisant, en phase avec le potentiel attribué à la nouvelle énergie dans la région.
La rencontre des deux ans a permis de tracer la « feuille de route » 2022-2025, jalonnée de thématiques techniques pointues. Elle a aussi présenté les nombreuses opportunités d’appels aux fonds publics régionaux, nationaux et internationaux pour le soutien aux projets de recherche appliquée et de développement impliquant les entreprises de Bourgogne-Franche-Comté. Ainsi, quatre appels à projets de l’Ademe ou de Bpifrance en lien direct avec l’hydrogène (décarbonation, mobilité, zone industrielle bas carbone) sont en cours avec échéance entre le 15 septembre 2022 et mi-février 2023 – un cinquième se clôture ce 15 avril. À noter qu’ils sont réservés aux dossiers de plus d’1,5 million d’€.
L’Europe offre aussi des opportunités démultipliées : « 41 appels à projets cette année, d’un montant de 1 à 30 millions d’€ », synthétise Clotilde Nadé, chargée des projets européens au Pôle Véhicule du Futur, et précieuse « porte d’entrée » vers le monde particulier des fonds communautaires. Pour être retenu, un dossier doit regrouper au moins trois partenaires de trois pays différents, membres de l’Union européenne (au moins un) ou d’États membres associés qui se recrutent parmi les voisins de l’UE : Norvège, Turquie, Royaume-Uni, etc. mais pas la Suisse. M.Noyer
• Claire Merlin, directrice générale du Port autonome de Strasbourg
Claire Merlin (photo ©Jean Haeusser) est la nouvelle directrice générale du Port autonome de Strasbourg, succédant depuis le 28 mars au retraité Jean-Louis Jérôme qui avait occupé la fonction pendant 17 ans. Âgée de 45 ans, docteure en droit et diplômée d’un MBA en économie maritime et des transports, elle était en poste depuis 2006 au port de Marseille, où elle a exercé comme directrice des affaires juridiques puis, en dernier lieu, comme directrice de la stratégie et du pilotage, pour élaborer notamment la politique d’aménagement de la zone industrielle et portuaire.
Strasbourg constitue le second port intérieur français après Paris, avec un trafic annuel de 7 à 8 millions de tonnes. M.Noyer