NTIC. Double symbolique à Entreprissimo L'Evénement (1) qui ouvre aujourd'hui 24 novembre à Dijon, pour deux jours.
Pour la première fois, les professionnels de l'image 3 D du Grand Est se retrouvent sur un même lieu dans l'objectif de conclure des partenariats technologiques, industriels et commerciaux.
Le pôle de compétitivité alsacien Iconoval, dédié à l'image, le cluster mulhousien des entreprises des TIC Rhénatic, l'agence NTIC Bourgogne et Welience, la filiale transfert de technologie de l'Université de Bourgogne mettent sur pied ce qu'ils baptisent les Rage 3 D.
Traduisez : rencontres d'affaires du Grand Est de l'image en trois dimensions.
«Ces rencontres doivent permettre aux spécialistes de la 3D implantés le long de l'axe Rhin-Rhône de se connaître», expose Grégory Maubon, animateur TIC (technologies de l'information et de la communication) à la CCI Côte-d'Or. «Avec le TGV Rhin-Rhône, leur rapprochement devient évident, d'autant que ces PME ont des spécialités qui ne font pas d'elles forcément des concurrentes».
Concepteurs ou potentiels utilisateurs testeront d'ailleurs en avant-première le TGV Rhin-Rhône, spécialement affrêté par la SNCF et la CCI Côte-d'Or, pour l'événement.
Certains professionnels du Grand Est travaillent d'ailleurs déjà ensemble. Petites structures pour la plupart, elles se regroupent souvent pour répondre à un marché. Une quinzaine (2) participeront aux rencontres d'affaires vendredi 25 novembre. Une conférence précèdera cet après-midi d'entretiens.
Son intitulé "La 3D, c'est pas que du cinéma" résume à lui seul l'adaptation de cette technologie à d'autres domaines. «Il ne faut pas le budget d'Avatar pour faire de la 3D», insiste Grégory Maubon. «Faire un catalogue de produits est tout à fait accessible à une PME», ajoute t-il.
L'accélérateur est en marche
Des architectes sont déjà passés de la 2ème dimension, courante, à la 3ème pour valider un projet. Chaussé de lunettes type cinéma ou moins coûteuses, de lunettes dotées de filtres de deux couleurs différentes, on peut se promener dans la future construction.
L'image virtuelle 3 D s'adapte bien à la vente à distance et aux outils de commercialisation.
Encore timidement, elle entre dans le process industriel. Les imprimantes 3D deviennent abordables (entre 2000 et 10 000 €) et permettent de fabriquer des prototypes, voire de produire des pièces habituellement usinées, dans différents matériaux : bois, métal, plastique.
Les logiciels de simulation 3D sont aussi utilisables pour imaginer le fonctionnement d'une ligne de production. On les trouve aussi dans le domaine de la formation, pour l'apprentissage des gestes sur un poste de travail.
Il reste cependant encore un long chemin à parcourir pour démocratiser cette technologie, mais les spécialistes nous affirment que l'accélérateur est en marche.
(1) 250 exposants jeudi 24 novembre 9h30-19h et vendredi 25, 9h30-17h au parc des expositions de Dijon.
Programme et débats : www.entreprissimo.fr
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Communication et rigueur, le 24 de 13h30 à 14h30 - Les marchés du futur, le même jour de 17h à 18h30 - Axe Rhin-Rhône: quelles opportunités pour nos entreprises, vendredi 25 de 14h à 16h.
(2) Davi Interactive (Nièvre), Bonzai Studio (Côte-d'Or), Chrysalide Studio (Saône-et-Loire), Synthèse Vidéo (Côte-d'Or), Virtuel City (Doubs), Voxelia (Territoire de Belfort), Aerys (Paris), Arilog (Jura), Exine3D (Doubs) et 3D Avenir (Essonne)
Photos : CCI Côte-d'Or