
ECO)BREF.
- Le Grand Hôtel de la Cloche redore ses cinq étoiles. L’établissement emblématique de Dijon vit à l’heure de grands travaux qui vont perdurer jusqu’au 15 juin 2015.
Le groupe Jacquier, son propriétaire depuis 1984, investit au total une dizaine de millions d’€ dans cette métamorphose qui a pour finalité d’ouvrir sur la ville cette vieille maison, construite place Darcy entre 1881 et 1884.
Toutes les chambres, en cours de rénovation, seront plus spacieuses et intègreront une reproduction d'une œuvre du Musée des Beaux-Arts, expliquée à la clientèle grâce à un flashcode. L’extension dans les bâtiments voisins, de 1 800 m2, encore à réaliser, portera le nombre de chambres à 88, dont une suite de 100 m2, contre 68 avant travaux.
Côté parties communes, La Cloche transférera à l’identique son salon Napoléon III dans l’agrandissement et utilisera l’espace libéré pour en faire un bar contemporain. Un SPA, une salle de projection, un fumoir, ainsi qu’une salle de sport verront aussi le jour.
« Nous avons revu tous les flux de circulation pour les rendre plus cohérents et plus conviviaux », explique Antoine Muñoz, le directeur.
« Il n’était pas question de verser dans le luxe ostentatoire, juste de compléter l’offre de services de notre établissement et d’améliorer encore les prestations qui en ont fait le seul cinq étoiles de Dijon », précise Patrick Jacquier, directeur général du groupe qui se porte son nom.
Le chantier a été confié à Séturec (Dijon) et à son cabinet d’architecture intégré Arkos. Pour la décoration intérieure, le maître d'oeuvre s'est entouré de l’agence parisienne ADN que dirige Frédéric Grosjean.
Le Grand Hôtel de la Cloche revendique un taux d’occupation de 70%, s'appuie sur un effectif de 47 personnes et frise les 4 millions d’€ de chiffre d’affaires.

- La gare Viotte à Besançon a fait peau neuve.
Transformée en pôle d'échanges au prix de 15,5 million d'€ de travaux, principalement financés par les collectivités locales, la gare SNCF du centre-ville a été inaugurée le 2 octobre.
L'accès à la station de tramway et aux gares routière et ferroviaires, se fait en deux points : côté ville avec un nouveau parking enterré et un parvis piéton, côté rue de Vesoul au nord.
Prochaine phase de transformation du quartier : la construction de 16 000 m2 de bureaux dont une partie dans l'ancienne halle Sernam.
Aktya, la filiale immobilier d'entreprises de la société d'économie mixte SedD est chargée de concrétiser ce projet de 36 millions d'€ dont les premières livraisons sont programmées pour 2018. L'État a réservé 14 000 m2 pour regrouper ses services régionaux.
- Atrium, nouveau réseau d’entrepreneurs de Côte-d’Or, est né.
L’initiative en revient à Jérôme Chassain, son président, et quelques-uns de ses amis : Bertrand Haemmerle, Anaïs Krebs, Fabien Perney…, qui, à l’issue d’un dîner cet été en juillet, ont voulu fédérer de jeunes chefs d’entreprise, comme eux, et de futurs créateurs au nom du partage, de l’échange et de l’entraide.
Pas de formalisme, des cotisations abordables, la noble idée de promouvoir l’entreprise, d’être volontariste et de passer un bon moment ensemble.
Ce réseau, constitué en association, proposera quatre à cinq événements par an et un moment festif en juin prochain.
Pour les rejoindre : atrium@atrium-reseau.org ou 06 74 24 03 83 et 06 66 16 07 25.
- Le serrurier Assa Abloy délocalise deux lignes d’assemblage.
Plus connu à Troyes sous non nom historique de Vachette, Assa Abloy a confirmé qu’il s’apprêtait à délocaliser vers l’étranger deux lignes d’assemblage de verrous et de serrures installées dans son usine troyenne.
Cette nouvelle avait déclenché une grève tournante de plusieurs jours cet été. La direction justifie sa décision par le coût de fabrication trop élevé des produits concernés, entraînant un manque de compétitivité et une baisse des ventes.
Elle assure que les salariés seront reclassés en interne, mais qu’en revanche 21 intérimaires risquent de perdre leur travail dans cette opération.
Assa Abloy emploie 530 personnes réparties sur deux sites dans l’agglomération troyenne.
- Crossject distinguée par l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) en Bourgogne.
Coté sur Alternext Paris, le concepteur de seringues sans aiguilles implanté à Chenôve (Côte-d'Or) a déposé plus de 400 brevets pour son système d'auto-injection Zeneo® qu'il développe, pour démarrer dans trois indications : le choc allergique, la polyarthrite rhumatoïde et la migraine aigüe.
Relire l'article de Traces Ecrites News ici.
- Reprise cet été sur liquidation judiciaire par Corinne Jourdain Gros, la Manufacture de Digoin Grès et Poterie (Saône-et-Loire) organise une vente de son stock, cette fin de semaine, les 10,11 et 12 octobre.
La jeune femme veut redémarrer la production de céramiques culinaires avec un nouveau design et nouvelle gamme de couleurs.
Source : France 3 Bourgogne.

