Internationalisation. Le fabricant de machines d’emballage implanté industriellement à Corcelles-lès-Cîteaux (Côte-d’Or), mais également à Lisieux (Calvados) et à Pékin (Chine), accélère sa conquête du marché mondial.
Cermex (88,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de 10,3%, 600 personnes) ouvrira cette année deux nouvelles filiales de commercialisation et de SAV en Inde et au Mexique (*).
«Notre présence en Inde devrait très rapidement évoluer vers une unité de production», précise Jean-Marc Passemard, le responsable de la promotion des ventes. 2012 verra également l’entreprise s’implanter au Brésil, avec aussi l’espoir d’y fabriquer à terme sur place.
Ce maillage des principaux marchés internationaux se double pour le fabricant d’équipements de fin de ligne, à l’attention des secteurs agroalimentaire, de la boisson, de hygiène du corps et de la maison, de la pharmacie et de l’industrie du papier d’une forte politique d’innovation et d’investissement productif.
Des équipements Meccano
Pas moins de 8% du chiffre d’affaires y sont consacrés, soit plus de 7 millions d’euros. Grâce à cette enveloppe, les 130 personnes affectées au bureau d’études poursuivent le développement d’une architecture toujours plus modulaire des machines de conditionnement.
La toute nouvelle fardeleuse, qui sera présentée au salon Interpack de Dusseldorf, du 12 au 18 mai prochain, l’illustre.
«Elle est entièrement modulaire, ce qui nous permet de réduire de 12 à 8 semaines nos délais de livraison, d'abaisser nos coûts de production et d'avoir une maintenance très simple comme plus rapide», explique Jean-Marc Passemard.
Pour fluidifier l’ensemble de ses process, Cermex, filiale depuis 1996 du groupe Sidel, aujourd’hui propriété de l’Helvetico-Suédois Tetra Laval, engage une démarche de lean manufacturing : productivité, délai, qualité.
(*) Cermex exploite déjà trois autres filiales de ce type : en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Thaïlande.
Bravo ! Bravo ! pour CERMEX, mais aussi pour cette INFORMATION. On est, malheureusement, toujours tellement bien "servis" des mauvaises nouvelles Eco et Sociales (par la Presse courante) que l'on peut "saluer" l'intéret de cette bonne COMMUNICATION.