MÉTROLOGIE. Spécialisé dans la caractérisation des matériaux, les essais et la métrologie, le groupe alsacien Mécasem s’offre un nouveau site bisontin de 1 000 m2 sur la zone Témis. Il vient aussi d’inaugurer son nouveau siège d’Ostwald (Bas-Rhin) à partir duquel il rayonne sur une dizaine d’implantations, dont une en Allemagne, près de Saarbrücken.
Le groupe Mécasem inaugure ce jeudi 6 octobre 2011, à Besançon (Doubs) son nouveau site spécialisé en métrologie et accrédité Cofrac. Implanté sur la zone d’activités Témis, il offre une superficie de 1 000 m2 et accueille 10 ingénieurs et techniciens, dont deux nouvelles recrues, chargées de vérifier différents types d’instruments de mesures et au besoin, de les réétalonner.
«Nous étions trop à l’étroit dans les anciens locaux en sous-sol du laboratoire de métrologie du Centre technique de l'industrie horlogère (Cétéhor) que nous avons racheté en 1999», explique Stéphanie Chevalier, directrice général de Mécasem. Les études réalisées sur place et facturées entre 600 et 2 500 € s’adressent à différentes industries : le médical, l’agroalimentaire, la sous-traitance automobile, la mécanique ou encore la métallurgie et la sidérurgie, l’entreprise possédant en ce sens une antenne commerciale bourguignonne au Creusot (Saône-et-Loire).
Un effectif global de 115 salariés
«Nous nous sommes équipés d’un centre de mesures 3D et développons de nouvelles activités de mesure : température et pression», précise la directrice générale très fière de sa localisation dans la capitale bisontine, baptisée «capitale de la mesure». À ce développement, Mécasem en ajoute un second, en Alsace celui-là, son berceau d’origine. Le nouveau siège social d’Ostwald, près de Strasbourg (Bas-Rhin), s’étend dorénavant sur 4 000 m2 flambant neufs. Ici, 35 personnes sur les 50 salariés travaillent à la caractérisation des matériaux et effectuent de nombreux essais spécifiques.
Ces deux investissements immobiliers auront coûté, hors équipements, 3 millions d’€. Fondé en 1980 par Marc Meyer, le groupe Mécasem affiche un chiffre d’affaires de 10 millions d’€ et emploie 115 personnes. Il a su en trois décennies essaimer sur toute la France où il compte une dizaine de filiales et même une, en Allemagne, près de Saarbrücken.
«Avec la reprise, les projets d’innovation se multiplient et les entreprises rattrapent leur retard, ce qui fait que pour 50% de notre activité, nous travaillons à vue», fait remarquer Stéphanie Chevalier.
Crédit Photos: Jérôme Lutz (groupe Mécasem)