- L'entreprise bisontine Alcis récompensée au 5ème forum Plastipolis à Lyon.
Fabricant d'implants, Alcis remporte le concours de Pitch Innovation, catégorie Matériaux et Composites pour une technologie d’implants biorésorbables avec régénération osseuse servant pour le diagnostic de l’épilepsie chez l’enfant et l’adulte.
Le forum Plastipolis avait cette année pour principal but de montrer « une industrie des plastiques et composites innovante et visionnaire ».
En Franche Comté, la plasturgie compte 250 entreprises qui représentent 8% de l’industrie régionale et 7% de la plasturgie nationale.
- A Dijon, des entreprises recyclent les papiers de bureau.
29 entreprises de la zone d'activités Cap Nord à Dijon ont remis le 2 octobre, 700 cahiers scolaires à la ville de Saint-Apollinaire (350 cahiers à destination d’écoliers de la commune et 350 cahiers à une ONG de son choix).
Ils sont issus de la récupération des papiers usagés des entreprises, recueillis par l’association Recyclage Eco-Citoyen Label Solidaire (RECLS) et triés par des travailleurs handicapés de l’ESAT PEP21 de Fontaine-les-Dijon.
Baptisée : Des papiers usagés pour des cahiers aux écoliers, l'initiative est née du constat d'un faible taux de recyclage du papier de bureau : 15% en 2012 (étude PAP50 entreprises) récupérés pour 75 kg employé en moyenne.
- Nouvelle direction à la tête du fabricant de matériels agricoles Kuhn.
Thierry Krier succède à Michel Siebert à la présidence de Kuhn Group (5000 salariés, 12 usines dans le monde)
Egalement directeur général de Kuhn SA, Thierry Krier a débuté sa carrière au sein du groupe en 1990. Il a passé ces 20 dernières années en Amérique du Nord portant le chiffre d'affaires sur ce marché à près de 30%, en partie par croissance externe.
Né au début du 19ème siècle, en Alsace, Kuhn dispose d'une usine à Saverne et d'un centre de formation et service après-vente à Monswiller, également dans le Bas-Rhin.
Selon l'ancien président, « cette promotion interne est la garantie de la poursuite d’une politique de croissance ambitieuse ».

- Après l’incendie, des locaux tout neufs pour PMGI dans l’Aube.
Victime d’un incendie en août 2013, la société PMGI, à Villenauxe-la-Grande (Aube), a intégré sa nouvelle usine, reconstruite sur place.
Ironie de l’histoire, cette PME qui emploie une vingtaine de personnes est spécialisée dans la conception, la fabrication, l’installation et la maintenance de matériels de…, protection contre l’incendie.
L’activité a pu en réalité se poursuivre de manière partielle durant tout le temps des travaux dans des locaux provisoires grâce à la mobilisation de plusieurs partenaires publics ou privés.
Le bureau d’études de PMGI a profité de cette période où les ateliers tournaient au ralenti pour mettre au point de nouveaux produits et services. Ce qui a déjà permis de créer trois postes de travail supplémentaires.
Autres photos fournies par Crossject et Kuhn.