ECO)BREF. BMW étend sa plate-forme logistique de Strasbourg. Hyd&Au Vérins fait renaître Steeltech. Phenomen, nouveau venu dans l'horlogerie. Les briques de chanvre de Vieille Matériaux remarquées. Sweepin à l’international. Domicile 90 recrute. Reims récompensée par la Fondation du patrimoine. In Extenso à Besançon. Bilan positif pour la 86ème Foire de Dijon. Costral s'agrandit. Cristel, label Origine France Garantie.
- BMW étend sa plate-forme logistique de Strasbourg.

Bonne nouvelle pour l’économie alsacienne : BMW conforte sa présence dans la région avec une nouvelle plate-forme logistique de pièces détachées au port de Strasbourg, dans le prolongement de sa première implantation. Le constructeur automobile augmente de moitié de sa capacité de stockage, pour la livraison des concessionnaires du Nord-Est.
Le nouveau bâtiment de 17.500 m2 représente un investissement de 12 millions d’€, pris en charge par LCR (Les Constructeurs Réunis). Le promoteur et contractant général développe en effet ce projet, dont la construction démarre en début d’année prochaine pour une mise à disposition de l’utilisateur en décembre 2017.
La décision favorable du constructeur automobile pérennise plusieurs centaines d’emplois, répartis entre la plateforme proprement dite et le centre d’appels qui lui est lié dans l’agglomération strasbourgeoise. Elle est aussi le fruit de la mobilisation conjointe des élus et techniciens de la Région, du conseil départemental du Bas-Rhin et de l’Eurométropole de Strasbourg, sous la houlette en particulier de l’agence de développement économique Adira. M.N.
- Naissance d’Hyd&Au Vérins sur les cendres de Steeltech en Moselle.
En rachetant les actifs de la société Steeltech à Creutzwald (Moselle), liquidée en début d’année, le groupe bordelais Hyd&Au (chiffe d’affaires de 50 millions d’€, 320 salariés) renforce son pôle « vérins hydrauliques », activité qu’il développait déjà avec sa filiale Veraflex.
Le site mosellan baptisé Hyd&Au Vérins a repris la fabrication de vérins miniers et de vérins vissés avec une dizaine de salariés. Il pourrait en compter une vingtaine d’ici trois ans. Avec cette nouvelle capacité de fabrication, Hyd&Au a l’intention de trouver des débouchés à l’international.
« Notre principal point fort, au regard de la concurrence, c’est notre savoir-faire en matière de métallisation des tiges des vérins, qui nous permet de concevoir des équipements capables de fonctionner longtemps et dans toutes les conditions », indique dans un communiqué Laurent Drapier, directeur général. C.P.
- Phenomen, encore un nouvel horloger à Besançon.
Ingénieur et designer, d’abord dans l’automobile, Alexandre Meyer a attrapé le virus de l’horlogerie et vient de se lancer dans un projet un peu fou : dessiner, concevoir et fabriquer des montres au design renouvelé, qui affichent l’heure, soit, mais en créant une « émotion visuelle », promet-il.
Avec trois autres fondateurs, il a créé Phenomen, une petite entreprise en devenir qui a intégré la pépinière d’entreprises de Temis, à Besançon, où il peaufine le produit… et son mouvement.
Un projet qu’il présentait hier à HEC et qu’il va expliquer aujourd’hui à Besançon, lors d’un des traditionnels petits déjeuners de Temis Innovation. Traces Ecrites News y reviendra plus longuement dans une prochaine édition de sa newsletter. Décidément, ça frémit dans l’horlogerie bisontine… M.C.
- Vieille Matériaux récompensé pour ses briques de chanvre.

Avec Biosys, un monobloc en béton de chanvre biosourcé, l’entreprise de Merey-sous-Montrond (Doubs) commence à se faire remarquer.
En octobre, parmi 25 dossiers présentés, Vieille Matériaux a été récompensée par un trophée « éco-innovez en Bourgogne-Franche-Comté » remis par la Région, l’Ademe et l’Ardie en catégorie « produit éco-innovant ».
Côté production, la première maison-test construite à Mamirolle, près de Besançon, en est au stade des finitions, et une autre commence à pousser à Arçon, près de Pontarlier. « Nous arrivons au bout de l’industrialisation et nous démarrons la commercialisation, avec un réseau de distribution et beaucoup de monde qui attend le produit », explique Nicolas Guillaume, responsable du projet chanvre pour l’entreprise.
La validation technique par le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), en cours, devra permettre ensuite de convaincre les architectes de la qualité du produit. M.C.
- Sweeping se développe à l’international.
Créée début 2015, la start-up dijonnaise Sweepin, hébergée dans l’inducteur Prémice, se développe à l’international.
L’application de marketing mobile géolocalisé que la société d’informatique a développé, est aujourd’hui déployée en Côte-d’Ivoire, en Algérie et dans l’Île Maurice et le sera en fin d’année, aux Bermudes.
En France, Sweepin convoite principalement des grands comptes du commerce de détail, les collectivités territoriales qui souhaitent connecter leurs infrastructures mais aussi les grandes entreprises. C.P.
- Domicile 90 en quête de compétences.
Les entreprises se plaignent parfois de difficultés à pourvoir certains postes. Le discours est connu dans le secteur privé ; il l'est moins dans le secteur médico-social. Domicile 90, association d'aide et de soin à domicile, est confrontée à cette problématique et l’a dit lors d’une rencontre organisée la semaine dernière à Belfort, avec la MIFE (maison de l'emploi et de la formation) et Rally'Nov (structure régionale d'accompagnement de l'innovation sociale), dans le cadre du mois de l'économie sociale et solidaire.
Parmi les axes de progression, deux se dégagent dans un secteur qui demande beaucoup de mobilité et où l’emploi est très majoritairement féminin : lever les freins périphériques (garde d'enfant, mobilité) et améliorer les conditions de travail (planning, multiplicité des déplacements).
A Domicile 90 (350 salariés domiciliés dans l'Aire urbaine Belfort-Montbéliard), le potentiel de recrutement était de 26 CDI cette année ; 10 restent à pourvoir.
Pour faciliter les recrutements, l’entreprise a mis en place un Parcours d'Intégration et Transfert de Compétences qui débute par un mois de formation à temps plein, puis un tutorat assuré par des salariés expérimentés. Domicile 90 envisage aussi une nouvelle organisation du travail en réduisant les amplitudes horaires. P.-Y.R.
- La politique de mécénat de la ville de Reims récompensée par la Fondation du patrimoine.

