Recrutement. Le fabricant d’articles de maroquinerie, de bracelets de montres et d’accessoires de mode en cuir et peau, pour les grands noms du luxe, compte recruter 250 personnes dans les trois prochaines années afin d’atteindre une taille plus critique.

L’histoire de l’entreprise SIS, implantée à Avoudrey (Doubs), prouve qu’il n’a aucune fatalité en matière économique.

Reprise par 33 salariés (*), suite à un dépôt de bilan en 1998, provoqué par la perte d’un donneur d’ordres horloger qui représentait 70% de l’activité, l’entreprise (25 millions d’euros de chiffre d’affaires attendu en 2010, 350 personnes, dont 90% de femmes) a su rebondir.

Elle travaille aujourd’hui en toute confidentialité pour les principaux groupes internationaux du secteur du luxe.

Elle dispose de cinq ateliers dans le village d’Avoudrey et s’apprête à en exploiter, d’ici au printemps prochain, un cinquième à Valdahon (commune toute proche) pour mieux répartir ses charges par client.

Un centre de formation intégré

«L’investissement s’élève à 5 millions d’euros et permettra de réaménager et équiper un site de 5 000 m2», explique Jean-Pierre Tolo, le fondateur de SIS, devenu aujourd’hui son directeur opérationnel.

L’attrait d’une clientèle aisée dans les pays émergents : Chine, Brésil et Inde principalement, explique ce fort développement.

Le plan d’embauche prévoit une centaine de personnes supplémentaires dès 2011 et se double d’un programme global de formation conséquent, chiffré à 1,5 million d’euros.

«Nous recherchons des aides publiques, notamment auprès du conseil régional», indique Jean-Pierre Tolo.

Les nouvelles recrues prendront un certain temps le chemin du centre de formation intégré, qui accueille une dizaine de personnes par mois, pour s’initier à des métiers très exigeants où le zéro défaut est érigé en règle d’or.

(*) Seuls trois cadres dirigeants, dont Christian Parrenin, le P-DG, détiennent aujourd’hui le capital.

Crédit photo: SIS

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