L’entreprise d'informatique, spécialisée dans les développements métiers orientés secteur public, santé, agricole et agroalimentaire, ouvre un bureau à Besançon et recrute 25 personnes pour son agence de Dijon. Une journée portes ouvertes a lieu dans ce but le 24 mars.
Atol CD (Conseils et Développements), dont le siège social est situé à Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or), connaît une croissance aussi enviable que métronomique : 15 % à l’année en moyenne sur ces 15 dernières années. L’excellence de ses équipes et le large spectre de leurs compétences expliquent largement ces bons résultats. Atol CD est un développeur de solutions informatiques orientées métiers, qui travaille majoritairement pour le secteur public, mais se distingue aussi dans les domaines agricoles et agroalimentaires.
« Notre métier, c’est d’apporter de la valeur ajoutée à nos clients, en simplifiant et automatisant certaines de leurs fonctions à travers des outils informatiques sur mesure. Nous faisons beaucoup de projets orientés métiers, qui doivent avoir du sens pour leurs utilisateurs dans le cadre de leur activité », détaille Jean-Philippe Porcherot, président d’Atol CD.
Fondée en 2000, la SAS reste indépendante. Son fondateur, Jean-Philippe Porcherot, détient toujours 45 % du capital, ses principaux cadres en détenant 30 %. L’entreprise de services du numérique (ESN) Amexio, leader européen ECM-CCM (Enterprise Content Management & Customer Communications Management – Gestion de contenu d'entreprise et gestion des communications client), entrée au capital à la retraite d’un actionnaire historique en juin 2021, possède les 25 % restants.
« Nous avons souvent collaboré avec Amexio par le passé et nos deux entreprises présentent des complémentarités qui vont bien au-delà des offres technologiques : nous sommes très présents sur le secteur public, le secteur agricole, Amexio sur les secteurs banque, assurance, sciences de la vie, énergie », analyse le dirigeant.
Atol CD compte aujourd’hui 190 salariés, contre 100 en 2018 et 50 en 2013. Une centaine de personnes travaille au siège social de Gevrey-Chambertin, une cinquantaine dans son agence de Dijon. Dans les prochaines semaines, un bureau va ouvrir à Besançon, pour lequel 3 personnes ont déjà été recrutées.
« Je préfère multiplier les bureaux, pour que ceux-ci comptent au maximum 100 salariés. C’est important pour que l’ambiance de travail reste chaleureuse et presque familiale », note le président. Les effectifs de la société croissent avec l’arrivée de nouveaux clients, et de nouveaux projets lesquels représentent environ 30 % de son chiffre d’affaires annuel.
Les 70 % restants sont liés à la maintenance évolutive des solutions déjà déployées chez ses clients, pour les doter de nouvelles fonctionnalités, ou améliorer leur fonctionnement. « Nous avons la chance d’avoir des clients très fidèles, comme le réseau des chambres d’agriculture avec lesquelles nous travaillons depuis 15 ans. Cependant, rien n’est jamais acquis, et nous concourons, comme les autres, aux appels d’offres de nos clients soumis aux règles des marchés publics. Mais comme nous les connaissons mieux, et que nous sommes bien notés sur le critère de la qualité, nous sommes souvent bien placés », précise le président.
Dématérialisation des documents, localisation et objets connectés

Atol CD travaille avec des acteurs nationaux, et, paradoxalement, assez peu avec sa région d’implantation, qui ne représente que 15 % de son chiffre d’affaires lequel s’établit à 13,2 millions d’€ en 2021, avec un objectif de 15 millions en 2022. L’une de ses plus importantes réalisations, qui illustre parfaitement le côté au long cours des développements, est l’application « mesparcelles », développée pour les chambres d’agriculture à partir de 2006, pour les aider à centraliser les déclarations PAC (Politique Agricole Commune) des agriculteurs.
Aujourd’hui, l’application couvre une multitude de besoins, allant du cahier d’enregistrement des actions de l’agriculteur, à la gestion d’images satellitaires de ses parcelles pour l’aider à cibler ses traitements en passant par la gestion économique de l’exploitation. « mesparcelles » est disponible en application mobile sur les plateformes iOS et Android, et décline une version spécifique dédiée aux viticulteurs. 15 personnes travaillent à temps plein à ce projet.
Vivre 20 années d’évolution informatique impose un constant élargissement des périmètres de compétences. D’abord spécialiste des outils en ligne et de la gestion de données, Atol CD a développé un vaste pôle dédié à la dématérialisation des documents, autour de la solution de gestion de contenu Alfresco, et des compétences en matière de localisation et d’imagerie aérienne.
Récemment, ont été ajoutées des possibilités de gestion d’objets connectés. « Nous avons travaillé pour Vitivin Embouteillage à Montpellier, dans le cadre d’un projet de gestion à façon de camions d’embouteillage [des véhicules mobiles de mise en bouteilles à la propriété, Ndlr]. Avec de multiples capteurs sur la ligne de mise en bouteille, nous enregistrons toutes les opérations réalisées, du nettoyage des bouteilles jusqu’à leur étiquetage, pour assurer une traçabilité complète », commente Jean-Philippe Porcherot.
Jeudi 24 mars de 16h à 18h, Atol CD ouvre ses portes à Dijon, 4 bis rue du Docteur Maret pour permettre aux étudiants et développeurs, à la recherche d’un stage, d’une alternance ou d’un emploi de découvrir les activités de toute l’entreprise. Elle compte ainsi pourvoir 25 postes cette année, pour des postes de développeurs (web, php, Java), de consultants et de chef de projet.
Recruter en région n’est, à en croire Jean-Philippe Porcherot, ni plus difficile, ni plus facile qu’en région parisienne ou dans les grandes métropoles, où l’offre est plus abondante, mais la demande aussi.
D’autant que depuis 2008, Atol CD a noué un partenariat avec l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, et les écoles d’ingénieurs du bassin dijonnais (Esirem, Eséo). Résultat, plus de la moitié de ses effectifs a été recruté localement. Chaque année, l’entreprise accueille aussi une dizaine d’alternants, qui obtiennent très souvent un CDI à l’issue de leur formation.
Découvrez l'économie de la Côte-d'Or en cliquant sur le logo