La Fondation du patrimoine qui organise historiquement des souscriptions publiques, ne se laisse pas dépasser par les nouveaux supports de financement participatif en ligne. L’association d’intérêt public veut le faire savoir en décernant pour la 1ère fois cette année une mention « Mobilisation numérique ».
Ce prix de 3.000 € revient à la ville de Reims pour la restauration de la porte de Mars, d’époque romaine. En plus du canal classique, par chèque, la Fondation du patrimoine a recueilli plus de 15.000 € en ligne sur sa propre plateforme Internet. Soit plus de 40% de la collecte globale qui s’élève à ce jour à 38.615 € (collecte non achevée).
Le mécénat va alimenter la nouvelle tranche de travaux, de 729.728 €, pour moitié subventionnée par le ministère de la Culture (Drac). « Le projet témoigne de la complémentarité des deux modes de collecte », a souligné la Fondation du patrimoine lors de la remise des prix au début du mois, au salon international du patrimoine culturel à Paris.
Quant à la ville de Reims, elle n’en est pas à son coup d’essai. Depuis le démarrage de la restauration de la porte de Mars, estimée au total à 1,35 millions d’€, son service mécénat a mobilisé 256.560 € auprès d’entreprises, donateurs ou mécènes en nature et/ou en compétences.
- Le réseau d’expertise comptable In Extenso s’implante à Besançon.
Avec l’entrée de Ficogest de Besançon dans son réseau, In Extenso (groupe Deloitte) a inauguré au début de novembre, sa 6ème agence en Franche-Comté. Ce cabinet d’expertise comptable créé en 1989 compte 8 collaborateurs désormais sous la direction de Charly Criscuolo.
« Avec Vesoul, Lure, Héricourt, Gray, Montbéliard et maintenant Besançon, In Extenso conseille dans la région plus de 5.000 clients », se félicite Jérôme Ledig, directeur de la région Centre Est. C.P.
- Bilan positif pour la 86ème foire internationale et gastronomique de Dijon.

Dijon Congexpo, l’organisateur, enregistre pour sa manifestation phare une fréquentation légèrement supérieure à l’an dernier avec 160.000 visiteurs payants.
Dans un climat de menaces terroristes et d’économie toujours atone, toutes les foires expositions de France souffrent cruellement. Celle de Dijon échappe enfin à la règle et signe le renouveau du genre.
Le salon Vinidivio, en marge de la foire et consacré cette année aux vins de Rhénanie-Palatinat - 19 domaines proposaient 90 crus à déguster - explose pour sa part tous les compteurs avec 2.000 visiteurs payants (+83%). D.H.
- Costral inaugure une extension de son siège de Riquewhir.

Fabricant de machines d’embouteillage pour les boissons et en particulier le vin, Costral a inauguré le 5 novembre, une extension de 850 m2 de son siège de Riquewihr (Haut-Rhin).
L’entreprise dirigée par Frédéric Kuhlmann qui a formé un petit groupe dans l’embouteillage est l’une des lauréates du Grand Prix des Entreprises de Croissance 2016, catégorie Industrie. Son chiffre d'affaires a régulièrement augmenté depuis plus de 10 ans (environ 15 millions d’€) avec une part à l’export portée à 60%, et l’effectif est passé de 32 à 108 salariés.
L’une des sociétés partenaires avec laquelle Costral explore les marchés à l’étranger sous l’étiquette « L’Alliance made in France » est située en Bourgogne - Franche-Comté, Bedi qui fabrique des unités de fin de ligne à Brazey-en-Plaine (Côte-d’Or). C.P.
- Cristel obtient de nouveau le label Origine France Garantie.

Le fabricant d’articles culinaires haut de gamme en inox de Fesches-le-Châtel (Doubs) a été de nouveau labellisé, mercredi 9 novembre, Origine France Garantie, un label déjà obtenu en 2013. Rappelons que pour l’obtenir comme le conserver, il faut que 50 % à 100% du prix de revient unitaire soit acquis en France et que le produit y prenne ses caractéristiques essentielles.
Yves Jégo, le président-fondateur de l’association Pro France, chargée de la promotion du label, est venu le remettre à la famille Dodane qui a sauvé l’entreprise. Cristel réalise 11 millions d’€ de chiffre d’affaires consolidé, dont 25% à l’exportation dans 37 pays, et emploie 80 personnes. D.H.