Le salon de l’industrie du futur BE 4.0 de Mulhouse, du 30 novembre au 1er décembre au Parc des Expositions de Mulhouse, se place sous le signe de la vitalité après de deux années de crise sanitaire. Car les entreprises qui y exposent démontreront tout le potentiel des nouvelles technologies au service de plus anciennes. Un avant-goût avec le Mosellan Holimaker, le Lorrain Aprex Solutions et le Belfortain Toptech.

 

• Holimaker offre, avec ses mini-presses à injecter, la preuve du process

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Aurélien Stocky, fondateur en 2019 d’Holimaker. © Holimaker

 

Pour sa troisième participation au salon de l’industrie du futur BE 4.0, Aurélien Stocky, fondateur en 2019 d’Holimaker, demeure rivé à sa stratégie. « Il faut beaucoup plus recycler le plastique et mes mini-presses brevetées fournissent la preuve du concept comme test grandeur nature avant de lancer de grandes séries ou de prototypes pour de nouveaux équipements », souligne-t-il.
En 2018, Aurélien Stocky nous expliquait avoir commercialisé trois unités. Il en est aujourd’hui à une centaine. Ces modèles réduits de presses à injecter s’adressent notamment aux secteurs du luxe, de l’automobile, comme de l’horlogerie, mais pas que. « Je les destine également au monde éducatif à des fins pédagogique. »
Cet ingénieur de formation, anciennement employé par de grands groupes et installé à Metz (Moselle) emploie trois personnes et attend 300.000 € de chiffre d’affaires sur l’exercice en cours. Son espoir : voir ses clients et en fédérer de nouveaux tout au long des deux journées du salon.

 

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• Aprex Solutions chasse l’erreur de production grâce à son imagerie 3D

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Romain Baude (à droite), l’un des deux co-fondateurs avec Mikaël Désécures. © Clotilde Verdenal – L’œil Créatif


Cette jeune pousse née en 2017, en gestation à l’incubateur de l’Université de Lorraine fait parler les images. Mais pas n’importe lesquelles : celles prises dans un contexte industriel. Les caméras spécifiques (2D ou 3D) dotées d’un éclairage particulier et d’algorithmes d’analyses maison ne sont pas là pour admirer les premiers pas du petit dernier.
« Nous intervenons pour optimiser les procédés de gestion de la production, déterminer le statut des produits, contrôler leur conformité, détecter les défauts… », détaille Romain Baude, l’un des deux co-fondateurs en novembre 2017 avec Mikaël Désécures.
Les savoir-faire d’Aprex Solutions, qui emploie dix personnes à Nancy et dont le chiffre d’affaires n’est pas encore significatif, concerne peu ou prou tous les secteurs industriels, sans oublier les centres de recherche. Romain Baude, ingénieur durant dix années dans le domaine du nucléaire, participe pour la seconde fois au BE 4.0. Il y présentera comme nouveauté un logiciel sur caméra 3D dédiée au contrôle qualité et au guidage des robots.

 

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• Toptech remet l’humain au cœur de l’industrie 4.0

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Impressionnantes séances d'UAB - Usine à bateaux - chez CAPSA, fabricant de pièces de précision pour l’horlogerie en Suisse. Il s'agit d'un exercice de simulation au lean. © Toptech


Le spécialiste du management innovant et de l’excellence opérationnelle le martèle : « avec les nouvelles technologies, le rôle du dirigeant doit évoluer. » Les qualificatifs de superviseur et animateur doivent se substituer à ceux de chef ou patron. Et ce, quel que soit la taille de l’entreprise « Le principal risque dans le fonctionnement tient au trop plein d’informations qui sature la compréhension », souligne Philippe Lame dirigeant de Toptech, société de conseil implantée à Belfort et forte de 32 personnes.

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Philippe Lame.

Les 150 projets réalisés chaque année, générant de 4 à 5 millions d’€ de chiffre d’affaires, partent tous du principe qu’il faut simplifier l’organisation, trouver pour chacun les bons repères, déterminer les responsabilités de chacun.
Que l’entreprise en croissance manque de taille critique ou soit en difficulté, le risque de défaillance est le même. Toptech aide à repenser le rôle de chacun et mettons de la fluidité dans les circuits de décision pour mieux s’adapter au changement.

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