
COSMETIQUE. Le laboratoire dijonnais, spécialisé dans les assainisseurs d’atmosphère, compte doubler de taille dans les prochaines années.
Sa stratégie repose sur l’exportation et le lancement de nouveaux produits : gamme bio, déodorants, brumes d’oreiller….
L’entreprise est dirigée par Émilie Richard, fille et nièce de Claude et Christian Richard, apothicaires et herboristes qui exploitent à Dijon une institution : la pharmacie de la Croix Blanche.
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Plus connu sous sa marque Aromaspray, le laboratoire Saint Côme (850 000 € de chiffre d’affaires, 4 salariés), implanté à Ahuy, près de Dijon (Côte-d’Or), commence à se faire un nom parmi les fabricants d’assainisseurs d’atmosphère.
Son succès s’explique par un process de fabrication à partir de matières premières entièrement naturelles : huiles essentielles et alcool d’origine végétale.
C’est dire si les dénaturants chimiques, solvants et autres compositions parfumantes de synthèse sont totalement proscrits.
« Mon père et mon oncle, Claude et Christian Richard qui tiennent la pharmacie de La Croix Blanche, en centre-ville de Dijon, ont mis au point le concept, mais ils ne pouvaient légalement le commercialiser en dehors de leur officine, d’où l’idée de monter ce laboratoire », explique Émilie Richard, la gérante.
En cours de certification Iso 9001, il bénéficie d’équipements de pointe (autour des 200 000 € d’investissement).
Stéphane Holtzmann assure la production de la gamme des 13 assainisseurs aux senteurs qui ne sont pas sans rappeler tisanes et thés aromatisés : sauge citronnelle, thym cannelle, orange palmarosa, menthe eucalyptus, lavande romarin…

Les conseils avisés d'un consultant
Chacune offre des propriétés bien particulières : relaxantes, aseptisantes, antimicrobiennes, purifiantes, tonifiantes, antiseptiques…
Depuis peu, un déodorant complète la gamme d'assainisseurs conditionnés en 100 et 30 ml.
« Nous sommes présents dans 3500 points de vente, pharmacies, parapharmacies, boutiques de diététique, mais nous faisons aussi de la vente directe », indique Stéphane Holtzmann.
Pour passer à la vitesse supérieure, le laboratoire Saint Côme mise sur l’exportation.
« Il s’agit d’un levier de croissance déterminant dans le cas de cette société au savoir-faire bien particulier », indique Michel Jossot, consultant chez Cimm Entreprises, qui conseille l’entreprise au niveau commercial.
Des contacts sont actuellement pris au Canada, au Japon, en Chine, mais également à Hong-Kong et au Mexique.
Le laboratoire Saint Côme travaille aussi à élargir son offre en mettant au point une gamme bio, à partir d’huiles essentielles certifiées, de nouveaux déodorants et des brumes d’oreiller.

Une visite des lieux, sur rendez-vous, vaut le détour.
À peine la porte franchie, un bouquet d’odeurs envahit les narines et imprègne les vêtements pour un long moment.
Crédit photos : Traces Écrites.