NAUTISME FLUVIAL/STRASBOURG. La société familiale CroisiEurope, basée à Strasbourg, organise des croisières fluviales dans le monde entier.
Elle est également structurée au niveau commercial à l’étranger depuis une quinzaine d’années.
Aujourd’hui et à moyen terme, elle mise fortement sur la Chine et l’Asie du Sud Est pour booster sa croissance.

1.350 salariés, 162 millions d’€ de chiffre d’affaires, 200.000 clients par an, 50 bateaux… Les chiffres de CroisiEurope impressionnent. En 2016, la société strasbourgeoise a commercialisé ses croisières dans 40 pays, y compris en France sur les fleuves, rivières et canaux, et elle possède 6 bureaux à l’étranger qui emploient 35 personnes.
Cela fait une quinzaine d’années que CroisiEurope a posé ses bases hors des frontières nationales. La première agence a ouvert à Bruxelles en 2002, puis ce fut au tour de Lausanne, Madrid, Londres, New York et Phnom Penh au Cambodge en 2014.
L’agence de Madrid gère le marché du Portugal et de l’Amérique latine, celle de Phnom Penh au Cambodge est dédiée à l’Asie du Sud Est. La Chine, Taïwan et le Japon sont gérés directement depuis Strasbourg. Dix personnes s’occupent exclusivement de l’activité internationale au sein du siège.

Dans certains pays, la société possède un agent général (exclusif) ou un agent préférentiel chargé de faire la promotion de la marque CroisiEurope. « Ce système nous permet de développer la notoriété de la marque et notre chiffre d’affaires sur des marchés difficiles d’accès pour des raisons logistiques, en Australie par exemple, ou culturelles », explique Michel Grimm, le directeur commercial chargé de l’international.
La Chine : un marché naissant et très prometteur
L’entreprise n’a pas dupliqué un modèle unique de développement à l’international. Pour s’implanter sur le marché chinois, elle souhaite conserver cette souplesse qui lui permet de s’adapter aux particularités locales.
Depuis juin 2016, CroisiEurope a recruté un commercial uniquement affecté au marché chinois. Il est chargé de développer des partenariats B to B avec les tour-opérateurs et les agences de voyage. Par la suite, la compagnie ouvrira probablement un bureau en Chine. « Nous irons à notre rythme car le marché de la croisière fluviale est très récent dans ce pays », précise Michel Grimm.
L’entreprise alsacienne est déjà bien implantée en Asie du Sud-Est. En 2014, elle a racheté la Compagnie fluviale du Mékong, pour laquelle elle affrétait un bateau depuis 2011. Par cette acquisition, CroisiEurope s’est doté de 4 bateaux naviguant entre le Cambodge et le Vietnam.
Cette année, un cinquième bateau, de style contemporain et d’inspiration coloniale est venue renforcer la flotte. Il a été construit au Vietnam. Les autres de la compagnie sont construits sur trois autres chantiers navals : en Afrique, en Belgique et en France, à Saint-Nazaire.
Une identité alsacienne et française revendiquée
Dans toute sa flotte, la compagnie offre des aménagements et des services similaires. « Nous possédons une culture internationale à bord, mais nous accueillons les passagers en tant que compagnie alsacienne, française et européenne. C’est ce qui nous différencie aussi de nos concurrents », souligne Lucas Schmitter, le directeur e-commerce et représentant de la 3e génération de l’entreprise familiale.

CroisiEurope se dit ainsi fière de faire la promotion de la gastronomie française à travers le monde. « Pour le moment, nous conservons la même approche sur le marché chinois, mais en fonction des attentes des clients, nous proposerons des services et des bateaux dédiés à ce marché », assure Michel Grimm.
La compagnie adapte déjà ses menus gastronomiques lorsque ses bateaux accueillent une nationalité - des Américains ou des Allemands par exemple - pendant un séjour longue durée. Là encore, les mots d’ordre sont : réactivité et souplesse.
Depuis un an, elle se développe également en Amérique du Sud en participant à des salons et concluant des partenariats B to B. Et à partir de fin 2017, sera lancée une nouvelle destination en Afrique Australe.

Cette croisière à bord d’un nouveau bateau luxueux (en cours de construction) comprendra des safaris terrestres avec nuitées dans des lodges construites par l’entreprise elle-même.
« Notre priorité de développement reste l’Europe. Elle constitue le socle de notre société », rappelle Michel Grimm. « Mais il est clair qu’à moyen terme, l’Asie va devenir importante pour nous si elle reste dynamique sur le plan économique ».
Le marché de la croisière fluviale se porte bien. Au cours des trois dernières années, il a connu une croissance de 30%, contre 3% pour les croisières maritimes. Depuis 6 ans, CroisiEurope enregistre une croissance comprise entre 6 et 7% par an.

Bonjour, Nous avions fait mon mari et moi une croisière sur le Rhin qui était très réussi, mais depuis mon époux est parti et je ne voyage plus. Donc ce mail pour vous dire de supprimer vos envois pour le magazine et les voyages. Mes très sincère salutations. E. Giroux 740 chemin des Barelles 83140 Six Fours les Plages
Papa Schmitter, s'il vous voit de la haut doit être super fier. Vous avez fait évoluer le tourisme fluvial et Alsace Croisière (nom d'origine) vers des sommets que nous ne pouvions imaginer. Bravo Une ancienne du tourisme fluvial - Sylviane
Bonjour, Merci pour ce témoignage d'une entreprise familiale, internationalisée et intelligente, qui sait accepter la diversité, la multiculturalité… à 1000 lieues du capitalisme imbécile qui lamine tout avec son modèle unique et finit par être destructeur et abêtissant.
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